french.xinhuanet.com
 

Cyberintimidation : un jeune sur cinq a déjà manqué l'école suite à l'intimidation en ligne (UNICEF)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-09-05 à 09:25

NEW YORK (Nations Unies), 4 septembre (Xinhua) -- Un jeune sur trois dans 30 pays a déclaré avoir été victime d'intimidation en ligne, et un sur cinq a déclaré avoir manqué l'école à cause de la cyberintimidation et de la violence, selon un nouveau sondage publié mercredi par l'UNICEF et la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies sur la violence contre les enfants.

"Les salles de classe connectées signifient que l'école ne se termine plus une fois qu'un élève quitte la classe et, malheureusement, les brimades dans la cour d'école non plus", a regretté la directrice exécutive de l'UNICEF, Henrietta Fore. "Améliorer l'expérience éducative des jeunes signifie tenir compte de l'environnement qu'ils rencontrent en ligne et hors ligne".

Près des trois quarts des jeunes ont déclaré que les réseaux sociaux, y compris Facebook, Instagram, Snapchat et Twitter, sont l'endroit le plus courant pour le harcèlement en ligne.

Les jeunes ont participé au sondage de façon anonyme par le biais de l'outil "U-Report". Ils ont répondu à une série de questions par SMS et messagerie instantanée, portant sur leurs expériences d'intimidation et de violence en ligne, sur les endroits où elles se produisent le plus souvent et sur les personnes qui ont la responsabilité, selon eux, d'y mettre fin.

Quelque 32% des personnes interrogées estiment que les gouvernements devraient être responsables de l'élimination de la cyberintimidation, 31% les jeunes et 29% les entreprises de l'Internet.

"L'un des messages clés que nous pouvons voir clairement dans leurs opinions est la nécessité d'impliquer les enfants et les jeunes et de créer des partenariats. Lorsqu'on leur a demandé qui devrait être responsable de mettre fin à la cyberintimidation, les opinions étaient également partagées entre les gouvernements, les fournisseurs de services Internet (secteur privé) et les jeunes eux-mêmes", a déclaré Najat Maalla Mjid, représentante spéciale sur la violence contre les enfants. "Nous sommes dans le même bateau et nous devons partager la responsabilité en partenariat".

Plus de 170.000 "Rapporteurs U", âgés de 13 à 24 ans, ont participé au sondage.

Pour mettre fin aux brimades et à la violence en ligne dans et autour des écoles, l'UNICEF et ses partenaires appellent tous les secteurs à agir d'urgence dans les domaines suivants : la mise en œuvre de politiques visant à protéger les enfants et les jeunes de la cyberintimidation et des brimades; la mise en place et équipement de lignes d'assistance téléphonique nationales pour aider les enfants et les jeunes ainsi que l'avancement des normes et des pratiques éthiques des fournisseurs de réseaux sociaux, particulièrement en ce qui a trait à la collecte, à l'information et à la gestion des données, etc.

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par email à xinhuanet_french@news.cn

Cyberintimidation : un jeune sur cinq a déjà manqué l'école suite à l'intimidation en ligne (UNICEF)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-09-05 à 09:25

NEW YORK (Nations Unies), 4 septembre (Xinhua) -- Un jeune sur trois dans 30 pays a déclaré avoir été victime d'intimidation en ligne, et un sur cinq a déclaré avoir manqué l'école à cause de la cyberintimidation et de la violence, selon un nouveau sondage publié mercredi par l'UNICEF et la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies sur la violence contre les enfants.

"Les salles de classe connectées signifient que l'école ne se termine plus une fois qu'un élève quitte la classe et, malheureusement, les brimades dans la cour d'école non plus", a regretté la directrice exécutive de l'UNICEF, Henrietta Fore. "Améliorer l'expérience éducative des jeunes signifie tenir compte de l'environnement qu'ils rencontrent en ligne et hors ligne".

Près des trois quarts des jeunes ont déclaré que les réseaux sociaux, y compris Facebook, Instagram, Snapchat et Twitter, sont l'endroit le plus courant pour le harcèlement en ligne.

Les jeunes ont participé au sondage de façon anonyme par le biais de l'outil "U-Report". Ils ont répondu à une série de questions par SMS et messagerie instantanée, portant sur leurs expériences d'intimidation et de violence en ligne, sur les endroits où elles se produisent le plus souvent et sur les personnes qui ont la responsabilité, selon eux, d'y mettre fin.

Quelque 32% des personnes interrogées estiment que les gouvernements devraient être responsables de l'élimination de la cyberintimidation, 31% les jeunes et 29% les entreprises de l'Internet.

"L'un des messages clés que nous pouvons voir clairement dans leurs opinions est la nécessité d'impliquer les enfants et les jeunes et de créer des partenariats. Lorsqu'on leur a demandé qui devrait être responsable de mettre fin à la cyberintimidation, les opinions étaient également partagées entre les gouvernements, les fournisseurs de services Internet (secteur privé) et les jeunes eux-mêmes", a déclaré Najat Maalla Mjid, représentante spéciale sur la violence contre les enfants. "Nous sommes dans le même bateau et nous devons partager la responsabilité en partenariat".

Plus de 170.000 "Rapporteurs U", âgés de 13 à 24 ans, ont participé au sondage.

Pour mettre fin aux brimades et à la violence en ligne dans et autour des écoles, l'UNICEF et ses partenaires appellent tous les secteurs à agir d'urgence dans les domaines suivants : la mise en œuvre de politiques visant à protéger les enfants et les jeunes de la cyberintimidation et des brimades; la mise en place et équipement de lignes d'assistance téléphonique nationales pour aider les enfants et les jeunes ainsi que l'avancement des normes et des pratiques éthiques des fournisseurs de réseaux sociaux, particulièrement en ce qui a trait à la collecte, à l'information et à la gestion des données, etc.

010020070770000000000000011100001383666471