french.xinhuanet.com
 

Afghanistan : malgré des progrès, il reste un long chemin à parcourir pour éradiquer la torture (ONU)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-18 à 10:12

NEW YORK (Nations Unies), 17 avril (Xinhua) -- Malgré "une réduction encourageante des cas de torture depuis 2016", l'ONU s'est inquiétée du nombre élevé de détenus ayant signalé des faits de torture et de mauvais traitements en Afghanistan.

Le dernier rapport sur le traitement des détenus liés au conflit dans ce pays publié ce mercredi, révèle que près du tiers des détenus interrogés ont fourni des récits fiables sur le fait qu'ils ont été soumis à la torture ou à des mauvais traitements.

Dans l'ensemble, parmi les personnes détenues par les forces de défense et de sécurité nationales afghanes, 32% des personnes de l'échantillon ont déclaré avoir été torturées et maltraitées, contre 39% au cours de la période du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2016. La réduction a notamment été plus marquée en 2018, notamment dans les locaux de la Direction nationale de la sécurité (DNS) où le nombre de cas de torture et de mauvais traitements infligés aux personnes interrogées est passé de 29% à 19% en 2018.

S'agissant des détenus liés au conflit et incarcérés par la Police nationale afghane, la proportion de ceux qui ont signalé des actes de torture ou des mauvais traitements est tombée de 45% à 31% au cours de la période précédente. Les jeunes sont plus à risque de subir des mauvais traitements.

Selon la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, les conclusions du rapport démontrent que les politiques mises en place pour lutter contre la torture et les mauvais traitements sont efficaces, mais elles sont loin d'être suffisantes.

"Il y a un an, en ce jour même, le gouvernement afghan s'est engagé à prévenir la torture en adhérant au Protocole facultatif de la Convention contre la torture", a rappelé Mme Bachelet.

Le rapport conjoint de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et du Bureau des droits de l'Homme des Nations Unies a été publié en marge du premier anniversaire de l'adhésion du pays au Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la torture. Le document de l'ONU montre qu'il existe également des différences majeures en fonction de l'emplacement des lieux de détention.

 
Vous avez une question, une remarque, des suggestions ? Contactez notre équipe de rédaction par email à xinhuanet_french@news.cn

Afghanistan : malgré des progrès, il reste un long chemin à parcourir pour éradiquer la torture (ONU)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-18 à 10:12

NEW YORK (Nations Unies), 17 avril (Xinhua) -- Malgré "une réduction encourageante des cas de torture depuis 2016", l'ONU s'est inquiétée du nombre élevé de détenus ayant signalé des faits de torture et de mauvais traitements en Afghanistan.

Le dernier rapport sur le traitement des détenus liés au conflit dans ce pays publié ce mercredi, révèle que près du tiers des détenus interrogés ont fourni des récits fiables sur le fait qu'ils ont été soumis à la torture ou à des mauvais traitements.

Dans l'ensemble, parmi les personnes détenues par les forces de défense et de sécurité nationales afghanes, 32% des personnes de l'échantillon ont déclaré avoir été torturées et maltraitées, contre 39% au cours de la période du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2016. La réduction a notamment été plus marquée en 2018, notamment dans les locaux de la Direction nationale de la sécurité (DNS) où le nombre de cas de torture et de mauvais traitements infligés aux personnes interrogées est passé de 29% à 19% en 2018.

S'agissant des détenus liés au conflit et incarcérés par la Police nationale afghane, la proportion de ceux qui ont signalé des actes de torture ou des mauvais traitements est tombée de 45% à 31% au cours de la période précédente. Les jeunes sont plus à risque de subir des mauvais traitements.

Selon la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, les conclusions du rapport démontrent que les politiques mises en place pour lutter contre la torture et les mauvais traitements sont efficaces, mais elles sont loin d'être suffisantes.

"Il y a un an, en ce jour même, le gouvernement afghan s'est engagé à prévenir la torture en adhérant au Protocole facultatif de la Convention contre la torture", a rappelé Mme Bachelet.

Le rapport conjoint de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et du Bureau des droits de l'Homme des Nations Unies a été publié en marge du premier anniversaire de l'adhésion du pays au Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la torture. Le document de l'ONU montre qu'il existe également des différences majeures en fonction de l'emplacement des lieux de détention.

010020070770000000000000011100001379872211