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French.xinhuanet.com | Publié le 2019-08-08 à 06:31
DJIBOUTI, 7 août (Xinhua) -- Djibouti compte réduire, à court terme, l'utilisation d'amalgame dentaire et parvenir à une élimination du mercure dans la dentisterie d'ici 2020, et ce, à commencer par les enfants, les femmes enceintes et les mères allaitantes, pour prévenir les intoxications liées au mercure dentaire et autres produits contenant des composantes de ce métal.
Le ministère djiboutien de l'Environnement a clôturé mercredi un atelier de réflexion en ce sens qui a regroupé durant trois jours des responsables de différents départements ministériels, dont le ministère de la Santé, des universitaires, des chercheurs et d'autres experts nationaux et étrangers ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile.
Financé par le Fonds pour l'environnement mondial (FME) et exécuté avec le soutien du Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), ce projet vise à définir des stratégies et des méthodes de gestion rationnelle du mercure pour permettre à Djibouti de se conformer pleinement aux obligations et dispositions de la convention de Minamata sur le mercure.
Cet atelier a permis par ailleurs à l'ensemble des parties prenantes liées à cette thématique de présenter et partager les dernières informations relatives au mercure pour définir le rôle de chacun dans cette nouvelle stratégie d'élimination de produits contenant du mercure d'ici 2020 en République de Djibouti.
Djibouti, qui a été l'un des premiers pays à ratifier la convention de Minamata sur le Mercure en 2014, ne peut que s'engager à appliquer les principes édictés par cette convention, notamment à réduire au minimum le risque engendré par le mercure.
Adoptée en octobre 2013 à Kumamoto (Japon), la convention de Minamata est un traité mondial sur le mercure qui vise à protéger la santé humaine et l'environnement contre les effets néfastes de ce métal naturellement présent dans l'environnement et employé dans un grand nombre de produits de notre quotidien.
La convention prévoit notamment d'interdire les nouvelles mines de mercure, d'éliminer progressivement les mines existantes, de réduire les émissions et l'utilisation du mercure, y compris dans les amalgames dentaires. Elle est signée actuellement par 128 pays.