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Les infections au VIH en hausse dans un tiers des pays de l'UE, selon un diplomate européen

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-06-04 à 05:26

NEW YORK (Nations Unies), 3 juin (Xinhua) -- Les taux d'infection au VIH continuent d'augmenter dans un tiers des pays de l'Espace économique européen (EEE) - c'est-à-dire les Etats membres de l'Union européenne (UE) plus l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège - en dépit d'une baisse globale de la prévalence du VIH dans l'ensemble de la zone, a déclaré lundi un envoyé de l'UE.

Entre 25 000 et 30 000 nouveaux cas sont signalés chaque année dans les pays de l'EEE, a indiqué à l'Assemblée générale des Nations Unies Silvio Gonzato, chef adjoint de la délégation de l'UE auprès de l'ONU. "Ces statistiques sont alarmantes", a-t-il ajouté.

En 2018, environ 800 000 personnes vivaient avec le VIH dans les pays de l'EEE, et environ 14 % d'entre elles n'avaient pas encore été diagnostiquées, a-t-il déclaré.

Dans les pays de l'EEE, 86 % des personnes infectées par le VIH ont actuellement été diagnostiquées; 91 % des personnes diagnostiquées reçoivent un traitement, et 92 % des personnes diagnostiquées et traitées présentent une charge virale indétectable, a affirmé M. Gonzato.

L'épidémie continue de toucher de manière disproportionnée les populations les plus vulnérables et les plus marginalisées socialement, comme les travailleuses du sexe, les sans-papiers, les consommateurs de drogues injectables, les détenus et les personnes touchées par des infections multiples, a-t-il indiqué.

"En conséquence, les politiques sociales et les politiques de santé doivent travailler main dans la main pour atteindre ceux qui courent le plus de risques. Nous devons renforcer la solidarité envers les plus vulnérables d'entre nous, et veiller à mettre davantage l'accent sur les stratégies de prévention, la formation et les services de santé, y compris pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et pour les personnes transgenres", a-t-il ajouté.

Il a également souligné l'importance du renforcement des systèmes de santé publique. "Nous saluons la mise en place de stratégies nationales et régionales de lutte contre le VIH/Sida adaptées aux défis et aux capacités de chaque pays, ainsi que l'accélération des programmes visant à créer une couverture santé universelle", a-t-il affirmé.

Il a précisé que l'UE et ses Etats membres étaient à l'avant-garde de la lutte contre le VIH dans les pays partenaires, notamment grâce à leur soutien de longue date au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Les financements versés par la Commission européenne et les Etats membres de l'UE représentent en effet près de la moitié du financement total de cette initiative mondiale.

 
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Les infections au VIH en hausse dans un tiers des pays de l'UE, selon un diplomate européen

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NEW YORK (Nations Unies), 3 juin (Xinhua) -- Les taux d'infection au VIH continuent d'augmenter dans un tiers des pays de l'Espace économique européen (EEE) - c'est-à-dire les Etats membres de l'Union européenne (UE) plus l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège - en dépit d'une baisse globale de la prévalence du VIH dans l'ensemble de la zone, a déclaré lundi un envoyé de l'UE.

Entre 25 000 et 30 000 nouveaux cas sont signalés chaque année dans les pays de l'EEE, a indiqué à l'Assemblée générale des Nations Unies Silvio Gonzato, chef adjoint de la délégation de l'UE auprès de l'ONU. "Ces statistiques sont alarmantes", a-t-il ajouté.

En 2018, environ 800 000 personnes vivaient avec le VIH dans les pays de l'EEE, et environ 14 % d'entre elles n'avaient pas encore été diagnostiquées, a-t-il déclaré.

Dans les pays de l'EEE, 86 % des personnes infectées par le VIH ont actuellement été diagnostiquées; 91 % des personnes diagnostiquées reçoivent un traitement, et 92 % des personnes diagnostiquées et traitées présentent une charge virale indétectable, a affirmé M. Gonzato.

L'épidémie continue de toucher de manière disproportionnée les populations les plus vulnérables et les plus marginalisées socialement, comme les travailleuses du sexe, les sans-papiers, les consommateurs de drogues injectables, les détenus et les personnes touchées par des infections multiples, a-t-il indiqué.

"En conséquence, les politiques sociales et les politiques de santé doivent travailler main dans la main pour atteindre ceux qui courent le plus de risques. Nous devons renforcer la solidarité envers les plus vulnérables d'entre nous, et veiller à mettre davantage l'accent sur les stratégies de prévention, la formation et les services de santé, y compris pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et pour les personnes transgenres", a-t-il ajouté.

Il a également souligné l'importance du renforcement des systèmes de santé publique. "Nous saluons la mise en place de stratégies nationales et régionales de lutte contre le VIH/Sida adaptées aux défis et aux capacités de chaque pays, ainsi que l'accélération des programmes visant à créer une couverture santé universelle", a-t-il affirmé.

Il a précisé que l'UE et ses Etats membres étaient à l'avant-garde de la lutte contre le VIH dans les pays partenaires, notamment grâce à leur soutien de longue date au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Les financements versés par la Commission européenne et les Etats membres de l'UE représentent en effet près de la moitié du financement total de cette initiative mondiale.

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