NEW YORK (Nations Unies), 21 septembre (Xinhua) -- L'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, s'est félicité samedi de l'annonce par les rebelles houthis de la cessation des actes militaires hostiles contre l'Arabie saoudite.

Il s'est également félicité de l'expression d'une ouverture accrue à l'égard de la mise en œuvre de l'accord d'échange de prisonniers entre les rebelles houthis et le gouvernement yéménite, ainsi que de la volonté de trouver une solution politique pour mettre fin au conflit, a déclaré le service de presse du Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans une "note aux correspondants".

M. Griffiths a souligné l'importance de saisir cette occasion et d'aller de l'avant en franchissant toutes les étapes nécessaires pour réduire la violence, l'escalade militaire et la rhétorique inutile, indique la note.

"La mise en œuvre de cette initiative, de bonne foi, par Ansar Allah, pourrait adresser un puissant message de volonté de mettre fin à la guerre", peut-on lire dans la note, qui emploie le nom officiel des rebelles houthis.

L'Envoyé spécial a réitéré son appel à toutes les parties pour qu'elles respectent le droit international humanitaire, fassent preuve de retenue et évitent que le Yémen ne soit davantage entraîné dans des tensions régionales, poursuit la note.

Lors d'une réunion au Conseil de sécurité lundi, M. Griffiths a averti qu'une attaque contre les installations pétrolières saoudiennes pourrait entraîner le Yémen dans "une conflagration régionale".

Les Houthis ont revendiqué l'attaque du 14 septembre, mais Washington a affirmé que l'attaque avait été perpétrée par l'Iran.

L'Arabie saoudite dirige depuis plus de quatre ans au Yémen une coalition militaire arabe contre les Houthis alliés de l'Iran, en appui au gouvernement yéménite reconnu au niveau international actuellement en exil. M. Griffiths fait la navette entre Sanaa et Riyad pour tenter de sauver l'accord de paix conclu en Suède en décembre 2018 entre les Houthis et le gouvernement en exil soutenu par l'Arabie saoudite, y compris l'accord d'échange de prisonniers.