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Yémen : l'ONU met en garde contre la "perspective effrayante" d'une guerre régionale

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-19 à 11:10

NEW YORK (Nations Unies), 18 juillet (Xinhua) -- L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen Martin Griffiths a mis en garde jeudi le Conseil de sécurité sur la "perspective effrayante" d'une guerre régionale alors que la situation humanitaire dans le pays reste critique.

"Nous sommes confrontés à un moment crucial pour le destin de cette guerre. Et nous devons maintenant réfléchir ensemble aux réalités et aux opportunités qui définissent nos chances de faire avancer la paix", a alerté M. Griffiths.

L'émissaire s'est félicité de la rencontre des parties yéménites à Hodeïda plus tôt cette semaine dans le cadre du Comité de coordination du redéploiement. Les progrès réalisés à Hodeïda permettront aux parties de travailler ensemble, qu'il s'agisse de la surveillance tripartite, de la perception des recettes ou d'évaluations communes des violations possibles du cessez-le-feu, a dit M. Griffiths qui espère également que ces progrès permettront "enfin de nous concentrer sur le processus politique" avant la fin de l'été.

Mais "le Yémen (...) se trouve près des lignes de front d'une tragédie potentielle résultant des tensions dans la région", a-t-il prévenu, soulignant que le pays n'a aucun intérêt à "se laisser entraîner dans une guerre régionale" et que toutes les parties devraient renoncer toute action qui le mènerait dans cette direction.

Sur le plan humanitaire, la situation au Yémen n'a pas changé. "Comme je l'ai dit le mois dernier, les conditions de vie de la plupart des habitants du Yémen se détériorent et ne s'améliorent pas", s'est déploré Mark Lowcock, le chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

Depuis le mois de juin, plus de 120.000 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers en raison de la poursuite des combats, a révélé M. Lowcock, déplorant les obstacles continus à l'acheminement de l'aide humanitaire et le fait que cette dernière ne soit financée qu'à hauteur de 34%.

 
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Yémen : l'ONU met en garde contre la "perspective effrayante" d'une guerre régionale

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-19 à 11:10

NEW YORK (Nations Unies), 18 juillet (Xinhua) -- L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen Martin Griffiths a mis en garde jeudi le Conseil de sécurité sur la "perspective effrayante" d'une guerre régionale alors que la situation humanitaire dans le pays reste critique.

"Nous sommes confrontés à un moment crucial pour le destin de cette guerre. Et nous devons maintenant réfléchir ensemble aux réalités et aux opportunités qui définissent nos chances de faire avancer la paix", a alerté M. Griffiths.

L'émissaire s'est félicité de la rencontre des parties yéménites à Hodeïda plus tôt cette semaine dans le cadre du Comité de coordination du redéploiement. Les progrès réalisés à Hodeïda permettront aux parties de travailler ensemble, qu'il s'agisse de la surveillance tripartite, de la perception des recettes ou d'évaluations communes des violations possibles du cessez-le-feu, a dit M. Griffiths qui espère également que ces progrès permettront "enfin de nous concentrer sur le processus politique" avant la fin de l'été.

Mais "le Yémen (...) se trouve près des lignes de front d'une tragédie potentielle résultant des tensions dans la région", a-t-il prévenu, soulignant que le pays n'a aucun intérêt à "se laisser entraîner dans une guerre régionale" et que toutes les parties devraient renoncer toute action qui le mènerait dans cette direction.

Sur le plan humanitaire, la situation au Yémen n'a pas changé. "Comme je l'ai dit le mois dernier, les conditions de vie de la plupart des habitants du Yémen se détériorent et ne s'améliorent pas", s'est déploré Mark Lowcock, le chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).

Depuis le mois de juin, plus de 120.000 personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers en raison de la poursuite des combats, a révélé M. Lowcock, déplorant les obstacles continus à l'acheminement de l'aide humanitaire et le fait que cette dernière ne soit financée qu'à hauteur de 34%.

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