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L'ONU déplore le manque de signe d'apaisement en Libye

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-30 à 12:33

NEW YORK (Nations Unies), 29 juillet (Xinhua) -- "Le conflit armé en Libye ne montre aucun signe d'apaisement", a déploré Ghassan Salamé, le représentant spécial et chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), qui s'exprimait devant les membres du Conseil par visioconférence depuis Tripoli.

Ignorant les appels à la désescalade, les parties au conflit libyen ont intensifié leurs campagnes aériennes, avec des frappes ciblées menées par des avions et des drones armés, a constaté M. Salamé.

Selon le représentant spécial, la guerre autour de Tripoli, qui a débuté en avril, a déjà fait près de 1.100 morts, dont 106 civils, et des centaines de milliers de personnes ont dû fuir leur maison dans la capitale et aux alentours en raison des combats.

Le conflit en Libye ne se limite pas à Tripoli. Le gouvernement d'union nationale a lancé vendredi pour la première fois une attaque aérienne contre une base de l'Armée de libération libyenne à Jufra.

Les forces du général Khalifa Haftar ont lancé samedi des frappes aériennes contre une base aérienne du gouvernement du Premier Ministre Serraj à Misrata.

M. Salamé a également fait état d'une hausse du recrutement et de l'utilisation de mercenaires étrangers en Libye, parallèlement à l'utilisation croissante d'armes lourdes et d'attaques au sol.

"Les parties croient toujours qu'elles peuvent atteindre leurs objectifs par des moyens militaires", a regretté l'envoyé de l'ONU, estimant que "le présent et l'avenir de la Libye ne doivent pas être pris en otage par les parties belligérantes".

 
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L'ONU déplore le manque de signe d'apaisement en Libye

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-30 à 12:33

NEW YORK (Nations Unies), 29 juillet (Xinhua) -- "Le conflit armé en Libye ne montre aucun signe d'apaisement", a déploré Ghassan Salamé, le représentant spécial et chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), qui s'exprimait devant les membres du Conseil par visioconférence depuis Tripoli.

Ignorant les appels à la désescalade, les parties au conflit libyen ont intensifié leurs campagnes aériennes, avec des frappes ciblées menées par des avions et des drones armés, a constaté M. Salamé.

Selon le représentant spécial, la guerre autour de Tripoli, qui a débuté en avril, a déjà fait près de 1.100 morts, dont 106 civils, et des centaines de milliers de personnes ont dû fuir leur maison dans la capitale et aux alentours en raison des combats.

Le conflit en Libye ne se limite pas à Tripoli. Le gouvernement d'union nationale a lancé vendredi pour la première fois une attaque aérienne contre une base de l'Armée de libération libyenne à Jufra.

Les forces du général Khalifa Haftar ont lancé samedi des frappes aériennes contre une base aérienne du gouvernement du Premier Ministre Serraj à Misrata.

M. Salamé a également fait état d'une hausse du recrutement et de l'utilisation de mercenaires étrangers en Libye, parallèlement à l'utilisation croissante d'armes lourdes et d'attaques au sol.

"Les parties croient toujours qu'elles peuvent atteindre leurs objectifs par des moyens militaires", a regretté l'envoyé de l'ONU, estimant que "le présent et l'avenir de la Libye ne doivent pas être pris en otage par les parties belligérantes".

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