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Tunisie: faillite de gouvernance et non-respect des règles de stérilisation expliquent les 14 décès néonatals (enquête)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-26 à 04:31

TUNIS, 25 avril (Xinhua) -- La commission d'enquête sur les décès néonatals à l'hôpital Rabta (dans la capitale tunisienne) a divulgué, ce jeudi lors d'un point de presse, les résultats de son investigation, laquelle accuse le personnel de ne pas respecter les règles de stérilisation travaillant au service de néonatalogie, ce qui a causé l'infection mortelle des nouveau-nés, au nombre définitif de quatorze.

Le président de ladite commission d'enquête, Mohamed Douaji, a tenu à expliquer qu'une infection bactérienne d'origine externe a infecté les aliments parentéraux lors de leur préparation, "causant le drame qui soulève depuis lors, la polémique", a-t-il dit.

D'après lui, "une bactérie a contaminé la préparation alimentaire transfusée aux nourrissons (...) la commission n'a pas réussi à déterminer encore la provenance de cette bactérie".

Et de faire savoir que la composition de sa commission "est une commission technique ayant déjà, accompli son travail dans de bonnes conditions (...) ses membres ont pris le temps nécessaire et examiné plus de 100 dossiers médicaux de patients admis au service de néonatologie au cours de la période allant du 4 au 10 mars 2019".

"Une version détaillée du rapport a été remise à la ministre de la Santé et aux autorités judiciaires concernées: le document fait état de défaillances au niveau de la gouvernance (en plus du non-respect des règles de stérilisation) ce qui a généré le passage de la bactérie (dite Enterobacter cloacae) dans les poches alimentaires parentérales dans la salle de préparation", a encore développé M. Douaji.

D'un autre côté, le chef de la commission d'enquête a regretté sur le fait que "le service de néonatologie accueillait, avant la survenue de ce drame 70 nouveau-nés, alors que sa capacité ne dépasse pas 30 nourrissons".

Et de conclure par démentir toute toxicité dans les équipements médicaux et les médicaments utilisés au niveau du service de néonatologie: "l'ensemble de ces médicaments et équipements ont déjà été utilisés dans le même service avant la survenue du drame et qu'ils répondaient aux conditions d'hygiène".

 
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Tunisie: faillite de gouvernance et non-respect des règles de stérilisation expliquent les 14 décès néonatals (enquête)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-26 à 04:31

TUNIS, 25 avril (Xinhua) -- La commission d'enquête sur les décès néonatals à l'hôpital Rabta (dans la capitale tunisienne) a divulgué, ce jeudi lors d'un point de presse, les résultats de son investigation, laquelle accuse le personnel de ne pas respecter les règles de stérilisation travaillant au service de néonatalogie, ce qui a causé l'infection mortelle des nouveau-nés, au nombre définitif de quatorze.

Le président de ladite commission d'enquête, Mohamed Douaji, a tenu à expliquer qu'une infection bactérienne d'origine externe a infecté les aliments parentéraux lors de leur préparation, "causant le drame qui soulève depuis lors, la polémique", a-t-il dit.

D'après lui, "une bactérie a contaminé la préparation alimentaire transfusée aux nourrissons (...) la commission n'a pas réussi à déterminer encore la provenance de cette bactérie".

Et de faire savoir que la composition de sa commission "est une commission technique ayant déjà, accompli son travail dans de bonnes conditions (...) ses membres ont pris le temps nécessaire et examiné plus de 100 dossiers médicaux de patients admis au service de néonatologie au cours de la période allant du 4 au 10 mars 2019".

"Une version détaillée du rapport a été remise à la ministre de la Santé et aux autorités judiciaires concernées: le document fait état de défaillances au niveau de la gouvernance (en plus du non-respect des règles de stérilisation) ce qui a généré le passage de la bactérie (dite Enterobacter cloacae) dans les poches alimentaires parentérales dans la salle de préparation", a encore développé M. Douaji.

D'un autre côté, le chef de la commission d'enquête a regretté sur le fait que "le service de néonatologie accueillait, avant la survenue de ce drame 70 nouveau-nés, alors que sa capacité ne dépasse pas 30 nourrissons".

Et de conclure par démentir toute toxicité dans les équipements médicaux et les médicaments utilisés au niveau du service de néonatologie: "l'ensemble de ces médicaments et équipements ont déjà été utilisés dans le même service avant la survenue du drame et qu'ils répondaient aux conditions d'hygiène".

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