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Le chef de l'ONU appelle à plus d'argent pour mettre en oeuvre les Objectifs de développement durable

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-16 à 04:32

NEW YORK (Nations Unies), 15 avril (Xinhua) -- "Nous avons besoin de plus d'argent pour mettre en œuvre les Objectifs de développement durable (ODD)", a déclaré lundi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Dans ses remarques faites à l'ouverture du Forum sur le financement du développement durable du Conseil économique et social 2019 (ECOSOC), le chef de l'ONU a souligné l'importance du financement de la mise en œuvre des ODD et de l'Accord de Paris.

"2019 sera une année déterminante pour la mise en œuvre des ODD et de l'Accord de Paris", a-t-il dit, ajoutant que, jusqu'à présent, ces tâches ne suivaient pas le rythme et qu'elles faisaient face à de sérieux défis et à des risques en constante évolution.

Une croissance inégale, des niveaux d'endettement en hausse, des hausses possibles de la volatilité financière et des tensions commerciales mondiales accrues compliquent la mise en œuvre des ODD, a souligné M. Guterres.

Selon le secrétaire général des Nations unies, une étude récente du Fonds monétaire international (FMI) révèle que les pays en développement sont confrontés à un déficit de financement annuel moyen d'environ 2 600 milliards de dollars américains d'investissements dans les domaines de la santé, de l'éducation, des routes, de l'électricité, de l'eau et de l'assainissement.

Pour les pays en développement à faibles revenus, cela signifie des dépenses annuelles supplémentaires pouvant atteindre 15% de leur produit intérieur brut, a-déclaré M. guterres au forum de cette année, qui se déroulera jusqu'à jeudi.

Le Programme d'action d'Addis-Abeba constitue un plan directeur du partenariat mondial pour financer le développement durable, a noté M. Guterres, ajoutant que tous, et en particulier les pays développés, devaient respecter pleinement leurs engagements.

L'aide au développement reste essentielle, en particulier pour les pays les plus pauvres, a-t-il ajouté, appelant à ne pas négliger l'appui à la mobilisation nationale des ressources.

Selon le chef de l'ONU, cela signifie qu'il faut augmenter les recettes fiscales, et cela exige également que la communauté internationale fasse beaucoup plus pour lutter contre l'évasion fiscale, le blanchiment d'argent et les flux financiers illicites qui sapent cet effort.

Ces mesures suffiraient à elles seules à financer les services publics essentiels à la réalisation des ODD dans certaines économies de marché émergentes, a-t-il affirmé.

En outre, le secrétaire général a souligné que le fossé peut également être comblé en augmentant à la fois le montant et l'impact des investissements grâce à l'action de toutes les parties prenantes.

"Les ressources des institutions financières internationales peuvent aider à réduire les risques perçus et à encourager d'autres parties prenantes à investir, tandis que les fonds provenant d'organisations philanthropiques peuvent être utilisés dans des partenariats public-privé", a-t-il ajouté.

M. Guterres a encore insisté sur le fait que de nouveaux types de financement peuvent également contribuer à la réalisation des ODD, notamment des instruments financiers innovants tels que les obligations vertes et les obligations d'investissement social, le financement participatif et l'entrepreneuriat social. "Le potentiel est considérable : par exemple, les obligations vertes sont passées de zéro à plus de 220 milliards de dollars en une décennie", a-t-il indiqué.

 
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Le chef de l'ONU appelle à plus d'argent pour mettre en oeuvre les Objectifs de développement durable

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-16 à 04:32

NEW YORK (Nations Unies), 15 avril (Xinhua) -- "Nous avons besoin de plus d'argent pour mettre en œuvre les Objectifs de développement durable (ODD)", a déclaré lundi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Dans ses remarques faites à l'ouverture du Forum sur le financement du développement durable du Conseil économique et social 2019 (ECOSOC), le chef de l'ONU a souligné l'importance du financement de la mise en œuvre des ODD et de l'Accord de Paris.

"2019 sera une année déterminante pour la mise en œuvre des ODD et de l'Accord de Paris", a-t-il dit, ajoutant que, jusqu'à présent, ces tâches ne suivaient pas le rythme et qu'elles faisaient face à de sérieux défis et à des risques en constante évolution.

Une croissance inégale, des niveaux d'endettement en hausse, des hausses possibles de la volatilité financière et des tensions commerciales mondiales accrues compliquent la mise en œuvre des ODD, a souligné M. Guterres.

Selon le secrétaire général des Nations unies, une étude récente du Fonds monétaire international (FMI) révèle que les pays en développement sont confrontés à un déficit de financement annuel moyen d'environ 2 600 milliards de dollars américains d'investissements dans les domaines de la santé, de l'éducation, des routes, de l'électricité, de l'eau et de l'assainissement.

Pour les pays en développement à faibles revenus, cela signifie des dépenses annuelles supplémentaires pouvant atteindre 15% de leur produit intérieur brut, a-déclaré M. guterres au forum de cette année, qui se déroulera jusqu'à jeudi.

Le Programme d'action d'Addis-Abeba constitue un plan directeur du partenariat mondial pour financer le développement durable, a noté M. Guterres, ajoutant que tous, et en particulier les pays développés, devaient respecter pleinement leurs engagements.

L'aide au développement reste essentielle, en particulier pour les pays les plus pauvres, a-t-il ajouté, appelant à ne pas négliger l'appui à la mobilisation nationale des ressources.

Selon le chef de l'ONU, cela signifie qu'il faut augmenter les recettes fiscales, et cela exige également que la communauté internationale fasse beaucoup plus pour lutter contre l'évasion fiscale, le blanchiment d'argent et les flux financiers illicites qui sapent cet effort.

Ces mesures suffiraient à elles seules à financer les services publics essentiels à la réalisation des ODD dans certaines économies de marché émergentes, a-t-il affirmé.

En outre, le secrétaire général a souligné que le fossé peut également être comblé en augmentant à la fois le montant et l'impact des investissements grâce à l'action de toutes les parties prenantes.

"Les ressources des institutions financières internationales peuvent aider à réduire les risques perçus et à encourager d'autres parties prenantes à investir, tandis que les fonds provenant d'organisations philanthropiques peuvent être utilisés dans des partenariats public-privé", a-t-il ajouté.

M. Guterres a encore insisté sur le fait que de nouveaux types de financement peuvent également contribuer à la réalisation des ODD, notamment des instruments financiers innovants tels que les obligations vertes et les obligations d'investissement social, le financement participatif et l'entrepreneuriat social. "Le potentiel est considérable : par exemple, les obligations vertes sont passées de zéro à plus de 220 milliards de dollars en une décennie", a-t-il indiqué.

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