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Les conflits et les changements climatiques contribuent à l'essor du trafic d'êtres humain, selon le chef de l'ONU

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-31 à 04:33

NEW YORK (Nations unies), 30 juillet (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a souligné mardi que les conflits et les changements climatiques faisaient partie des facteurs contribuant à l'essor du trafic d'êtres humains.

A l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la traite d'êtres humains le 30 juillet, le secrétaire général de l'ONU a déclaré dans son message que "la traite d'êtres humains est un crime odieux qui n'épargne aucune région du monde".

Selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), environ 72% des victimes recensées sont des femmes et des filles, et le pourcentage d'enfants a plus que doublé entre 2004 et 2016.

"Dans la majorité des cas signalés, les victimes sont destinées à l'exploitation sexuelle ; on compte aussi de nombreux cas de traite à des fins de travail forcé, de recrutement d'enfants soldats et d'autres formes d'exploitation et d'atteintes", précise M. Guterres dans ce message.

Un grand nombre des personnes tombées aux mains de ces trafiquants sont des migrants, y compris des réfugiés et des demandeurs d'asile qui ont quitté leur pays d'origine pour différentes raisons.

Qualifiant les conflits armés, les déplacements, les changements climatiques, les catastrophes naturelles et la pauvreté de facteurs qui exacerbent la vulnérabilité et le désespoir permettant à la traite de prospérer, le chef de l'ONU a souligné que les migrants étaient pris pour cible.

"Des milliers de personnes sont mortes en mer, dans le désert et dans des centres de détention aux mains de trafiquants et de passeurs pratiquant un commerce aussi abominable qu'impitoyable", a-t-il poursuivi.

Evoquant la nécessité d'intensifier la protection des plus vulnérables, M. Guterres a estimé que la plupart des pays ont adopté les lois nécessaires, mais "[qu']il reste encore beaucoup à faire pour traduire en justice les membres des réseaux de trafiquants transnationaux et, par-dessus tout, faire en sorte que les victimes soient recensées et puissent accéder à la protection et aux services dont elles ont besoin".

 
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Les conflits et les changements climatiques contribuent à l'essor du trafic d'êtres humain, selon le chef de l'ONU

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-31 à 04:33

NEW YORK (Nations unies), 30 juillet (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a souligné mardi que les conflits et les changements climatiques faisaient partie des facteurs contribuant à l'essor du trafic d'êtres humains.

A l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la traite d'êtres humains le 30 juillet, le secrétaire général de l'ONU a déclaré dans son message que "la traite d'êtres humains est un crime odieux qui n'épargne aucune région du monde".

Selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), environ 72% des victimes recensées sont des femmes et des filles, et le pourcentage d'enfants a plus que doublé entre 2004 et 2016.

"Dans la majorité des cas signalés, les victimes sont destinées à l'exploitation sexuelle ; on compte aussi de nombreux cas de traite à des fins de travail forcé, de recrutement d'enfants soldats et d'autres formes d'exploitation et d'atteintes", précise M. Guterres dans ce message.

Un grand nombre des personnes tombées aux mains de ces trafiquants sont des migrants, y compris des réfugiés et des demandeurs d'asile qui ont quitté leur pays d'origine pour différentes raisons.

Qualifiant les conflits armés, les déplacements, les changements climatiques, les catastrophes naturelles et la pauvreté de facteurs qui exacerbent la vulnérabilité et le désespoir permettant à la traite de prospérer, le chef de l'ONU a souligné que les migrants étaient pris pour cible.

"Des milliers de personnes sont mortes en mer, dans le désert et dans des centres de détention aux mains de trafiquants et de passeurs pratiquant un commerce aussi abominable qu'impitoyable", a-t-il poursuivi.

Evoquant la nécessité d'intensifier la protection des plus vulnérables, M. Guterres a estimé que la plupart des pays ont adopté les lois nécessaires, mais "[qu']il reste encore beaucoup à faire pour traduire en justice les membres des réseaux de trafiquants transnationaux et, par-dessus tout, faire en sorte que les victimes soient recensées et puissent accéder à la protection et aux services dont elles ont besoin".

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