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Aucun piège de la dette ne réside dans "la Ceinture et la Route" (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-25 à 14:11

BEIJING, 25 avril (Xinhua) -- En tant que solution clé promue par la Chine pour promouvoir l'ouverture, le libre-échange et préserver un système commercial multilatéral fondé sur des règles, l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) recueille un soutien mondial croissant depuis son lancement en 2013.

Toutefois, certains sceptiques en Occident accusent la Chine d'essayer d'inciter les autres pays, notamment les pays africains, à contracter des emprunts irremboursables dans l'objectif d'exercer une influence politique et stratégique sur ce continent en pleine croissance.

Ces accusateurs semblent délibérément confondre les dangers de la dette d'une entreprise avec celle d'un pays, ignorant le risque auquel la Chine est exposée en tant que créancière. Ils excluent par ailleurs des facteurs non négligeables tels que les conséquences de la crise financière de 2008, la plongée des cours mondiaux de matières premières ou encore la hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis qui affecte les prêts consentis aux pays en développement.

De fait, les pays occidentaux et les grandes institutions internationales prêtent beaucoup plus d'argent aux pays africains que la Chine.

En 2018, 36% de la dette extérieure totale de l'Afrique était liée au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale, tandis qu'entre 2000 et 2016, la dette du continent envers la Chine n'a représenté que 1,8%, selon une étude menée par le Projet de recherche Chine-Afrique de l'Université Johns Hopkins.

De plus, la plupart des prêts chinois sont concessionnels, avec des échéances longues et des taux d'intérêt faibles, et ne sont pas conditionnés à des conditions politiques. Ils visent principalement à aider à accélérer le décollage économique du continent et à appuyer son développement sur le long terme plutôt que de viser des rendements élevés à court terme.

Par ailleurs, la question de la dette africaine est dans une certaine mesure exagérée. Bien qu'il soit tout à fait logique d'être prudent, cette exagération s'avère également contre-productive.

"Permettez-moi d'être très clair : l'Afrique ne connaît absolument aucune crise de la dette", a martelé le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, citant un ratio dette-PIB régional atteignant 37% du PIB en 2017.

Ce ratio demeure inférieur à celui de certains pays développés et d'économies de marché émergentes qui se situe à 70-80%, alors que celui du Japon atteignait le chiffre énorme de 250% en 2017.

La dette peut constituer un problème, mais ce dont les pays africains ont besoin aujourd'hui, c'est de stimuler leur croissance économique et leur développement social.

La Chine et l'Afrique se situent dans des phases de développement similaires, ce qui permet à la première de mieux comprendre les besoins de la seconde. L'ICR peut apporter aux Africains des capitaux, des technologies et des expertises indispensables.

Par ailleurs, la Chine n'a jamais essayé de forcer ces pays à rejoindre l'ICR et a toujours essayé d'associer cette initiative aux stratégies locales de développement, de sorte que des programmes connexes puissent mieux répondre aux besoins des partenaires de la Chine.

En outre, les projets d'infrastructures de l'ICR peuvent contribuer à réduire les coûts de distribution des produits et des services, à favoriser la productivité grâce à un meilleur accès aux ressources et à jeter des bases de développement encore plus solides.

Aussi ne faut-il pas effrayer les pays africains pour qu'ils renoncent à des emprunts raisonnables.

La Chine est le véritable partenaire de développement de l'Afrique. Comme l'a déclaré le président chinois Xi Jinping lors du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) en septembre dernier à Beijing, la Chine non seulement respecte et soutient l'Afrique, mais elle salue également toutes les initiatives pouvant répondre aux intérêts du continent.

Indubitablement, avec le soutien de la communauté internationale, l'Afrique sera capable de gérer son bilan et de créer son propre miracle économique. La Chine demeurera à ses côtés tout au long de ce processus.

 
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Aucun piège de la dette ne réside dans "la Ceinture et la Route" (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-25 à 14:11

BEIJING, 25 avril (Xinhua) -- En tant que solution clé promue par la Chine pour promouvoir l'ouverture, le libre-échange et préserver un système commercial multilatéral fondé sur des règles, l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) recueille un soutien mondial croissant depuis son lancement en 2013.

Toutefois, certains sceptiques en Occident accusent la Chine d'essayer d'inciter les autres pays, notamment les pays africains, à contracter des emprunts irremboursables dans l'objectif d'exercer une influence politique et stratégique sur ce continent en pleine croissance.

Ces accusateurs semblent délibérément confondre les dangers de la dette d'une entreprise avec celle d'un pays, ignorant le risque auquel la Chine est exposée en tant que créancière. Ils excluent par ailleurs des facteurs non négligeables tels que les conséquences de la crise financière de 2008, la plongée des cours mondiaux de matières premières ou encore la hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis qui affecte les prêts consentis aux pays en développement.

De fait, les pays occidentaux et les grandes institutions internationales prêtent beaucoup plus d'argent aux pays africains que la Chine.

En 2018, 36% de la dette extérieure totale de l'Afrique était liée au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale, tandis qu'entre 2000 et 2016, la dette du continent envers la Chine n'a représenté que 1,8%, selon une étude menée par le Projet de recherche Chine-Afrique de l'Université Johns Hopkins.

De plus, la plupart des prêts chinois sont concessionnels, avec des échéances longues et des taux d'intérêt faibles, et ne sont pas conditionnés à des conditions politiques. Ils visent principalement à aider à accélérer le décollage économique du continent et à appuyer son développement sur le long terme plutôt que de viser des rendements élevés à court terme.

Par ailleurs, la question de la dette africaine est dans une certaine mesure exagérée. Bien qu'il soit tout à fait logique d'être prudent, cette exagération s'avère également contre-productive.

"Permettez-moi d'être très clair : l'Afrique ne connaît absolument aucune crise de la dette", a martelé le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, citant un ratio dette-PIB régional atteignant 37% du PIB en 2017.

Ce ratio demeure inférieur à celui de certains pays développés et d'économies de marché émergentes qui se situe à 70-80%, alors que celui du Japon atteignait le chiffre énorme de 250% en 2017.

La dette peut constituer un problème, mais ce dont les pays africains ont besoin aujourd'hui, c'est de stimuler leur croissance économique et leur développement social.

La Chine et l'Afrique se situent dans des phases de développement similaires, ce qui permet à la première de mieux comprendre les besoins de la seconde. L'ICR peut apporter aux Africains des capitaux, des technologies et des expertises indispensables.

Par ailleurs, la Chine n'a jamais essayé de forcer ces pays à rejoindre l'ICR et a toujours essayé d'associer cette initiative aux stratégies locales de développement, de sorte que des programmes connexes puissent mieux répondre aux besoins des partenaires de la Chine.

En outre, les projets d'infrastructures de l'ICR peuvent contribuer à réduire les coûts de distribution des produits et des services, à favoriser la productivité grâce à un meilleur accès aux ressources et à jeter des bases de développement encore plus solides.

Aussi ne faut-il pas effrayer les pays africains pour qu'ils renoncent à des emprunts raisonnables.

La Chine est le véritable partenaire de développement de l'Afrique. Comme l'a déclaré le président chinois Xi Jinping lors du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) en septembre dernier à Beijing, la Chine non seulement respecte et soutient l'Afrique, mais elle salue également toutes les initiatives pouvant répondre aux intérêts du continent.

Indubitablement, avec le soutien de la communauté internationale, l'Afrique sera capable de gérer son bilan et de créer son propre miracle économique. La Chine demeurera à ses côtés tout au long de ce processus.

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