(Xinhua/Zhang Cheng)
BRUXELLES, 6 mai (Xinhua) -- La Semaine de l'Encre a débuté lundi 6 mai, combinant des conférences et des ateliers dans un large éventail de domaines touchant à l'encre contemporaine et la calligraphie chinoise, attirant des artistes de Chine, de Belgique, de France, des Etats-Unis et d'autres pays.
En plus d'un groupe d'artistes encreurs combinant la calligraphie contemporaine et la peinture de paysage, les activités durant cette semaine comprendront, entres autres, quatre expositions périphériques, des ateliers, des présentations académiques et des discussions.
Les activités théoriques et pratiques introduiront auprès du public belge le nouveau concept de "calligraphie expérimentale mondiale", défini par l'expérience et l'art abstrait dans la peinture, offrant au public la possibilité d'interagir directement avec les artistes et chercheurs invités.
La Semaine de l'Encre rassemble une variété de "bookmakers" et de peintres chinois qui utilisent l'encre et le papier comme principaux médias pour créer, à travers la déconstruction de l'écriture et du paysage, l'image de la calligraphie et l'expérience du langage expressif.
Dans les grandes lignes, l'exposition se déroulera en deux parties, l'une consacrée à la nature et l'autre à la culture, toutes deux basées sur les fondements de la peinture chinoise qui a pour principe qu'un paysage ne doit pas être vu ou peint, mais plutôt lu ou écrit.
Durant la cérémonie d'ouverture, le professeur Zhang Qiang de l'Académie des beaux-arts du Sichuan a indiqué que "la calligraphie chinoise a été introduite dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, mais il subsiste des problèmes quant à la transmission et la préservation de cet aspect de notre culture. C'est pour relever ce défi que j'ai proposé cette idée de 'calligraphie expérimentale mondiale'".
"Nous co-parrainons cet événement pour construire un pont entre les arts orientaux et occidentaux, dans le but de créer une occasion pour les artistes chinois de communiquer et de dialoguer avec leurs homologues occidentaux", a déclaré Lu Xiaohong, directrice chinoise de l'Institut Confucius de l'Université libre de Bruxelles (ULB), coordinateur de l'événement.