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Le changement climatique affecte le plus les pays en voie de développement (responsables onusiens)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-05-22 à 22:37

ADDIS-ABEBA, 22 mai (Xinhua) -- Des responsables des Nations Unies ont déclaré mercredi que les pays en voie de développement étaient le plus durement touchés par le changement climatique malgré leur contribution minime au problème.

Cette déclaration conjointe a été formulée par Mary Robinson, ex-présidente d'Irlande et envoyée spéciale de l'ONU sur El Niño et le climat, et Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies (CEA), au cours d'une réunion sur le climat organisée par la CEA dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba.

Mme Robinson a affirmé que ceux qui souffraient le plus du changement climatique étaient souvent les moins responsables de celui-ci, en appelant au besoin d'une justice climatique, indique un communiqué de la CEA.

Elle a été désignée envoyée spéciale de l'ONU avec la Kenyane Macharia Kamau en 2016 afin de fournir le leadership nécessaire pour affronter les défis mondiaux liés au climat.

Mme Songwe, pour sa part, a déclaré que le continent africain pouvait tirer parti de son avantage dans la lutte mondiale contre les impacts du changement climatique.

"Nous ne l'avons pas créé mais nous pouvons en profiter le plus. Une économie en faveur du climat est une économie extrêmement profitable. C'est une économie qui créera plus d'emplois et nous donnera un monde meilleur et plus propre", a-t-elle affirmé.

Mithika Mwenda, directeur exécutif de l'Alliance panafricaine pour la justice climatique, a fait observer au cours de la réunion que la justice climatique n'était pas traitée comme une priorité par les gouvernements comme elle devrait l'être.

"L'Afrique est la plus affectée et impactée par le changement climatique, mais nous ne faisons pas beaucoup à ce sujet", a-t-il noté.

"Nous avons besoin de systèmes de gouvernance forts pour faire avancer le discours et les actions en faveur du climat", a-t-il déclaré, exhortant la CEA à renforcer la collaboration avec l'Union africaine et la Banque de développement africaine, en accord avec le programme africain pour le développement climatique, mandaté par les dirigeants africains, pour créer une fondation solide à la réponse africaine au changement climatique.

 
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Le changement climatique affecte le plus les pays en voie de développement (responsables onusiens)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-05-22 à 22:37

ADDIS-ABEBA, 22 mai (Xinhua) -- Des responsables des Nations Unies ont déclaré mercredi que les pays en voie de développement étaient le plus durement touchés par le changement climatique malgré leur contribution minime au problème.

Cette déclaration conjointe a été formulée par Mary Robinson, ex-présidente d'Irlande et envoyée spéciale de l'ONU sur El Niño et le climat, et Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies (CEA), au cours d'une réunion sur le climat organisée par la CEA dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba.

Mme Robinson a affirmé que ceux qui souffraient le plus du changement climatique étaient souvent les moins responsables de celui-ci, en appelant au besoin d'une justice climatique, indique un communiqué de la CEA.

Elle a été désignée envoyée spéciale de l'ONU avec la Kenyane Macharia Kamau en 2016 afin de fournir le leadership nécessaire pour affronter les défis mondiaux liés au climat.

Mme Songwe, pour sa part, a déclaré que le continent africain pouvait tirer parti de son avantage dans la lutte mondiale contre les impacts du changement climatique.

"Nous ne l'avons pas créé mais nous pouvons en profiter le plus. Une économie en faveur du climat est une économie extrêmement profitable. C'est une économie qui créera plus d'emplois et nous donnera un monde meilleur et plus propre", a-t-elle affirmé.

Mithika Mwenda, directeur exécutif de l'Alliance panafricaine pour la justice climatique, a fait observer au cours de la réunion que la justice climatique n'était pas traitée comme une priorité par les gouvernements comme elle devrait l'être.

"L'Afrique est la plus affectée et impactée par le changement climatique, mais nous ne faisons pas beaucoup à ce sujet", a-t-il noté.

"Nous avons besoin de systèmes de gouvernance forts pour faire avancer le discours et les actions en faveur du climat", a-t-il déclaré, exhortant la CEA à renforcer la collaboration avec l'Union africaine et la Banque de développement africaine, en accord avec le programme africain pour le développement climatique, mandaté par les dirigeants africains, pour créer une fondation solide à la réponse africaine au changement climatique.

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