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L'ICR cherche un développement conjoint et des bénéfices partagés (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-25 à 22:51

BEIJING, 25 avril (Xinhua) -- Il y a des siècles, à dos de chameaux ou par voie maritime, traversant des déserts arides ou affrontant des flots déchaînés, des commerçants et des explorateurs parcouraient les antiques Routes de la Soie, terrestres aussi bien que maritimes, stimulant le commerce et favorisant les contacts entre l'Orient et l'Occident.

Aujourd'hui, la Chine, inspirée par l'héritage historique de cette ancienne route commerciale, a proposé l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), cherchant à coordonner les efforts du monde entier pour tracer une nouvelle voie vers un développement partagé et une prospérité commune.

L'initiative a obtenu des résultats concrets depuis 2013 et a remporté du soutien à travers le monde entier. Jusqu'ici, 126 pays et 29 organisations internationales ont pris part à l'ICR.

Durant ces dernières années, la coopération dans le cadre de l'ICR a aidé à stimuler le commerce et les investissements, permis un accès plus aisé aux financements, et créé davantage d'échanges entre peuples à travers l'Asie, l'Europe, l'Afrique, voire même dans d'autres régions du monde.

Il existe des raisons derrière la productivité et la popularité de l'ICR. Tout d'abord, elle provient d'un esprit d'ouverture, d'inclusivité et de bénéfice mutuel.

Il y a deux ans, dans son discours d'inauguration de la première édition du Forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale (FCR), le président chinois Xi Jinping a déclaré que "nous sommes prêts à partager avec d'autres pays notre expérience en matière de développement, mais nous n'avons pas l'intention de nous ingérer dans leurs affaires intérieures, ni d'exporter notre système social ou notre modèle de développement, encore moins d'imposer notre volonté aux autres. (...) Nous ne recourons pas à des manipulations géopolitiques démodées".

Dans le cadre de l'ICR, la Chine a préconisé et pratiqué le principe de "large consultation, développement conjoint et bénéfices partagés", cherchant non seulement son propre développement, mais apportant également des opportunités, des expériences et des capitaux à ses partenaires de l'ICR, ainsi qu'au reste du monde.

Témoin de la pertinence de l'ICR dans le monde d'aujourd'hui, cette vision a été incluse dans des documents de principales institutions et de plate-formes de coopération internationales, dont les Nations Unies, le G20, la Coopération économique de l'Asie-Pacifique (APEC) et l'Organisation de coopération de Shanghai.

De plus, l'ICR offre une plateforme permettant de favoriser le développement de liens plus étroits entre pays.

Dans l'esprit de la Route de la soie, cette initiative vise à promouvoir la coopération dans les cinq domaines clés, à savoir la coordination de la politique, la connectivité des infrastructures, le commerce, la finance et les échanges entre peuples.

La coordination de la politique est essentielle à une coopération harmonieuse. La Chine ne cherche jamais à imposer l'ICR à d'autres pays, mais elle s'engage soigneusement à la synchroniser avec les stratégies de développement de ses partenaires, avec lesquels Beijing a signé des accords de développement sur les règles et les standards, la taxation, la protection de la propriété intellectuelle et la résolution des désaccords.

Le développement des infrastructures a fait des progrès remarquables. En Grèce, dans le port du Pirée, co-géré par la China COSCO Shipping, les capacités de manutention des conteneurs du port se sont élevées à 4,9 millions EVP l'année dernière, cinq fois plus qu'en 2010. Le port est actuellement classé à la 36e place mondiale en terme de capacité de transbordement de conteneurs alors qu'il occupait la 93e place en 2010, la même année où la COSCO y prenait sa participation. Des progrès visibles peuvent être également signalés dans divers secteurs, tels que le chemin de fer, les routes, le transport aérien, l'énergie et la télécommunication.

Ces projets ne se font pas uniquement au bénéfice des entreprises chinoises ; des compagnies du monde entier en bénéficient aussi. Par exemple, dans le cadre d'un projet de couloir éolien dans la province pakistanaise de Sindh, le groupe américain General Electric fournit des turbines et des services d'entretien pour une durée de dix ans, en coopération conjointe avec le groupe chinois PowerChina.

Grâce aux services des trains de fret Chine-Europe, le nombre d'entreprises chinoises enregistrées à Duisburg, une ville allemande, a augmenté de 40 en 2014 à 100 actuellement. La hausse des services ferroviaires, environ 40 par semaine contre 3 précédemment, a stimulé le développement économique local et créé plus de 6.000 emplois.

