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L'Equateur nie avoir espionné Assange à son ambassade à Londres

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-11 à 14:10

QUITO, 11 juillet (Xinhua) -- L'Equateur a de nouveau démenti mercredi avoir espionné le fondateur de WikiLeaks Julian Assange lors de son séjour de sept ans à l'ambassade d'Equateur au Royaume-Uni.

"Nous en avions déjà parlé en mai, lorsque les nouvelles (comme quoi M. Assange aurait été espionné) ont été publiées pour la première fois", a dit le ministère équatorien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Ce démenti fait suite à de nouvelles allégations selon lesquelles l'activiste avait été espionné alors qu'il résidait à l'ambassade d'Equateur.

Le quotidien espagnol El Pais a rapporté mardi que la société de sécurité privée espagnole Undercover Global, engagée par le gouvernement équatorien pour protéger son ambassade, surveillait M. Assange 24 heures sur 24.

La compagnie possède des enregistrements audio et vidéo des rencontres entre M. Assange et ses avocats, au cours desquelles ils ont discuté de ses problèmes juridiques et sa stratégie de défense, a précisé le quotidien.

Le ministère équatorien des Affaires étrangères a déclaré qu'il n'était nullement tenu de répondre à des allégations sans fondement, soulignant que c'était M. Assange qui avait enfreint les règles de l'ambassade.

"Le ministère se doit de rappeler au public que le vol ou le piratage de données sur Internet sont des actions interdites par la loi équatorienne ainsi que les traités internationaux", a signalé le gouvernement.

M. Assange est resté bloqué dans l'ambassade équatorienne au Royaume-Uni après que le pays lui avait accordé l'asile politique en 2012, qui lui avait été retiré en avril dernier en raison de son comportement en ligne. Il avait ensuite été arrêté par des agents britanniques.

Le ministère équatorien des Affaires étrangères a également déclaré avoir écrit aux sociétés de sécurité qui protégeaient l'ambassade "pour leur rappeler qu'elles avaient signé des accords de confidentialité" et les conséquences d'une violation de ces accords.

M. Assange purge actuellement une peine de cinquante semaines dans une prison britannique pour avoir enfreint les conditions de sa liberté provisoire lorsqu'il s'est présenté à l'ambassade équatorienne pour y demander l'asile.

Il était recherché à l'époque pour des faits de viol et d'agression sexuelle, bien qu'il nie toute implication.

 
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L'Equateur nie avoir espionné Assange à son ambassade à Londres

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-07-11 à 14:10

QUITO, 11 juillet (Xinhua) -- L'Equateur a de nouveau démenti mercredi avoir espionné le fondateur de WikiLeaks Julian Assange lors de son séjour de sept ans à l'ambassade d'Equateur au Royaume-Uni.

"Nous en avions déjà parlé en mai, lorsque les nouvelles (comme quoi M. Assange aurait été espionné) ont été publiées pour la première fois", a dit le ministère équatorien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Ce démenti fait suite à de nouvelles allégations selon lesquelles l'activiste avait été espionné alors qu'il résidait à l'ambassade d'Equateur.

Le quotidien espagnol El Pais a rapporté mardi que la société de sécurité privée espagnole Undercover Global, engagée par le gouvernement équatorien pour protéger son ambassade, surveillait M. Assange 24 heures sur 24.

La compagnie possède des enregistrements audio et vidéo des rencontres entre M. Assange et ses avocats, au cours desquelles ils ont discuté de ses problèmes juridiques et sa stratégie de défense, a précisé le quotidien.

Le ministère équatorien des Affaires étrangères a déclaré qu'il n'était nullement tenu de répondre à des allégations sans fondement, soulignant que c'était M. Assange qui avait enfreint les règles de l'ambassade.

"Le ministère se doit de rappeler au public que le vol ou le piratage de données sur Internet sont des actions interdites par la loi équatorienne ainsi que les traités internationaux", a signalé le gouvernement.

M. Assange est resté bloqué dans l'ambassade équatorienne au Royaume-Uni après que le pays lui avait accordé l'asile politique en 2012, qui lui avait été retiré en avril dernier en raison de son comportement en ligne. Il avait ensuite été arrêté par des agents britanniques.

Le ministère équatorien des Affaires étrangères a également déclaré avoir écrit aux sociétés de sécurité qui protégeaient l'ambassade "pour leur rappeler qu'elles avaient signé des accords de confidentialité" et les conséquences d'une violation de ces accords.

M. Assange purge actuellement une peine de cinquante semaines dans une prison britannique pour avoir enfreint les conditions de sa liberté provisoire lorsqu'il s'est présenté à l'ambassade équatorienne pour y demander l'asile.

Il était recherché à l'époque pour des faits de viol et d'agression sexuelle, bien qu'il nie toute implication.

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