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La Chine confirme l'existence de cinq autres "femmes de réconfort" survivantes

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-05-10 à 20:57

NANJING, 10 mai (Xinhua) -- Des chercheurs ont identifié cinq autres victimes forcées à l'esclavage sexuel par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale dans la province chinoise du Hunan (centre), portant à 18 le nombre total des survivantes sur la partie continentale de la Chine.

Depuis mai, cinq "femmes de réconfort", dont la victime la plus âgée, Liu Nianzhen, 102 ans, ont été retrouvées, selon le centre de recherche sur les "femmes de réconfort" de l'Ecole normale supérieure de Shanghai et le musée du site d'un centre de "femmes de réconforts" à Liji Lane, à Nanjing, capitale de la province chinoise du Jiangsu (est).

Mme Liu, née en 1918, a été brutalement violentée par l'armée japonaise pendant la guerre et, par conséquent n'a jamais pu avoir d'enfant. Elle craint encore les Japonais et hésite à laisser quelqu'un la toucher, ont indiqué les chercheurs. Mme Liu a adopté un fils de son frère cadet, qui prend maintenant soin d'elle.

Sur la base de visites sur site des garnisons militaires japonaises et de contre-interrogatoires, les chercheurs ont confirmé les récits des victimes.

Au début de ce mois, deux "femmes de réconfort" de 99 ans, Wei Shaolan et Tang Genzhen, sont mortes à peu de temps d'intervalle, suscitant des préoccupations de la part du public à l'égard des victimes de l'esclavage sexuel en temps de guerre.

Actuellement, les institutions et les chercheurs chinois font une course contre le temps pour retrouver des "femmes de réconfort" survivantes.

La province du Hunan compte le plus grand nombre de "femmes de réconfort" survivantes attestées en Chine, car l'armée japonaise a capturé un grand nombre de femmes locales pendant les combats acharnés de la province contre l'agression japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, a déclaré Su Zhiliang, directeur du centre de recherche.

Les femmes contraintes à l'esclavage sexuel par l'Armée impériale japonaise avant et durant la Seconde Guerre mondiale étaient appelées "femmes de réconfort". Selon des recherches, environ 400.000 femmes en Asie ont été obligées de devenir des "femmes de réconfort" pour l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Près de la moitié étaient Chinoises.

 
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La Chine confirme l'existence de cinq autres "femmes de réconfort" survivantes

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-05-10 à 20:57

NANJING, 10 mai (Xinhua) -- Des chercheurs ont identifié cinq autres victimes forcées à l'esclavage sexuel par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale dans la province chinoise du Hunan (centre), portant à 18 le nombre total des survivantes sur la partie continentale de la Chine.

Depuis mai, cinq "femmes de réconfort", dont la victime la plus âgée, Liu Nianzhen, 102 ans, ont été retrouvées, selon le centre de recherche sur les "femmes de réconfort" de l'Ecole normale supérieure de Shanghai et le musée du site d'un centre de "femmes de réconforts" à Liji Lane, à Nanjing, capitale de la province chinoise du Jiangsu (est).

Mme Liu, née en 1918, a été brutalement violentée par l'armée japonaise pendant la guerre et, par conséquent n'a jamais pu avoir d'enfant. Elle craint encore les Japonais et hésite à laisser quelqu'un la toucher, ont indiqué les chercheurs. Mme Liu a adopté un fils de son frère cadet, qui prend maintenant soin d'elle.

Sur la base de visites sur site des garnisons militaires japonaises et de contre-interrogatoires, les chercheurs ont confirmé les récits des victimes.

Au début de ce mois, deux "femmes de réconfort" de 99 ans, Wei Shaolan et Tang Genzhen, sont mortes à peu de temps d'intervalle, suscitant des préoccupations de la part du public à l'égard des victimes de l'esclavage sexuel en temps de guerre.

Actuellement, les institutions et les chercheurs chinois font une course contre le temps pour retrouver des "femmes de réconfort" survivantes.

La province du Hunan compte le plus grand nombre de "femmes de réconfort" survivantes attestées en Chine, car l'armée japonaise a capturé un grand nombre de femmes locales pendant les combats acharnés de la province contre l'agression japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, a déclaré Su Zhiliang, directeur du centre de recherche.

Les femmes contraintes à l'esclavage sexuel par l'Armée impériale japonaise avant et durant la Seconde Guerre mondiale étaient appelées "femmes de réconfort". Selon des recherches, environ 400.000 femmes en Asie ont été obligées de devenir des "femmes de réconfort" pour l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Près de la moitié étaient Chinoises.

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