Depuis son entrée en service en 2016, la Banque asiatique des investissements pour les infrastructures (BAII) s'est transformée en une des plateformes multilatérales clés du développement de l'ICR, et a gagné la reconnaissance et la confiance du monde.

La BAII, rassemblant 97 membres d'aujourd'hui, a financé 35 projets dans 13 pays, dont l'Indonésie, le Pakistan, le Tajikistan, l'Azerbaïdjan, Oman, la Turquie et l'Egypte, pour une valeur de 7,5 milliards de dollars.

Troisièmement, l'ICR se veut un moyen permettant de tracer une nouvelle voie vers un commerce planétaire plus prospère, une économie mondiale plus ouverte et une mondialisation économique plus inclusive.

Au cours des six dernières années, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et les pays participant à l'ICR a dépassé les quelque 6.000 milliards de dollars, et les investissements de la Chine dans lesdits pays ont atteint plus de 80 milliards de dollars.

De surcroît, selon les dernières études de la Banque mondiale (BM), la coopération dans le cadre de l'ICR pourrait faire réduire les coûts des échanges de 1,1 à 2,2% et contribuer ainsi à une croissance planétaire d'au moins 0,1% en 2019.

En plus des avantages pour l'économie mondiale, l'initiative apportera également des bénéfices réels à la population. D'après un dernier rapport de la BM, les investissements liés à l'ICR pourraient contribuer à sortir 8,7 millions de personnes de la pauvreté extrême et 34 millions d'autres de la pauvreté modérée dans le monde.

Les 82 parcs industriels construits par la Chine en coopération avec 24 pays participants ont généré plus de deux milliards de dollars de recettes fiscales et créé environ 300.000 emplois pour les pays hôtes.

Lors d'un séminaire marquant le cinquième anniversaire de l'ICR en août dernier, M. Xi a déclaré que cette initiative avait constitué un "coup de pinceau", et qu'il était temps d'élaborer désormais une "peinture minutieuse" et d'orienter la coopération de l'ICR vers un développement axé sur la qualité.

La deuxième édition du Forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale (FCR) se tient du 25 au 27 avril à Beijing. Pour ceux qui font encore preuve de scepticisme, c'est une belle occasion de mieux comprendre pourquoi cette initiative a suscité tant d'intérêt dans le monde.

 
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L'ICR cherche un développement conjoint et des bénéfices partagés (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-25 à 22:51

BEIJING, 25 avril (Xinhua) -- Il y a des siècles, à dos de chameaux ou par voie maritime, traversant des déserts arides ou affrontant des flots déchaînés, des commerçants et des explorateurs parcouraient les antiques Routes de la Soie, terrestres aussi bien que maritimes, stimulant le commerce et favorisant les contacts entre l'Orient et l'Occident.

Aujourd'hui, la Chine, inspirée par l'héritage historique de cette ancienne route commerciale, a proposé l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR), cherchant à coordonner les efforts du monde entier pour tracer une nouvelle voie vers un développement partagé et une prospérité commune.

L'initiative a obtenu des résultats concrets depuis 2013 et a remporté du soutien à travers le monde entier. Jusqu'ici, 126 pays et 29 organisations internationales ont pris part à l'ICR.

Durant ces dernières années, la coopération dans le cadre de l'ICR a aidé à stimuler le commerce et les investissements, permis un accès plus aisé aux financements, et créé davantage d'échanges entre peuples à travers l'Asie, l'Europe, l'Afrique, voire même dans d'autres régions du monde.

Il existe des raisons derrière la productivité et la popularité de l'ICR. Tout d'abord, elle provient d'un esprit d'ouverture, d'inclusivité et de bénéfice mutuel.

Il y a deux ans, dans son discours d'inauguration de la première édition du Forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale (FCR), le président chinois Xi Jinping a déclaré que "nous sommes prêts à partager avec d'autres pays notre expérience en matière de développement, mais nous n'avons pas l'intention de nous ingérer dans leurs affaires intérieures, ni d'exporter notre système social ou notre modèle de développement, encore moins d'imposer notre volonté aux autres. (...) Nous ne recourons pas à des manipulations géopolitiques démodées".

Dans le cadre de l'ICR, la Chine a préconisé et pratiqué le principe de "large consultation, développement conjoint et bénéfices partagés", cherchant non seulement son propre développement, mais apportant également des opportunités, des expériences et des capitaux à ses partenaires de l'ICR, ainsi qu'au reste du monde.

