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L'ambassadeur de Chine aux Etats-Unis dénonce le prétendu piège de la dette

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-24 à 13:31

WASHINGTON, 24 avril (Xinhua) -- L'ambassadeur de Chine aux Etats-Unis, Cui Tiankai, dénonce les allégations selon lesquelles l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par la Chine constitue un piège de la dette.

"Certaines personnes ont défini de façon erronée l'ICR comme un piège de la dette potentiel", écrit-il dans une tribune parue mardi sur le site du magazine Fortune. "Mais les pays qui ont participé et ont bénéficié de l'ICR ont réfuté de telles allégations".

M. Cui rappelle que le ministre philippin des Finances Carlos Dominguez a publiquement déclaré que la dette envers la Chine ne représentait que 0,65% de la dette totale du pays, tandis que Karunasena Kodituwakku, ambassadeur du Sri Lanka en Chine, a rejeté l'idée d'une "diplomatie du piège de la dette".

Selon l'ambassadeur chinois, les décisions prises dans le cadre de l'ICR, "de la sélection des projets à la coopération en matière d'investissement et de financement, reposent toutes sur une pleine consultation entre toutes les parties impliquées et sont appuyées par des études d'évaluation des risques et de faisabilité des investissements".

"De fait, aucun pays ne s'est retrouvé piégé dans une crise de la dette depuis sa participation à l'ICR", note M. Cui. "Bien au contraire, c'est en participant à la coopération au sein de l'ICR que de nombreux pays sont sortis du piège du sous-développement ou de l'absence de développement", souligne-t-il.

Et de citer Philip Mainga, directeur général par intérim de la Kenya Railways Corporation, selon qui "l'économie kenyane et les citoyens kenyans ont bénéficié de la contribution de la Chine à l'expansion et à la modernisation des infrastructures de transport du pays".

Selon le diplomate chinois, 126 pays et 29 organisations internationales ont signé avec la Chine des documents de coopération dans le cadre de l'ICR. Les échanges commerciaux entre la Chine et les autres pays participants à l'ICR ont dépassé 6.000 milliards de dollars, tandis que les investissements chinois dans ces pays ont dépassé 80 milliards de dollars.

Les entreprises chinoises, poursuit l'ambassadeur, ont généré plus de 2 milliards de dollars en recettes fiscales et 300.000 emplois pour les habitants locaux.

"L'ICR est ouverte, inclusive et transparente", estime Cui Tiankai. "Ce n'est pas un outil géopolitique, il n'est pas conçu pour former une clique exclusive ou imposer des conditions aux autres".

Dans cette tribune publiée à la veille du 2e Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale, prévu du 25 au 27 avril à Beijing, M. Cui appelle également les Etats-Unis à saisir les opportunités offertes par l'ICR.

 
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L'ambassadeur de Chine aux Etats-Unis dénonce le prétendu piège de la dette

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-24 à 13:31

WASHINGTON, 24 avril (Xinhua) -- L'ambassadeur de Chine aux Etats-Unis, Cui Tiankai, dénonce les allégations selon lesquelles l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par la Chine constitue un piège de la dette.

"Certaines personnes ont défini de façon erronée l'ICR comme un piège de la dette potentiel", écrit-il dans une tribune parue mardi sur le site du magazine Fortune. "Mais les pays qui ont participé et ont bénéficié de l'ICR ont réfuté de telles allégations".

M. Cui rappelle que le ministre philippin des Finances Carlos Dominguez a publiquement déclaré que la dette envers la Chine ne représentait que 0,65% de la dette totale du pays, tandis que Karunasena Kodituwakku, ambassadeur du Sri Lanka en Chine, a rejeté l'idée d'une "diplomatie du piège de la dette".

Selon l'ambassadeur chinois, les décisions prises dans le cadre de l'ICR, "de la sélection des projets à la coopération en matière d'investissement et de financement, reposent toutes sur une pleine consultation entre toutes les parties impliquées et sont appuyées par des études d'évaluation des risques et de faisabilité des investissements".

"De fait, aucun pays ne s'est retrouvé piégé dans une crise de la dette depuis sa participation à l'ICR", note M. Cui. "Bien au contraire, c'est en participant à la coopération au sein de l'ICR que de nombreux pays sont sortis du piège du sous-développement ou de l'absence de développement", souligne-t-il.

Et de citer Philip Mainga, directeur général par intérim de la Kenya Railways Corporation, selon qui "l'économie kenyane et les citoyens kenyans ont bénéficié de la contribution de la Chine à l'expansion et à la modernisation des infrastructures de transport du pays".

Selon le diplomate chinois, 126 pays et 29 organisations internationales ont signé avec la Chine des documents de coopération dans le cadre de l'ICR. Les échanges commerciaux entre la Chine et les autres pays participants à l'ICR ont dépassé 6.000 milliards de dollars, tandis que les investissements chinois dans ces pays ont dépassé 80 milliards de dollars.

Les entreprises chinoises, poursuit l'ambassadeur, ont généré plus de 2 milliards de dollars en recettes fiscales et 300.000 emplois pour les habitants locaux.

"L'ICR est ouverte, inclusive et transparente", estime Cui Tiankai. "Ce n'est pas un outil géopolitique, il n'est pas conçu pour former une clique exclusive ou imposer des conditions aux autres".

Dans cette tribune publiée à la veille du 2e Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale, prévu du 25 au 27 avril à Beijing, M. Cui appelle également les Etats-Unis à saisir les opportunités offertes par l'ICR.

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