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L'approche protectionniste de Washington n'est pas conforme à la mondialisation (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-10 à 14:26

BRUXELLES, 10 juin (Xinhua) -- Au nom du slogan "l'Amérique d'abord", les faucons de Washington ne cessent de faire des vagues protectionnistes et isolationnistes dans le monde entier.

Or, la tendance de la mondialisation économique est irréversible, que ça plaise ou non à ces partisans du protectionnisme.

Pendant plus de deux siècles, cette mondialisation a facilité les flux de biens, de personnes, de capitaux et de technologies à travers le monde, rassemblant des pays du monde entier, dont les Etats-Unis, pour qu'ils deviennent de plus en plus connectés et interdépendants les uns envers les autres.

En conséquence, la division internationale du travail est devenue plus vaste, tandis que la production industrielle et les marchés n'ont jamais été aussi globalisés. C'est un processus naturel piloté par l'énergie de capitaux de plus en plus itinérants en quête de profits à moindre coût.

Aussi, bien que les Etats-Unis protectionnistes tentent de déconstruire des lignes d'assemblage dans d'autres pays avec des droits de douane plus élevés et de ramener des emplois manufacturiers chez eux, non seulement ils échoueront, mais ils seront l'arroseur arrosé.

En réalité, quand bien même ces emplois viendraient à quitter la Chine, ils migreraient tout simplement vers d'autres pays où les coûts de production sont inférieurs et ne reviendront pas aux Etats-Unis en nombre significatif.

Bien que Washington soit en mesure de perturber la production mondiale dans certaines industries pour une période limitée, il ne sera certainement pas en mesure de les remodeler au profit de ses intérêts égoïstes ou de remettre en cause l'évolution des chaînes d'approvisionnement mondiales.

Les attaques irresponsables de Washington contre un système commercial multilatéral fondé sur des règles et une économie mondiale ouverte rencontrent une opposition de plus en plus élevée tant au sein des Etats-Unis que dans le reste du monde.

Le mois dernier, l'American Apparel & Footwear Association (AAFA) et quatre autres lobbies représentant l'ensemble de la filière chaussures aux Etats-Unis ont écrit une lettre au président américain Donald Trump, l'avertissant que les droits de douane causeraient "des dégâts indicibles" à leur industrie.

Ils risquent "en fin de compte d'affecter les consommateurs de manière négative et de paralyser ce qui a traditionnellement été un secteur extrêmement prospère de l'économie américaine".

Pour l'Union européenne, "la fermeture n'est pas la réponse". Sa commissaire en charge du Commerce, Cecilia Malmström, déclarait en janvier dernier que l'UE avait foi en "un commerce ouvert et fondé sur des règles".

Malgré une administration Trump de plus en plus tournée vers l'intérieur, la Chine a réaffirmé que ses portes s'ouvriront encore plus grand.

Dans cette nouvelle ère, les nations du monde ont besoin de coopérer, au lieu de se tourner les unes contre les autres, afin qu'elles puissent libérer davantage les potentiels d'une économie de plus en plus mondialisée et continuer d'offrir davantage de retombées aux peuples du monde entier.

Il y a plus de deux ans, lors du Forum économique mondial de Davos, le président chinois Xi Jinping avait comparé l'économie mondiale à un océan dont aucun pays ne peut échapper qu'il le veuille ou non.

"Toute effort visant à entraver la circulation des capitaux, des technologies, des produits, des industries et des personnes entre les économies, ou à tenter de canaliser les eaux de cet océan vers des criques et des lacs isolés, n'est tout simplement pas réalisable. Cela va à l'encontre de la tendance historique actuelle", avait-il averti.

Un avertissement toujours d'actualité aujourd'hui.

 
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L'approche protectionniste de Washington n'est pas conforme à la mondialisation (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-10 à 14:26

BRUXELLES, 10 juin (Xinhua) -- Au nom du slogan "l'Amérique d'abord", les faucons de Washington ne cessent de faire des vagues protectionnistes et isolationnistes dans le monde entier.

Or, la tendance de la mondialisation économique est irréversible, que ça plaise ou non à ces partisans du protectionnisme.

Pendant plus de deux siècles, cette mondialisation a facilité les flux de biens, de personnes, de capitaux et de technologies à travers le monde, rassemblant des pays du monde entier, dont les Etats-Unis, pour qu'ils deviennent de plus en plus connectés et interdépendants les uns envers les autres.

En conséquence, la division internationale du travail est devenue plus vaste, tandis que la production industrielle et les marchés n'ont jamais été aussi globalisés. C'est un processus naturel piloté par l'énergie de capitaux de plus en plus itinérants en quête de profits à moindre coût.

Aussi, bien que les Etats-Unis protectionnistes tentent de déconstruire des lignes d'assemblage dans d'autres pays avec des droits de douane plus élevés et de ramener des emplois manufacturiers chez eux, non seulement ils échoueront, mais ils seront l'arroseur arrosé.

En réalité, quand bien même ces emplois viendraient à quitter la Chine, ils migreraient tout simplement vers d'autres pays où les coûts de production sont inférieurs et ne reviendront pas aux Etats-Unis en nombre significatif.

Bien que Washington soit en mesure de perturber la production mondiale dans certaines industries pour une période limitée, il ne sera certainement pas en mesure de les remodeler au profit de ses intérêts égoïstes ou de remettre en cause l'évolution des chaînes d'approvisionnement mondiales.

Les attaques irresponsables de Washington contre un système commercial multilatéral fondé sur des règles et une économie mondiale ouverte rencontrent une opposition de plus en plus élevée tant au sein des Etats-Unis que dans le reste du monde.

Le mois dernier, l'American Apparel & Footwear Association (AAFA) et quatre autres lobbies représentant l'ensemble de la filière chaussures aux Etats-Unis ont écrit une lettre au président américain Donald Trump, l'avertissant que les droits de douane causeraient "des dégâts indicibles" à leur industrie.

Ils risquent "en fin de compte d'affecter les consommateurs de manière négative et de paralyser ce qui a traditionnellement été un secteur extrêmement prospère de l'économie américaine".

Pour l'Union européenne, "la fermeture n'est pas la réponse". Sa commissaire en charge du Commerce, Cecilia Malmström, déclarait en janvier dernier que l'UE avait foi en "un commerce ouvert et fondé sur des règles".

Malgré une administration Trump de plus en plus tournée vers l'intérieur, la Chine a réaffirmé que ses portes s'ouvriront encore plus grand.

Dans cette nouvelle ère, les nations du monde ont besoin de coopérer, au lieu de se tourner les unes contre les autres, afin qu'elles puissent libérer davantage les potentiels d'une économie de plus en plus mondialisée et continuer d'offrir davantage de retombées aux peuples du monde entier.

Il y a plus de deux ans, lors du Forum économique mondial de Davos, le président chinois Xi Jinping avait comparé l'économie mondiale à un océan dont aucun pays ne peut échapper qu'il le veuille ou non.

"Toute effort visant à entraver la circulation des capitaux, des technologies, des produits, des industries et des personnes entre les économies, ou à tenter de canaliser les eaux de cet océan vers des criques et des lacs isolés, n'est tout simplement pas réalisable. Cela va à l'encontre de la tendance historique actuelle", avait-il averti.

Un avertissement toujours d'actualité aujourd'hui.

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