Témoin de la pertinence de l'ICR dans le monde d'aujourd'hui, cette vision a été incluse dans des documents de principales institutions et de plate-formes de coopération internationales, dont les Nations Unies, le G20, la Coopération économique de l'Asie-Pacifique (APEC) et l'Organisation de coopération de Shanghai.

De plus, l'ICR offre une plateforme permettant de favoriser le développement de liens plus étroits entre pays.

Dans l'esprit de la Route de la soie, cette initiative vise à promouvoir la coopération dans les cinq domaines clés, à savoir la coordination de la politique, la connectivité des infrastructures, le commerce, la finance et les échanges entre peuples.

La coordination de la politique est essentielle à une coopération harmonieuse. La Chine ne cherche jamais à imposer l'ICR à d'autres pays, mais elle s'engage soigneusement à la synchroniser avec les stratégies de développement de ses partenaires, avec lesquels Beijing a signé des accords de développement sur les règles et les standards, la taxation, la protection de la propriété intellectuelle et la résolution des désaccords.

Le développement des infrastructures a fait des progrès remarquables. En Grèce, dans le port du Pirée, co-géré par la China COSCO Shipping, les capacités de manutention des conteneurs du port se sont élevées à 4,9 millions EVP l'année dernière, cinq fois plus qu'en 2010. Le port est actuellement classé à la 36e place mondiale en terme de capacité de transbordement de conteneurs alors qu'il occupait la 93e place en 2010, la même année où la COSCO y prenait sa participation. Des progrès visibles peuvent être également signalés dans divers secteurs, tels que le chemin de fer, les routes, le transport aérien, l'énergie et la télécommunication.

Ces projets ne se font pas uniquement au bénéfice des entreprises chinoises ; des compagnies du monde entier en bénéficient aussi. Par exemple, dans le cadre d'un projet de couloir éolien dans la province pakistanaise de Sindh, le groupe américain General Electric fournit des turbines et des services d'entretien pour une durée de dix ans, en coopération conjointe avec le groupe chinois PowerChina.

Grâce aux services des trains de fret Chine-Europe, le nombre d'entreprises chinoises enregistrées à Duisburg, une ville allemande, a augmenté de 40 en 2014 à 100 actuellement. La hausse des services ferroviaires, environ 40 par semaine contre 3 précédemment, a stimulé le développement économique local et créé plus de 6.000 emplois.

Depuis son entrée en service en 2016, la Banque asiatique des investissements pour les infrastructures (BAII) s'est transformée en une des plateformes multilatérales clés du développement de l'ICR, et a gagné la reconnaissance et la confiance du monde.

La BAII, rassemblant 97 membres d'aujourd'hui, a financé 35 projets dans 13 pays, dont l'Indonésie, le Pakistan, le Tajikistan, l'Azerbaïdjan, Oman, la Turquie et l'Egypte, pour une valeur de 7,5 milliards de dollars.

Troisièmement, l'ICR se veut un moyen permettant de tracer une nouvelle voie vers un commerce planétaire plus prospère, une économie mondiale plus ouverte et une mondialisation économique plus inclusive.

Au cours des six dernières années, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et les pays participant à l'ICR a dépassé les quelque 6.000 milliards de dollars, et les investissements de la Chine dans lesdits pays ont atteint plus de 80 milliards de dollars.

De surcroît, selon les dernières études de la Banque mondiale (BM), la coopération dans le cadre de l'ICR pourrait faire réduire les coûts des échanges de 1,1 à 2,2% et contribuer ainsi à une croissance planétaire d'au moins 0,1% en 2019.

En plus des avantages pour l'économie mondiale, l'initiative apportera également des bénéfices réels à la population. D'après un dernier rapport de la BM, les investissements liés à l'ICR pourraient contribuer à sortir 8,7 millions de personnes de la pauvreté extrême et 34 millions d'autres de la pauvreté modérée dans le monde.

Les 82 parcs industriels construits par la Chine en coopération avec 24 pays participants ont généré plus de deux milliards de dollars de recettes fiscales et créé environ 300.000 emplois pour les pays hôtes.

Lors d'un séminaire marquant le cinquième anniversaire de l'ICR en août dernier, M. Xi a déclaré que cette initiative avait constitué un "coup de pinceau", et qu'il était temps d'élaborer désormais une "peinture minutieuse" et d'orienter la coopération de l'ICR vers un développement axé sur la qualité.

La deuxième édition du Forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale (FCR) se tient du 25 au 27 avril à Beijing. Pour ceux qui font encore preuve de scepticisme, c'est une belle occasion de mieux comprendre pourquoi cette initiative a suscité tant d'intérêt dans le monde.

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