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French.xinhuanet.com | Publié le 2019-08-16 à 23:11
TEHERAN, 16 août (Xinhua) -- Le ministère iranien des Affaires étrangères a démenti vendredi avoir donné des garanties en échange de la libération du pétrolier Grace 1, retenu depuis le 4 juillet à Gibraltar, avant d'être autorisé jeudi à repartir.
"L'Iran n'a donné aucune garantie que le navire n'irait pas en Syrie, car dès le début (...), nous avions dit que la Syrie n'était pas sa destination", a indiqué le porte-parole du ministère, Abbas Moussavi.
Le bâtiment avait été arraisonné par la Royal Navy en Méditerranée sous l'accusation de vouloir transporter du pétrole en Syrie, ce qui a été jugé contraire au régime de sanctions de l'Union européenne.
La presse occidentale a rapporté jeudi que le chef de l'exécutif de Gibraltar, Fabian Picardo, avait autorisé le départ du Grace 1 après avoir reçu "des assurances écrites formelles" qu'il ne déchargerait pas sa cargaison en Syrie.
Pour M. Moussavi, le fait que Gibraltar évoque ces garanties sert à masquer l'humiliation provoquée par cet "acte de piraterie".
Le même jour, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a tweeté que cette détention était "à 100% illégale".