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Le PM irakien dément l'existence d'un accord lié aux membres français de l'EI condamnés à mort

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-12 à 14:46

BAGDAD, 11 juin (Xinhua) -- Le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi a déclaré mardi qu'il n'y avait pas d'accord entre son gouvernement et celui de la France concernant les membres de l'Etat islamique (EI) de nationalité française condamnés à mort par les tribunaux irakiens.

"Nous avons une autorité judiciaire et la loi doit s'appliquer à tous", a indiqué M. Mahdi lors de sa conférence de presse hebdomadaire à l'issue d'une réunion du cabinet.

Sa déclaration est intervenue après que des médias ont révélé la conclusion d'un accord entre Bagdad et Paris, aux termes duquel la peine des membres français de l'EI condamnés à mort aurait été réduite en échange de l'argent.

Il est nécessaire qu'on ramène "en Irak les terroristes irakiens, et que les étrangers ayant lutté pour l'EI devraient être jugés dans le pays", a affirmé M. Mahdi.

Ces dernières semaines, Bagdad a prononcé des peines de mort à l'encontre de onze Français qui avaient rejoint le groupe djihadiste EI.

Les personnes condamnées bénéficient de 30 jours pour faire appel, selon la loi irakienne.

Ces onze personnes figurent parmi les douze ressortissants français remis aux autorités irakiennes par les forces démocratiques syriennes en janvier dernier.

 
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Le PM irakien dément l'existence d'un accord lié aux membres français de l'EI condamnés à mort

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-12 à 14:46

BAGDAD, 11 juin (Xinhua) -- Le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi a déclaré mardi qu'il n'y avait pas d'accord entre son gouvernement et celui de la France concernant les membres de l'Etat islamique (EI) de nationalité française condamnés à mort par les tribunaux irakiens.

"Nous avons une autorité judiciaire et la loi doit s'appliquer à tous", a indiqué M. Mahdi lors de sa conférence de presse hebdomadaire à l'issue d'une réunion du cabinet.

Sa déclaration est intervenue après que des médias ont révélé la conclusion d'un accord entre Bagdad et Paris, aux termes duquel la peine des membres français de l'EI condamnés à mort aurait été réduite en échange de l'argent.

Il est nécessaire qu'on ramène "en Irak les terroristes irakiens, et que les étrangers ayant lutté pour l'EI devraient être jugés dans le pays", a affirmé M. Mahdi.

Ces dernières semaines, Bagdad a prononcé des peines de mort à l'encontre de onze Français qui avaient rejoint le groupe djihadiste EI.

Les personnes condamnées bénéficient de 30 jours pour faire appel, selon la loi irakienne.

Ces onze personnes figurent parmi les douze ressortissants français remis aux autorités irakiennes par les forces démocratiques syriennes en janvier dernier.

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