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L'industrie américaine de l'éthanol espère une résolution rapide des tensions commerciales avec la Chine

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-24 à 12:26

DES MOINES (Etats-Unis), 23 juin (Xinhua) -- L'industrie américaine de l'éthanol espère voir une solution rapide aux tensions commerciales actuelles entre la Chine et les Etats-Unis afin de gagner une grande part du marché asiatique en plein essor, selon des experts du secteur.

"Nous aimerions nous développer sur le marché (chinois) et être un fournisseur majeur", confie ainsi Nick Bowdish, PDG d'Elite Octane, interrogé par Xinhua dans son usine d'éthanol à Atlantic City, une petite ville de l'Iowa, un Etat du centre-nord des Etats-Unis.

L'éthanol, un type d'alcool produit à partir de végétaux, est souvent mélangé à de l'essence pour en faire un biocarburant tel l'E10, un mélange de 10% d'éthanol et 90% d'essence. On a prouvé qu'il était capable de réduire considérablement la pollution atmosphérique due aux émissions des véhicules.

Elite Octane, une société privée créée en 2018, produit chaque année 567 millions de litres d'éthanol à partir de 50 millions de boisseaux de maïs (127.000 tonnes), précise M. Bowdish.

Les Etats-Unis se distinguent comme l'un des principaux producteurs et consommateurs d'éthanol au monde. Pour Nick Bowdish, la Chine a été un "marché formidable" pour l'éthanol américain ces dernières années d'autant que ce pays a intensifié ses efforts pour promouvoir les énergies propres.

En septembre 2017, la Chine a ainsi annoncé un plan national d'utilisation d'E10 d'ici 2020, qui nécessite une quantité considérable d'importations.

Rodney Williamson, directeur recherche et développement (R&D) au Bureau de promotion du maïs de l'Iowa, partage l'avis de M. Bowdish. Dans un entretien accordé fin avril à Xinhua dans son bureau à Johnston, il a souligné que le plan ambitieux de la Chine allait y augmenter la consommation d'éthanol de façon significative et créer un marché pour l'éthanol américain.

La Chine a importé plus d'un milliard de litres d'éthanol américain entre 2015 et début 2018 avant les frictions commerciales avec la Chine, lesquelles ont entraîné une suspension de ce commerce, selon le bureau des statistiques du ministère américain de l'Energie.

L'année écoulée "n'a pas été ce qu'on voulait des relations commerciales entre nos deux pays", déplore M. Bowdish. "Je pense qu'aucun de nous n'en paie le prix seul".

Il souhaite qu'un accord commercial soit conclu dès que possible entre les deux pays, tout, simplement parce que "le commerce est une bonne chose" qui conduit à des résultats mutuellement bénéfiques.

Selon M. Williamson, ces exportations d'éthanol offrent aux producteurs américains de maïs un marché plus important. "Notre objectif est d'essayer d'ouvrir des portes, d'ouvrir des marchés, de créer l'opportunité pour les agriculteurs d'échanger leurs produits de base", dit-il.

"Nous pensons qu'il y a un avantage mutuel dans le commerce avec la Chine, et nous espérons qu'il y aura un accord" entre Beijing et Washington, conclut-il.

 
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L'industrie américaine de l'éthanol espère une résolution rapide des tensions commerciales avec la Chine

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-24 à 12:26

DES MOINES (Etats-Unis), 23 juin (Xinhua) -- L'industrie américaine de l'éthanol espère voir une solution rapide aux tensions commerciales actuelles entre la Chine et les Etats-Unis afin de gagner une grande part du marché asiatique en plein essor, selon des experts du secteur.

"Nous aimerions nous développer sur le marché (chinois) et être un fournisseur majeur", confie ainsi Nick Bowdish, PDG d'Elite Octane, interrogé par Xinhua dans son usine d'éthanol à Atlantic City, une petite ville de l'Iowa, un Etat du centre-nord des Etats-Unis.

L'éthanol, un type d'alcool produit à partir de végétaux, est souvent mélangé à de l'essence pour en faire un biocarburant tel l'E10, un mélange de 10% d'éthanol et 90% d'essence. On a prouvé qu'il était capable de réduire considérablement la pollution atmosphérique due aux émissions des véhicules.

Elite Octane, une société privée créée en 2018, produit chaque année 567 millions de litres d'éthanol à partir de 50 millions de boisseaux de maïs (127.000 tonnes), précise M. Bowdish.

Les Etats-Unis se distinguent comme l'un des principaux producteurs et consommateurs d'éthanol au monde. Pour Nick Bowdish, la Chine a été un "marché formidable" pour l'éthanol américain ces dernières années d'autant que ce pays a intensifié ses efforts pour promouvoir les énergies propres.

En septembre 2017, la Chine a ainsi annoncé un plan national d'utilisation d'E10 d'ici 2020, qui nécessite une quantité considérable d'importations.

Rodney Williamson, directeur recherche et développement (R&D) au Bureau de promotion du maïs de l'Iowa, partage l'avis de M. Bowdish. Dans un entretien accordé fin avril à Xinhua dans son bureau à Johnston, il a souligné que le plan ambitieux de la Chine allait y augmenter la consommation d'éthanol de façon significative et créer un marché pour l'éthanol américain.

La Chine a importé plus d'un milliard de litres d'éthanol américain entre 2015 et début 2018 avant les frictions commerciales avec la Chine, lesquelles ont entraîné une suspension de ce commerce, selon le bureau des statistiques du ministère américain de l'Energie.

L'année écoulée "n'a pas été ce qu'on voulait des relations commerciales entre nos deux pays", déplore M. Bowdish. "Je pense qu'aucun de nous n'en paie le prix seul".

Il souhaite qu'un accord commercial soit conclu dès que possible entre les deux pays, tout, simplement parce que "le commerce est une bonne chose" qui conduit à des résultats mutuellement bénéfiques.

Selon M. Williamson, ces exportations d'éthanol offrent aux producteurs américains de maïs un marché plus important. "Notre objectif est d'essayer d'ouvrir des portes, d'ouvrir des marchés, de créer l'opportunité pour les agriculteurs d'échanger leurs produits de base", dit-il.

"Nous pensons qu'il y a un avantage mutuel dans le commerce avec la Chine, et nous espérons qu'il y aura un accord" entre Beijing et Washington, conclut-il.

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