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Pas de sommet prévu entre Moon et Abe lors du sommet du G20 (présidence sud-coréenne)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-25 à 17:06

SEOUL, 25 juin (Xinhua) -- Il n'y a pas de sommet prévu entre les dirigeants de la Corée du Sud et du Japon lors du sommet du Groupe des 20 (G20) à Osaka, au Japon, a annoncé mardi la Maison Bleue, la présidence sud-coréenne.

La rencontre entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le Premier ministre japonais Shinzo Abe n'aura pas lieu lors du sommet du G20 prévu vendredi et samedi à Osaka, ont indiqué les médias locaux citant un responsable de la Maison Bleue s'exprimant sous couvert d'anonymat.

Ce responsable a noté que le Japon ne semblait pas prêt à cette rencontre, précisant que Tokyo n'avait pas répondu à l'offre émise en ce sens par Séoul, qui s'y déclare pour sa part toujours disposé.

Le responsable de la Maison Bleue a ajouté que si la partie japonaise voulait un sommet bilatéral lors du sommet du G20, M. Moon se tiendrait toujours prêt à rencontrer M. Abe sur place.

Les relations entre Séoul et Tokyo restent tendues depuis que, l'année dernière, le Japon a protesté contre une ordonnance de la Cour suprême sud-coréenne, exigeant du géant japonais de l'acier Nippon Steel & Sumitomo Metal (NSSM) qu'il dédommageât les travailleurs employés de force lors de la Seconde Guerre mondiale.

Des victimes sud-coréennes supplémentaires ont intenté des procès contre d'autres sociétés japonaises dont Nachi-Fujikoshi et Mitsubishi Materials, disant qu'elles-mêmes ou des membres de famille avaient subi la pratique du travail forcé.

Les historiens sud-coréens ont estimé qu'au moins 700.000 jeunes Coréens avaient été forcés à travailler sans dédommagement pour des sociétés nippones durant la colonisation japonaise de la péninsule coréenne entre 1910 et 1945.

Le Japon prétend pour sa part que les dossiers de compensation ont été résolus via l'accord de 1965, qui a normalisé les liens diplomatiques entre la Corée du Sud et le Japon. Mais Séoul soutient que l'accord ne concerne pas les droits des individus à une compensation.

 
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Pas de sommet prévu entre Moon et Abe lors du sommet du G20 (présidence sud-coréenne)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-25 à 17:06

SEOUL, 25 juin (Xinhua) -- Il n'y a pas de sommet prévu entre les dirigeants de la Corée du Sud et du Japon lors du sommet du Groupe des 20 (G20) à Osaka, au Japon, a annoncé mardi la Maison Bleue, la présidence sud-coréenne.

La rencontre entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le Premier ministre japonais Shinzo Abe n'aura pas lieu lors du sommet du G20 prévu vendredi et samedi à Osaka, ont indiqué les médias locaux citant un responsable de la Maison Bleue s'exprimant sous couvert d'anonymat.

Ce responsable a noté que le Japon ne semblait pas prêt à cette rencontre, précisant que Tokyo n'avait pas répondu à l'offre émise en ce sens par Séoul, qui s'y déclare pour sa part toujours disposé.

Le responsable de la Maison Bleue a ajouté que si la partie japonaise voulait un sommet bilatéral lors du sommet du G20, M. Moon se tiendrait toujours prêt à rencontrer M. Abe sur place.

Les relations entre Séoul et Tokyo restent tendues depuis que, l'année dernière, le Japon a protesté contre une ordonnance de la Cour suprême sud-coréenne, exigeant du géant japonais de l'acier Nippon Steel & Sumitomo Metal (NSSM) qu'il dédommageât les travailleurs employés de force lors de la Seconde Guerre mondiale.

Des victimes sud-coréennes supplémentaires ont intenté des procès contre d'autres sociétés japonaises dont Nachi-Fujikoshi et Mitsubishi Materials, disant qu'elles-mêmes ou des membres de famille avaient subi la pratique du travail forcé.

Les historiens sud-coréens ont estimé qu'au moins 700.000 jeunes Coréens avaient été forcés à travailler sans dédommagement pour des sociétés nippones durant la colonisation japonaise de la péninsule coréenne entre 1910 et 1945.

Le Japon prétend pour sa part que les dossiers de compensation ont été résolus via l'accord de 1965, qui a normalisé les liens diplomatiques entre la Corée du Sud et le Japon. Mais Séoul soutient que l'accord ne concerne pas les droits des individus à une compensation.

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