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France : petite mobilisation des gilets jaunes en amont du "septembre noir" promis

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-09-01 à 18:05

PARIS, 1er septembre (Xinhua) -- Quelques centaines de gilets jaunes se sont à nouveau mobilisés samedi en France contre la politique du gouvernement et les violences policières. Après une trêve estivale, ce 42e samedi de mobilisation a été présenté comme un avant-goût d'un mois de septembre qu'ils prédisent très agité.

Après un été calme, marqué par de faibles mobilisations, les gilets jaunes ont effectué leur rentrée samedi lors de l'acte 42 du mouvement. A Paris, Bordeaux, Toulouse ou encore à Marseille, le mouvement s'est de nouveau mobilisé contre la politique du gouvernement, réclamant une hausse du salaire minimum et le référendum d'initiative citoyenne (RIC).

A Paris, le cortège est parti de la place Gambetta dans le XXe arrondissement, avant de se disperser dans le calme au pied du Sacré-Cœur à Montmartre. Outre le SMIC et le RIC, des thèmes relatifs au climat, aux retraites et à l'emploi ont été évoqués.

Même ambiance en province, notamment à Bordeaux et à Toulouse où des centaines de gilets jaunes ont défilé sans incidents, exigeant les mêmes revendications, sociales, fiscales, environnementales et de justice, ont rapporté les médias locaux.

L'acte 42 s'est aussi déroulé avec un cortège entre la frontière française et les abords du Palais des nations à Genève. Cette manifestation lancée par Priscillia Ludosky, l'une des premières figures des gilets jaunes, souhaitait dénoncer les violences policières et défendre le droit à manifester.

Après plus de huit mois de contestation, les gilets jaunes se disent toujours déterminés à poursuivre leur mouvement malgré l'essoufflement noté ces derniers mois, seuls les irréductibles ayant continué de manifester.

Sur les réseaux sociaux, leurs leaders ont promis un "septembre noir". "Gilet jaune, ce n'est pas fini, la rentrée arrive", a promis l'un d'eux, Eric Drouet, dans un message vidéo. Parmi les grandes dates annoncées figure la manifestation prévue le 21 septembre à Paris "contre le système, la destruction de la planète, la réforme des retraites et le mépris des élites".

L'un des gilets jaunes, Jack Miault, pense que la marche pour le climat attirera du monde le 21 septembre. "Il s'est passé beaucoup de choses pendant que les gens étaient en vacances cet été : le CETA qui est passé, les discussions sur le Mercosur, les retraites. Beaucoup de personnes ont besoin de se faire entendre", a-t-il dit samedi sur la chaîne RT France.

 
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France : petite mobilisation des gilets jaunes en amont du "septembre noir" promis

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-09-01 à 18:05

PARIS, 1er septembre (Xinhua) -- Quelques centaines de gilets jaunes se sont à nouveau mobilisés samedi en France contre la politique du gouvernement et les violences policières. Après une trêve estivale, ce 42e samedi de mobilisation a été présenté comme un avant-goût d'un mois de septembre qu'ils prédisent très agité.

Après un été calme, marqué par de faibles mobilisations, les gilets jaunes ont effectué leur rentrée samedi lors de l'acte 42 du mouvement. A Paris, Bordeaux, Toulouse ou encore à Marseille, le mouvement s'est de nouveau mobilisé contre la politique du gouvernement, réclamant une hausse du salaire minimum et le référendum d'initiative citoyenne (RIC).

A Paris, le cortège est parti de la place Gambetta dans le XXe arrondissement, avant de se disperser dans le calme au pied du Sacré-Cœur à Montmartre. Outre le SMIC et le RIC, des thèmes relatifs au climat, aux retraites et à l'emploi ont été évoqués.

Même ambiance en province, notamment à Bordeaux et à Toulouse où des centaines de gilets jaunes ont défilé sans incidents, exigeant les mêmes revendications, sociales, fiscales, environnementales et de justice, ont rapporté les médias locaux.

L'acte 42 s'est aussi déroulé avec un cortège entre la frontière française et les abords du Palais des nations à Genève. Cette manifestation lancée par Priscillia Ludosky, l'une des premières figures des gilets jaunes, souhaitait dénoncer les violences policières et défendre le droit à manifester.

Après plus de huit mois de contestation, les gilets jaunes se disent toujours déterminés à poursuivre leur mouvement malgré l'essoufflement noté ces derniers mois, seuls les irréductibles ayant continué de manifester.

Sur les réseaux sociaux, leurs leaders ont promis un "septembre noir". "Gilet jaune, ce n'est pas fini, la rentrée arrive", a promis l'un d'eux, Eric Drouet, dans un message vidéo. Parmi les grandes dates annoncées figure la manifestation prévue le 21 septembre à Paris "contre le système, la destruction de la planète, la réforme des retraites et le mépris des élites".

L'un des gilets jaunes, Jack Miault, pense que la marche pour le climat attirera du monde le 21 septembre. "Il s'est passé beaucoup de choses pendant que les gens étaient en vacances cet été : le CETA qui est passé, les discussions sur le Mercosur, les retraites. Beaucoup de personnes ont besoin de se faire entendre", a-t-il dit samedi sur la chaîne RT France.

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