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Le HCR appelle au transfert d'enfants non accompagnés sur l'île grecque de Lesbos vers des abris sûrs

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-08-27 à 10:25

GENEVE, 26 août (Xinhua) -- Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s'est dit profondément attristé lundi par le décès d'un jeune Afghan de 15 ans lors d'une bagarre qui a éclaté la veille au centre de réception de Moria sur l'île grecque de Lesbos, appelant au transfert d'enfants non accompagnés vers des abris sûrs.

"J'ai été choqué d'apprendre la mort du garçon", a déclaré le représentant du HCR en Grèce, Philippe Leclerc.

Malgré l'intervention rapide des autorités et du personnel médical, l'enfant a été déclaré mort à l'hôpital Vostaneio de Mytilène, la principale ville portuaire de Lesbos. Outre le décès, deux autres garçons blessés ont été admis à l'hôpital, dont l'un a dû être opéré pour sauver sa vie, selon un communiqué de l'agence onusienne.

"Moria n'est pas l'endroit idéal pour les enfants qui sont seuls (...) Ils ont besoin de soins spéciaux dans des refuges désignés. Le gouvernement grec doit prendre des mesures urgentes pour que ces enfants soient transférés dans un endroit sûr et pour mettre fin à la surpopulation que l'on observe à Lesbos et dans d'autres îles", a souligné M. Leclerc.

Le HCR a expliqué que la zone de sécurité du Centre d'accueil et d'identification de Moria accueille près de 70 enfants non accompagnés, mais que plus de 500 autres garçons et filles sont hébergés dans diverses parties de l'établissement surpeuplé sans tuteur et exposés à l'exploitation et aux mauvais traitements. Certains d'entre eux sont hébergés chez des adultes inconnus.

Les frustrations et les tensions peuvent facilement déborder dans le centre de Moria qui accueille aujourd'hui plus de 8.500 réfugiés et migrants, soit quatre fois sa capacité, a fait remarquer l'agence onusienne.

Les enfants non accompagnés, en particulier, peuvent se trouver dans des conditions dangereuses pendant des mois en attendant un transfert autorisé dans un refuge approprié. Leur séjour prolongé dans des conditions aussi difficiles affecte encore plus leur psychologie et leur bien-être, a-t-elle poursuivi.

Près de 2.000 réfugiés et migrants sont arrivés par mer en Grèce entre le 12 et le 18 août, ce qui porte à 21.947 le nombre d'entrées cette année, selon les chiffres de l'ONU.

 
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Le HCR appelle au transfert d'enfants non accompagnés sur l'île grecque de Lesbos vers des abris sûrs

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-08-27 à 10:25

GENEVE, 26 août (Xinhua) -- Le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s'est dit profondément attristé lundi par le décès d'un jeune Afghan de 15 ans lors d'une bagarre qui a éclaté la veille au centre de réception de Moria sur l'île grecque de Lesbos, appelant au transfert d'enfants non accompagnés vers des abris sûrs.

"J'ai été choqué d'apprendre la mort du garçon", a déclaré le représentant du HCR en Grèce, Philippe Leclerc.

Malgré l'intervention rapide des autorités et du personnel médical, l'enfant a été déclaré mort à l'hôpital Vostaneio de Mytilène, la principale ville portuaire de Lesbos. Outre le décès, deux autres garçons blessés ont été admis à l'hôpital, dont l'un a dû être opéré pour sauver sa vie, selon un communiqué de l'agence onusienne.

"Moria n'est pas l'endroit idéal pour les enfants qui sont seuls (...) Ils ont besoin de soins spéciaux dans des refuges désignés. Le gouvernement grec doit prendre des mesures urgentes pour que ces enfants soient transférés dans un endroit sûr et pour mettre fin à la surpopulation que l'on observe à Lesbos et dans d'autres îles", a souligné M. Leclerc.

Le HCR a expliqué que la zone de sécurité du Centre d'accueil et d'identification de Moria accueille près de 70 enfants non accompagnés, mais que plus de 500 autres garçons et filles sont hébergés dans diverses parties de l'établissement surpeuplé sans tuteur et exposés à l'exploitation et aux mauvais traitements. Certains d'entre eux sont hébergés chez des adultes inconnus.

Les frustrations et les tensions peuvent facilement déborder dans le centre de Moria qui accueille aujourd'hui plus de 8.500 réfugiés et migrants, soit quatre fois sa capacité, a fait remarquer l'agence onusienne.

Les enfants non accompagnés, en particulier, peuvent se trouver dans des conditions dangereuses pendant des mois en attendant un transfert autorisé dans un refuge approprié. Leur séjour prolongé dans des conditions aussi difficiles affecte encore plus leur psychologie et leur bien-être, a-t-elle poursuivi.

Près de 2.000 réfugiés et migrants sont arrivés par mer en Grèce entre le 12 et le 18 août, ce qui porte à 21.947 le nombre d'entrées cette année, selon les chiffres de l'ONU.

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