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L'envoyé de l'ONU préoccupé par les frappes aériennes menées par les Saoudiens contre une prison au Yémen

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-09-04 à 05:25

NEW YORK (Nations Unies), 3 septembre (Xinhua) -- L'envoyé spécial des Nations Unies au Yémen, Martin Griffiths, a qualifié de "tragédie" la frappe aérienne lancée par la coalition dirigée par les Saoudiens sur une prison du Yémen, et a déclaré que le coût en vies humaines de cette guerre était insoutenable, a indiqué mardi Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Selon M. Dujarric, des équipes de l'ONU au Yémen ont rapporté dimanche qu'un raid aérien avait touché les locaux d'une ancienne université communautaire de la banlieue nord de Dhamar, une région contrôlée par les rebelles houthis.

Selon des sources présentes sur place, près de 170 prisonniers étaient alors détenus dans un centre carcéral situé dans l'enceinte de cette ancienne université, a-t-il ajouté.

Le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré que plus de 100 prisonniers de guerre avaient été tués au cours de ce raid aérien.

M. Griffiths a espéré que la coalition ouvrirait une enquête sur cet incident, et a souligné que le principe de responsabilité devait prévaloir dans le conflit.

Dhamar se trouve à environ 100 km au sud de Sanaa, la capitale du pays. Dhamar, Sanaa et plusieurs autres provinces du nord sont sous le contrôle des rebelles houthis depuis la fin de l'année 2014, date à laquelle les houthis ont contraint le président yéménite Abdrabbo Mansour Hadi et son gouvernement à l'exil.

Il y a plus de quatre ans, l'Arabie saoudite a pris la tête d'une coalition militaire arabe au Yémen pour lutter contre les houthis soutenus par l'Iran, ainsi que pour soutenir le gouvernement de M. Hadi, reconnu par la communauté internationale.

En décembre dernier, à Stockholm, les parties en conflit au Yémen ont accepté de négocier un accord d'échange de prisonniers et un retrait mutuel des troupes déployées à Hodeïda, une ville portuaire stratégique de la mer Rouge, quelques jours à peine après que les forces gouvernementales ont commencé à progresser dans la banlieue sud de la ville. Les deux parties n'ont toutefois pas réussi à mettre en œuvre cet accord jusqu'à présent.

 
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L'envoyé de l'ONU préoccupé par les frappes aériennes menées par les Saoudiens contre une prison au Yémen

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-09-04 à 05:25

NEW YORK (Nations Unies), 3 septembre (Xinhua) -- L'envoyé spécial des Nations Unies au Yémen, Martin Griffiths, a qualifié de "tragédie" la frappe aérienne lancée par la coalition dirigée par les Saoudiens sur une prison du Yémen, et a déclaré que le coût en vies humaines de cette guerre était insoutenable, a indiqué mardi Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

Selon M. Dujarric, des équipes de l'ONU au Yémen ont rapporté dimanche qu'un raid aérien avait touché les locaux d'une ancienne université communautaire de la banlieue nord de Dhamar, une région contrôlée par les rebelles houthis.

Selon des sources présentes sur place, près de 170 prisonniers étaient alors détenus dans un centre carcéral situé dans l'enceinte de cette ancienne université, a-t-il ajouté.

Le Comité international de la Croix-Rouge a déclaré que plus de 100 prisonniers de guerre avaient été tués au cours de ce raid aérien.

M. Griffiths a espéré que la coalition ouvrirait une enquête sur cet incident, et a souligné que le principe de responsabilité devait prévaloir dans le conflit.

Dhamar se trouve à environ 100 km au sud de Sanaa, la capitale du pays. Dhamar, Sanaa et plusieurs autres provinces du nord sont sous le contrôle des rebelles houthis depuis la fin de l'année 2014, date à laquelle les houthis ont contraint le président yéménite Abdrabbo Mansour Hadi et son gouvernement à l'exil.

Il y a plus de quatre ans, l'Arabie saoudite a pris la tête d'une coalition militaire arabe au Yémen pour lutter contre les houthis soutenus par l'Iran, ainsi que pour soutenir le gouvernement de M. Hadi, reconnu par la communauté internationale.

En décembre dernier, à Stockholm, les parties en conflit au Yémen ont accepté de négocier un accord d'échange de prisonniers et un retrait mutuel des troupes déployées à Hodeïda, une ville portuaire stratégique de la mer Rouge, quelques jours à peine après que les forces gouvernementales ont commencé à progresser dans la banlieue sud de la ville. Les deux parties n'ont toutefois pas réussi à mettre en œuvre cet accord jusqu'à présent.

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