french.xinhuanet.com
 

Le PIB de la France augmente de 0,3% au deuxième trimestre 2019 (INSEE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-08-29 à 21:05

PARIS, 29 août (Xinhua) -- Au deuxième trimestre 2019, le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé au même rythme qu'au trimestre précédent avec une hausse de 0,3%, selon les chiffres publiés ce jeudi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), révisant à la hausse (+0,1 point) sa précédente estimation.

Les dépenses de consommation des ménages se sont légèrement repliées (+0,2% après +0,3%) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) s'est accélérée (+0,9% après +0,5%).

La demande intérieure finale hors stocks a contribué à la croissance du PIB à hauteur de +0,4 point après +0,3 point au trimestre précédent, avec des importations en légère baisse (-0,2% après +1,1%) sous l'effet du repli des achats d'hydrocarbures, alors que les exportations sont restées stables (+0,0% après +0,1%).

Au total, la contribution du solde extérieur à la croissance du PIB a progressé de +0,1 point après -0,3 point au trimestre précédent, tandis que les variations de stocks ont eu une contribution négative (-0,2 point après +0,3 point).

Le revenu disponible brut (RDB) des ménages français a ralenti au deuxième trimestre (+0,3% après +1,0%) tout comme la masse salariale reçue par les ménages (+0,2% après +1,3%), par contrecoup des primes exceptionnelles versées par certaines entreprises au premier trimestre, précise l'INSEE.

Les prestations sociales en espèces ont également ralenti (+0,3% après +1,0%) après la mise en place au premier trimestre des mesures sur la prime d'activité. Les cotisations sociales à la charge des ménages ont crû à nouveau (+0,4% après -0,3%) après l'entrée en vigueur au trimestre précédent de l'exonération de cotisations à la charge des salariés sur les heures supplémentaires.

Au deuxième trimestre 2019, la consommation des ménages a augmenté (+0,2% après +0,3%) tandis que leur pouvoir d'achat a baissé. Par conséquent, le taux d'épargne des ménages a diminué même s'il reste à un niveau élevé, atteignant 14,9% après 15,3% au premier trimestre.

En parallèle, le besoin de financement des administrations publiques a baissé de 0,1 point : le déficit public s'est établi à 3,4% du PIB après 3,5%. Les recettes ont rebondi (+0,5% après -1,5%) et les cotisations sociales se sont redressées après la baisse de cotisations patronales au trimestre précédent.

Les impôts sur le revenu et le patrimoine ont progressé tandis que l'impôt sur les sociétés a moins baissé qu'au trimestre précédent. Le léger ralentissement des dépenses (+0,3% après +0,4%) est principalement dû à celui des prestations sociales, dynamiques au trimestre précédent avec la revalorisation de la prime d'activité.

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par email à xinhuanet_french@news.cn

Le PIB de la France augmente de 0,3% au deuxième trimestre 2019 (INSEE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-08-29 à 21:05

PARIS, 29 août (Xinhua) -- Au deuxième trimestre 2019, le produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé au même rythme qu'au trimestre précédent avec une hausse de 0,3%, selon les chiffres publiés ce jeudi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), révisant à la hausse (+0,1 point) sa précédente estimation.

Les dépenses de consommation des ménages se sont légèrement repliées (+0,2% après +0,3%) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) s'est accélérée (+0,9% après +0,5%).

La demande intérieure finale hors stocks a contribué à la croissance du PIB à hauteur de +0,4 point après +0,3 point au trimestre précédent, avec des importations en légère baisse (-0,2% après +1,1%) sous l'effet du repli des achats d'hydrocarbures, alors que les exportations sont restées stables (+0,0% après +0,1%).

Au total, la contribution du solde extérieur à la croissance du PIB a progressé de +0,1 point après -0,3 point au trimestre précédent, tandis que les variations de stocks ont eu une contribution négative (-0,2 point après +0,3 point).

Le revenu disponible brut (RDB) des ménages français a ralenti au deuxième trimestre (+0,3% après +1,0%) tout comme la masse salariale reçue par les ménages (+0,2% après +1,3%), par contrecoup des primes exceptionnelles versées par certaines entreprises au premier trimestre, précise l'INSEE.

Les prestations sociales en espèces ont également ralenti (+0,3% après +1,0%) après la mise en place au premier trimestre des mesures sur la prime d'activité. Les cotisations sociales à la charge des ménages ont crû à nouveau (+0,4% après -0,3%) après l'entrée en vigueur au trimestre précédent de l'exonération de cotisations à la charge des salariés sur les heures supplémentaires.

Au deuxième trimestre 2019, la consommation des ménages a augmenté (+0,2% après +0,3%) tandis que leur pouvoir d'achat a baissé. Par conséquent, le taux d'épargne des ménages a diminué même s'il reste à un niveau élevé, atteignant 14,9% après 15,3% au premier trimestre.

En parallèle, le besoin de financement des administrations publiques a baissé de 0,1 point : le déficit public s'est établi à 3,4% du PIB après 3,5%. Les recettes ont rebondi (+0,5% après -1,5%) et les cotisations sociales se sont redressées après la baisse de cotisations patronales au trimestre précédent.

Les impôts sur le revenu et le patrimoine ont progressé tandis que l'impôt sur les sociétés a moins baissé qu'au trimestre précédent. Le léger ralentissement des dépenses (+0,3% après +0,4%) est principalement dû à celui des prestations sociales, dynamiques au trimestre précédent avec la revalorisation de la prime d'activité.

010020070770000000000000011199231383486751