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Affaire Khashoggi : l'Arabie saoudite est responsable d'une exécution préméditée selon un rapport de l'ONU

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-20 à 10:06

NEW YORK (Nations Unies), 19 juin (Xinhua) -- Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été victime d'une exécution extrajudiciaire préméditée, dont l'État d'Arabie saoudite est responsable, selon un rapport publié mercredi par la rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires.

Après six mois d'enquête, cette experte Agnès Callamard a publié ses conclusions sur l'assassinat de M. Khashoggi en octobre dernier au consulat saoudien d'Istanbul, analysant les preuves sur la base du droit international des droits humains et examinant les mesures qui auraient pu empêcher son assassinat.

"Les circonstances de la mort de M. Khashoggi ont donné lieu à de nombreuses théories et allégations, mais aucune n'altère la responsabilité de l'État saoudien", peut-on lire dans le rapport.

Toujours selon le rapport, 15 agents de l'État saoudien ont agi sous couvert de leur statut officiel et ont utilisé les moyens de l'État pour exécuter M. Khashoggi.

"Son assassinat est le résultat d'une planification élaborée impliquant une vaste coordination et d'importantes ressources humaines et financières. Il a été supervisé, planifié et approuvé par de hauts fonctionnaires. C'était prémédité", a affirmé Mme Callamard dans le rapport.

Le rapport note également que, suite à l'exécution de M. Khashoggi, l'Arabie saoudite a pris des mesures "timides" pour remplir ses obligations, et que quatre autres violations ont eu lieu.

Mme Callamard a demandé au Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, au Conseil de sécurité de l'ONU ou au secrétaire général de l'ONU de mener une enquête pénale internationale de suivi afin de déterminer la responsabilité individuelle et d'identifier les options en matière de responsabilité judiciaire.

Pour sa part, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a, par le biais de son porte-parole adjoint Farhan Haq, affirmé qu'il examinera attentivement la recommandation relative à la protection des journalistes, une question sur laquelle il s'est beaucoup prononcé.

 
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Affaire Khashoggi : l'Arabie saoudite est responsable d'une exécution préméditée selon un rapport de l'ONU

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-20 à 10:06

NEW YORK (Nations Unies), 19 juin (Xinhua) -- Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été victime d'une exécution extrajudiciaire préméditée, dont l'État d'Arabie saoudite est responsable, selon un rapport publié mercredi par la rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires.

Après six mois d'enquête, cette experte Agnès Callamard a publié ses conclusions sur l'assassinat de M. Khashoggi en octobre dernier au consulat saoudien d'Istanbul, analysant les preuves sur la base du droit international des droits humains et examinant les mesures qui auraient pu empêcher son assassinat.

"Les circonstances de la mort de M. Khashoggi ont donné lieu à de nombreuses théories et allégations, mais aucune n'altère la responsabilité de l'État saoudien", peut-on lire dans le rapport.

Toujours selon le rapport, 15 agents de l'État saoudien ont agi sous couvert de leur statut officiel et ont utilisé les moyens de l'État pour exécuter M. Khashoggi.

"Son assassinat est le résultat d'une planification élaborée impliquant une vaste coordination et d'importantes ressources humaines et financières. Il a été supervisé, planifié et approuvé par de hauts fonctionnaires. C'était prémédité", a affirmé Mme Callamard dans le rapport.

Le rapport note également que, suite à l'exécution de M. Khashoggi, l'Arabie saoudite a pris des mesures "timides" pour remplir ses obligations, et que quatre autres violations ont eu lieu.

Mme Callamard a demandé au Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, au Conseil de sécurité de l'ONU ou au secrétaire général de l'ONU de mener une enquête pénale internationale de suivi afin de déterminer la responsabilité individuelle et d'identifier les options en matière de responsabilité judiciaire.

Pour sa part, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a, par le biais de son porte-parole adjoint Farhan Haq, affirmé qu'il examinera attentivement la recommandation relative à la protection des journalistes, une question sur laquelle il s'est beaucoup prononcé.

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