WASHINGTON, 14 juillet (Xinhua) -- Après avoir créé des tensions pendant des mois, les opérations menées dimanche par le gouvernement américain visant à expulser environ 2.000 immigrants sans papiers s'annonçaient plus réduites que prévues.

Les médias locaux, citant des responsables gouvernementaux, ont rapporté que ces opérations avaient débuté dans l'après-midi, alors que des associations de défense des droits civils ont noté n'avoir pas vu d'opération d'importance dans les villes ciblées.

Les services de l'immigration et des douanes (Immigration and Customs Enforcement, ICE) avaient précédemment désigné comme cibles dix métropoles, à savoir Atlanta, Baltimore, Chicago, Denver, Houston, Los Angeles, Miami, New York, San Francisco et La Nouvelle-Orléans, cette dernière ayant ensuite été retirée de la liste en raison du passage de l'ouragan Barry.

Selon le Wall Street Journal, les agents de l'ICE, faute de présenter de mandats, ont été rejetés par les habitants dans deux quartiers de New York.

"Dans l'ensemble, c'est tranquille", a estimé Cara Yi, porte-parole de la Coalition pour les droits des immigrés et des réfugiés de l'Illinois.

Les responsables de l'ICE ont refusé de donner des détails sur ces opérations.

Celles-ci font partie des efforts de l'administration Trump visant à résoudre la question des sans papiers aux Etats-Unis. L'ICE a expliqué qu'elles visaient les clandestins dont la justice a ordonné l'expulsion.

Ces opérations sont largement critiquées par les démocrates et les associations de défense des droits civils, selon qui d'éventuelles arrestations pourraient constituer une violations de droits.