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Un tribunal irakien relâche un ressortissant français soupçonné d'avoir rejoint l'État islamique

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-19 à 02:32

BAGDAD, 18 avril (Xinhua) -- Jeudi, faute de preuves, un tribunal irakien a relâché un ressortissant français soupçonné d'avoir rejoint le groupe terroriste État islamique (EI), a déclaré le Conseil supérieur de la magistrature irakienne.

Le défendeur français, qui avait précédemment été transféré depuis la Syrie voisine, a été relâché par le tribunal de Karkh, à Bagdad, "faute de preuves, après trois mois d'enquête", a déclaré le conseil dans un communiqué.

"L'enquête n'a pas démontré que le ressortissant français était impliqué dans un acte militaire, et son entrée en Syrie avait pour objet de soutenir la cause des Yazidis", ajoute le communiqué.

Les Yazidis appartiennent à une minorité ethno-religieuse présente en Irak. En 2014, les terroristes de l'EI ont enlevé et réduit en esclavage des centaines de femmes et d'enfants yazidis. Cependant, la plupart se sont échappés ou ont été relâchés après que les Forces démocratiques syriennes ont libéré le bastion de l'EI à Baghouz, dernière zone contrôlée par l'EI dans la région syrienne située à l'est de l'Euphrate, dans la province de Deir ez-Zor, à l'est de la Syrie.

Le 21 février, les services de renseignement irakiens ont annoncé l'arrestation de 13 ressortissants français soupçonnés d'être liés à l'EI.

 
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Un tribunal irakien relâche un ressortissant français soupçonné d'avoir rejoint l'État islamique

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-19 à 02:32

BAGDAD, 18 avril (Xinhua) -- Jeudi, faute de preuves, un tribunal irakien a relâché un ressortissant français soupçonné d'avoir rejoint le groupe terroriste État islamique (EI), a déclaré le Conseil supérieur de la magistrature irakienne.

Le défendeur français, qui avait précédemment été transféré depuis la Syrie voisine, a été relâché par le tribunal de Karkh, à Bagdad, "faute de preuves, après trois mois d'enquête", a déclaré le conseil dans un communiqué.

"L'enquête n'a pas démontré que le ressortissant français était impliqué dans un acte militaire, et son entrée en Syrie avait pour objet de soutenir la cause des Yazidis", ajoute le communiqué.

Les Yazidis appartiennent à une minorité ethno-religieuse présente en Irak. En 2014, les terroristes de l'EI ont enlevé et réduit en esclavage des centaines de femmes et d'enfants yazidis. Cependant, la plupart se sont échappés ou ont été relâchés après que les Forces démocratiques syriennes ont libéré le bastion de l'EI à Baghouz, dernière zone contrôlée par l'EI dans la région syrienne située à l'est de l'Euphrate, dans la province de Deir ez-Zor, à l'est de la Syrie.

Le 21 février, les services de renseignement irakiens ont annoncé l'arrestation de 13 ressortissants français soupçonnés d'être liés à l'EI.

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