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Les personnes âgées doivent être en mesure de contribuer pleinement à la société (ONU)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-16 à 09:12

NEW YORK (Nations Unies), 15 avril (Xinhua) -- Le Groupe de travail sur le vieillissement s'est réuni au siège des Nations Unies à New York du 15 au au 18 avril, afin d'étudier des mesures visant à renforcer la promotion et la protection des droits fondamentaux des personnes âgées, a-t-on appris lundi du site officiel de l'ONU.

Présidé par l'ambassadeur Martin Garcia Moritan d'Argentine, le groupe de travail examinera pendant quatre jours le cadre international existant en matière de droits humains des personnes âgées et identifiera les lacunes éventuelles et la meilleure manière de les combler, notamment en examinant, le cas échéant, la faisabilité de nouveaux instruments et mesures.

Le Groupe de travail se concentrera sur deux domaines d'intervention : l'éducation, la formation, l'apprentissage tout au long de la vie et le renforcement des capacités, la protection sociale et la sécurité sociale

Intervenant par vidéoconférence, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a rappelé que l'objectif du Groupe de travail est d'identifier des éléments concrets pour renforcer la protection des droits fondamentaux des personnes âgées.

"Grâce aux progrès en matière de santé, les gens vivent plus longtemps, restent actifs plus longtemps, profitent et contribuent plus longtemps à la société", a-t-elle ajouté. "Et d'ici 2050, beaucoup d'entre nous pourraient avoir 100 ans. Cependant, nous savons aujourd'hui qu'il existe des lacunes importantes en matière de protection des personnes âgées".

La Haut-Commissaire a expliqué que le cadre politique actuel, tant aux niveaux national qu'international, restait inadéquat et incohérent. Seuls quelques pays fournissent une garantie explicite de qualité et de non-discrimination sur la base de l'âge. Les instruments existants relatifs aux droits humains ne traitent pas des personnes âgées. Par conséquent, les personnes âgées restent invisibles dans les recommandations de l'ONU relatives aux droits de l'Homme.

Sur plus de 13.000 recommandations sur la discrimination adoptées par les organes de l'ONU, moins de 1% concerne les personnes âgées, a-t-elle expliqué. Mme Bachelet recommande une convention dédiée aux personnes âgées qui permettrait de mettre en place de mieux protéger les droits des personnes âgées.

 
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Les personnes âgées doivent être en mesure de contribuer pleinement à la société (ONU)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-16 à 09:12

NEW YORK (Nations Unies), 15 avril (Xinhua) -- Le Groupe de travail sur le vieillissement s'est réuni au siège des Nations Unies à New York du 15 au au 18 avril, afin d'étudier des mesures visant à renforcer la promotion et la protection des droits fondamentaux des personnes âgées, a-t-on appris lundi du site officiel de l'ONU.

Présidé par l'ambassadeur Martin Garcia Moritan d'Argentine, le groupe de travail examinera pendant quatre jours le cadre international existant en matière de droits humains des personnes âgées et identifiera les lacunes éventuelles et la meilleure manière de les combler, notamment en examinant, le cas échéant, la faisabilité de nouveaux instruments et mesures.

Le Groupe de travail se concentrera sur deux domaines d'intervention : l'éducation, la formation, l'apprentissage tout au long de la vie et le renforcement des capacités, la protection sociale et la sécurité sociale

Intervenant par vidéoconférence, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a rappelé que l'objectif du Groupe de travail est d'identifier des éléments concrets pour renforcer la protection des droits fondamentaux des personnes âgées.

"Grâce aux progrès en matière de santé, les gens vivent plus longtemps, restent actifs plus longtemps, profitent et contribuent plus longtemps à la société", a-t-elle ajouté. "Et d'ici 2050, beaucoup d'entre nous pourraient avoir 100 ans. Cependant, nous savons aujourd'hui qu'il existe des lacunes importantes en matière de protection des personnes âgées".

La Haut-Commissaire a expliqué que le cadre politique actuel, tant aux niveaux national qu'international, restait inadéquat et incohérent. Seuls quelques pays fournissent une garantie explicite de qualité et de non-discrimination sur la base de l'âge. Les instruments existants relatifs aux droits humains ne traitent pas des personnes âgées. Par conséquent, les personnes âgées restent invisibles dans les recommandations de l'ONU relatives aux droits de l'Homme.

Sur plus de 13.000 recommandations sur la discrimination adoptées par les organes de l'ONU, moins de 1% concerne les personnes âgées, a-t-elle expliqué. Mme Bachelet recommande une convention dédiée aux personnes âgées qui permettrait de mettre en place de mieux protéger les droits des personnes âgées.

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