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Discussions entre les commandants militaires turcs et américains sur la zone de sécurité en Syrie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-09-11 à 05:45

ANKARA, 10 septembre (Xinhua) -- Les commandants turcs et américains ont tenu mardi à Ankara une réunion sur la zone de sécurité en Syrie. Les discussions se poursuivront au centre d'opérations conjointes du district d'Akcakale, dans la province méridionale de Sanliurfa, a annoncé le ministre turc de la Défense.

Les commandants adjoints du Commandement européen (USEUCOM) et du Commandement central (USCENTCOM) américains ont rencontré à Ankara les chefs de l'état-major général turc au début de la semaine pour discuter de sujets clés liés à la mise en œuvre du mécanisme de sécurité dans le nord-est de la Syrie, a de son côté déclaré l'USEUCOM dans un communiqué.

Le lieutenant-général de l'armée de terre Stephen Twitty, de l'USEUCOM, et le lieutenant-général de l'armée de l'air Thomas W. Bergeson, de l'USCENTCOM, se rendront au quartier général de l'état-major turc à Ankara, a indiqué le ministère sur son compte Twitter.

Les commandants y "discuteront du soutien futur pour le Centre d'opérations conjointes combiné (COIC) et d'autres activités clés qui soutiennent le progrès et la gestion des mécanismes de sécurité", a de son côté précisé l'USEUCOM dans un communiqué écrit.

Un peu plus tôt, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'Ankara espérait que Washington se tienne aux côtés de la Turquie sur la question de la zone de sécurité. "Mais nous sommes mal à l'aise avec le fait que les États-Unis fournissent de l'équipement et des munitions à ces terroristes avec près de 50 000 camions", a-t-il ajouté.

Le même jour, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a critiqué les États-Unis, qu'il accuse de "ne pas tenir leurs promesses", notamment sur la feuille de route de Manbij, en raison de "l'engagement américain avec l'organisation terroriste".

Le 7 août, des responsables turcs et américains ont décidé de créer une zone de sécurité et de développer un "couloir de la paix" dans le nord de la Syrie afin de répondre aux préoccupations d'Ankara en matière de sécurité au sujet d'une faction kurde contrôlant ce territoire. L'accord prévoit le retrait des Unités de protection du peuple (YPG) kurdes vers le sud de la zone de sécurité. La zone de sécurité devrait également faciliter le retour dans leur pays d'origine des Syriens déplacés vivant actuellement en Turquie.

Des drones turcs ont commencé à opérer dans le nord de la Syrie dans le cadre de l'accord. Les responsables militaires des deux alliés de l'OTAN ont également établi un centre d'opérations conjointes à Akcakale le 29 août, et la Turquie et les États-Unis ont organisé jeudi dernier leur troisième vol commun au-dessus de la zone de sécurité prévue.

La Turquie et les États-Unis sont depuis longtemps en désaccord sur le nord-est de la Syrie et l'YPG, la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan, classée organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne.

 
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Discussions entre les commandants militaires turcs et américains sur la zone de sécurité en Syrie

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-09-11 à 05:45

ANKARA, 10 septembre (Xinhua) -- Les commandants turcs et américains ont tenu mardi à Ankara une réunion sur la zone de sécurité en Syrie. Les discussions se poursuivront au centre d'opérations conjointes du district d'Akcakale, dans la province méridionale de Sanliurfa, a annoncé le ministre turc de la Défense.

Les commandants adjoints du Commandement européen (USEUCOM) et du Commandement central (USCENTCOM) américains ont rencontré à Ankara les chefs de l'état-major général turc au début de la semaine pour discuter de sujets clés liés à la mise en œuvre du mécanisme de sécurité dans le nord-est de la Syrie, a de son côté déclaré l'USEUCOM dans un communiqué.

Le lieutenant-général de l'armée de terre Stephen Twitty, de l'USEUCOM, et le lieutenant-général de l'armée de l'air Thomas W. Bergeson, de l'USCENTCOM, se rendront au quartier général de l'état-major turc à Ankara, a indiqué le ministère sur son compte Twitter.

Les commandants y "discuteront du soutien futur pour le Centre d'opérations conjointes combiné (COIC) et d'autres activités clés qui soutiennent le progrès et la gestion des mécanismes de sécurité", a de son côté précisé l'USEUCOM dans un communiqué écrit.

Un peu plus tôt, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'Ankara espérait que Washington se tienne aux côtés de la Turquie sur la question de la zone de sécurité. "Mais nous sommes mal à l'aise avec le fait que les États-Unis fournissent de l'équipement et des munitions à ces terroristes avec près de 50 000 camions", a-t-il ajouté.

Le même jour, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a critiqué les États-Unis, qu'il accuse de "ne pas tenir leurs promesses", notamment sur la feuille de route de Manbij, en raison de "l'engagement américain avec l'organisation terroriste".

Le 7 août, des responsables turcs et américains ont décidé de créer une zone de sécurité et de développer un "couloir de la paix" dans le nord de la Syrie afin de répondre aux préoccupations d'Ankara en matière de sécurité au sujet d'une faction kurde contrôlant ce territoire. L'accord prévoit le retrait des Unités de protection du peuple (YPG) kurdes vers le sud de la zone de sécurité. La zone de sécurité devrait également faciliter le retour dans leur pays d'origine des Syriens déplacés vivant actuellement en Turquie.

Des drones turcs ont commencé à opérer dans le nord de la Syrie dans le cadre de l'accord. Les responsables militaires des deux alliés de l'OTAN ont également établi un centre d'opérations conjointes à Akcakale le 29 août, et la Turquie et les États-Unis ont organisé jeudi dernier leur troisième vol commun au-dessus de la zone de sécurité prévue.

La Turquie et les États-Unis sont depuis longtemps en désaccord sur le nord-est de la Syrie et l'YPG, la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan, classée organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne.

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