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Tunisie : les dernières pluies pourraient retarder la moisson sans affecter la qualité de la récolte

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-05-28 à 01:33

TUNIS, 27 mai (Xinhua) -- Inhabituelles pour de pareilles périodes de l'année, d'importantes quantités de pluies se sont abattues, durant les 72 dernières heures sur la plupart des régions tunisiennes, ce qui a mis en question, aux yeux de certains responsables et experts locaux, la réussite de la saison céréalière.

"Les pluies qui se sont abattues sur les diverses régions tunisiennes, ces derniers jours, n'auront pas d'impact sur la qualité de la récolte mais pourraient retarder le démarrage de la moisson", selon un responsable à la direction de la production agricole, relevant du ministère de l'Agriculture.

D'après la même source, ces pluies - ayant franchi dans la province de Jendouba (nord-ouest), la barre de 109 millimètres - n'auront pas d'impact sur la qualité des céréales dont la maturité est à un stade avancé.

"Mais, cela risque de retarder le démarrage de la récolte qui devrait commencer durant la deuxième semaine ou la troisième semaine de juin prochain", a précisé le responsable, sous couvert d'anonymat.

Pour le département de la production agricole, force sera d'attendre la baisse du taux d'humidité dans les champs à moins de 14% (en raison de la pluie) pour lancer la moisson. Et de bien préciser que la récolte des céréales sera importante et supérieure à celle de l'année 2018.

Coté fourrages, "l'impact risque de bloquer la récolte (...) une fois la récolte est entamée, il faut accélérer la collecte pour éviter la détérioration des aliments pour bétail", tient à expliquer le même responsable.

Les pluies ont été accompagnées de chutes de grêle, dans certaines zones, notamment, à Jendouba et au Kef (deux provinces du nord-ouest et principales zones pour la moisson céréalière du pays), où elles ont provoqué des dégâts aux niveaux de 1 000 hectares (au Kef) alors que pour Jendouba, l'évaluation est en cours.

A noter que les superficies emblavées ont atteint, cette saison (2018/2019), quelques 1 220 000 hectares, dont 849 000 hectares dans les provinces du nord, 375 000 hectares dans les provinces du centre et du sud du pays. Et ce, contre 1 330 000 hectares programmés, soit un taux de réalisation de 92%.

 
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Tunisie : les dernières pluies pourraient retarder la moisson sans affecter la qualité de la récolte

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-05-28 à 01:33

TUNIS, 27 mai (Xinhua) -- Inhabituelles pour de pareilles périodes de l'année, d'importantes quantités de pluies se sont abattues, durant les 72 dernières heures sur la plupart des régions tunisiennes, ce qui a mis en question, aux yeux de certains responsables et experts locaux, la réussite de la saison céréalière.

"Les pluies qui se sont abattues sur les diverses régions tunisiennes, ces derniers jours, n'auront pas d'impact sur la qualité de la récolte mais pourraient retarder le démarrage de la moisson", selon un responsable à la direction de la production agricole, relevant du ministère de l'Agriculture.

D'après la même source, ces pluies - ayant franchi dans la province de Jendouba (nord-ouest), la barre de 109 millimètres - n'auront pas d'impact sur la qualité des céréales dont la maturité est à un stade avancé.

"Mais, cela risque de retarder le démarrage de la récolte qui devrait commencer durant la deuxième semaine ou la troisième semaine de juin prochain", a précisé le responsable, sous couvert d'anonymat.

Pour le département de la production agricole, force sera d'attendre la baisse du taux d'humidité dans les champs à moins de 14% (en raison de la pluie) pour lancer la moisson. Et de bien préciser que la récolte des céréales sera importante et supérieure à celle de l'année 2018.

Coté fourrages, "l'impact risque de bloquer la récolte (...) une fois la récolte est entamée, il faut accélérer la collecte pour éviter la détérioration des aliments pour bétail", tient à expliquer le même responsable.

Les pluies ont été accompagnées de chutes de grêle, dans certaines zones, notamment, à Jendouba et au Kef (deux provinces du nord-ouest et principales zones pour la moisson céréalière du pays), où elles ont provoqué des dégâts aux niveaux de 1 000 hectares (au Kef) alors que pour Jendouba, l'évaluation est en cours.

A noter que les superficies emblavées ont atteint, cette saison (2018/2019), quelques 1 220 000 hectares, dont 849 000 hectares dans les provinces du nord, 375 000 hectares dans les provinces du centre et du sud du pays. Et ce, contre 1 330 000 hectares programmés, soit un taux de réalisation de 92%.

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