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Washington ne vendra plus ses F-35 à Ankara suite à la livraison du S-400 russe

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-17 à 14:10

WASHINGTON, 16 juillet (Xinhua) -- Les Etats-Unis annuleront la vente de leurs chasseurs F-35 à la Turquie en représailles à l'achat par Ankara du système de défense russe S-400, a déclaré mardi le président américain Donald Trump aux médias à la Maison Blanche.

Il a également reproché à l'administration Obama d'avoir refusé la vente du système de missiles américain Patriot à Ankara, ce qui a finalement conduit à l'achat du système russe S-400 par la Turquie.

Cependant, le Pentagone a réfuté depuis longtemps l'allégation selon laquelle la Turquie a acheté le S-400 parce qu'elle ne parvenait pas à trouver un système de défense aérienne alternatif.

"Nous leur avons à plusieurs reprises fait des offres pour le Patriot à un forfait plus avantageux que celui proposé aux autres pays, et ils les ont quand même déclinées", avait fait savoir la semaine dernière Katie Wheelbarger, secrétaire adjointe à la Défense pour les affaires de sécurité internationale.

Mark Esper, qui a été nommé ministre de la Défense lundi par le président, a réaffirmé mardi qu'Ankara pourrait acquérir soit le S-400, soit le F-35, mais pas les deux.

"Ils sont depuis longtemps un allié de l'OTAN très compétent, mais ils ont pris une décision mauvaise et décevante sur le S-400", a noté M. Esper en témoignant devant la Commission des services armés du Sénat.

Vendredi dernier, le premier lot de missiles sol-air russes S-400 a été livré à Ankara. Les Etats-Unis avaient fait valoir que le système S-400 installé sur le territoire turc pourrait servir à obtenir des renseignements précieux sur les caractéristiques techniques des avions furtifs F-35 américains qu'Ankara, qui faisait partie du consortium fabriquant ces appareils, envisage d'acquérir.

Outre l'expulsion de la Turquie du consortium fabriquant les F-35, les Etats-Unis avaient menacé d'imposer des sanctions contre la Turquie.

Ankara, qui n'a pas fait montre de vouloir reculer, a insisté sur le fait que le choix de ses équipements militaires relève de la souveraineté nationale et ne vise aucun pays tiers.

En décembre 2017, Ankara et Moscou ont signé un accord d'une valeur de 2,5 milliards de dollars pour la vente de deux batteries de S-400, le système de défense aérienne le plus avancé de la Russie. La Turquie est le premier Etat membre de l'OTAN à en faire l'acquisition.

 
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Washington ne vendra plus ses F-35 à Ankara suite à la livraison du S-400 russe

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-17 à 14:10

WASHINGTON, 16 juillet (Xinhua) -- Les Etats-Unis annuleront la vente de leurs chasseurs F-35 à la Turquie en représailles à l'achat par Ankara du système de défense russe S-400, a déclaré mardi le président américain Donald Trump aux médias à la Maison Blanche.

Il a également reproché à l'administration Obama d'avoir refusé la vente du système de missiles américain Patriot à Ankara, ce qui a finalement conduit à l'achat du système russe S-400 par la Turquie.

Cependant, le Pentagone a réfuté depuis longtemps l'allégation selon laquelle la Turquie a acheté le S-400 parce qu'elle ne parvenait pas à trouver un système de défense aérienne alternatif.

"Nous leur avons à plusieurs reprises fait des offres pour le Patriot à un forfait plus avantageux que celui proposé aux autres pays, et ils les ont quand même déclinées", avait fait savoir la semaine dernière Katie Wheelbarger, secrétaire adjointe à la Défense pour les affaires de sécurité internationale.

Mark Esper, qui a été nommé ministre de la Défense lundi par le président, a réaffirmé mardi qu'Ankara pourrait acquérir soit le S-400, soit le F-35, mais pas les deux.

"Ils sont depuis longtemps un allié de l'OTAN très compétent, mais ils ont pris une décision mauvaise et décevante sur le S-400", a noté M. Esper en témoignant devant la Commission des services armés du Sénat.

Vendredi dernier, le premier lot de missiles sol-air russes S-400 a été livré à Ankara. Les Etats-Unis avaient fait valoir que le système S-400 installé sur le territoire turc pourrait servir à obtenir des renseignements précieux sur les caractéristiques techniques des avions furtifs F-35 américains qu'Ankara, qui faisait partie du consortium fabriquant ces appareils, envisage d'acquérir.

Outre l'expulsion de la Turquie du consortium fabriquant les F-35, les Etats-Unis avaient menacé d'imposer des sanctions contre la Turquie.

Ankara, qui n'a pas fait montre de vouloir reculer, a insisté sur le fait que le choix de ses équipements militaires relève de la souveraineté nationale et ne vise aucun pays tiers.

En décembre 2017, Ankara et Moscou ont signé un accord d'une valeur de 2,5 milliards de dollars pour la vente de deux batteries de S-400, le système de défense aérienne le plus avancé de la Russie. La Turquie est le premier Etat membre de l'OTAN à en faire l'acquisition.

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