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Julian Assange arrêté à Londres pour non-respect des conditions de son cautionnement

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-11 à 21:12

LONDRES, 11 avril (Xinhua) -- Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a été arrêté à l'ambassade d'Equateur à Londres, où on lui avait accordé l'asile en 2012 alors qu'il avait été mis en liberté sous caution au Royaume-Uni pour des crimes sexuels présumés commis en Suède, a déclaré jeudi la police locale.

"La MPS (police métropolitaine de Londres) avait le devoir d'exécuter ce mandat, au nom du tribunal de première instance de Westminster, et a été invitée à entrer dans l'ambassade par l'ambassadeur après que le gouvernement équatorien a révoqué son droit d'asile", a précisé la police dans un communiqué.

"Je peux confirmer que Julian Assange est maintenant placé en garde à vue et est traduit en justice à juste titre au Royaume-Uni", a tweeté le secrétaire d'Etat britannique à l'Intérieur, Sajid Javid.

Sir Alan Duncan, ministre d'Etat pour l'Europe et les Amériques au Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth, a déclaré dans un communiqué qu'"il est totalement justifié que M. Assange soit traduit en justice comme il se doit au Royaume-Uni. C'est aux tribunaux de décider de la suite des événements (...) Je m'attends à une relation bilatérale forte entre le Royaume-Uni et l'Equateur dans les années à venir".

La relation entre M. Assange et son pays hôte, l'Equateur, s'est détériorée au fil des ans. Le président équatorien Lenin Moreno a indiqué plus tôt ce mois-ci que le Suédois avait violé plusieurs fois le protocole et les conditions de son séjour à l'ambassade.

"A plusieurs reprises, M. Assange a violé l'accord que nous avions conclu avec ses avocats et lui", avait affirmé le président selon les médias locaux.

Selon le chef d'Etat, le fondateur de WikiLeaks n'a pas le droit de pirater des téléphones ou des comptes privés ni d'intervenir dans les affaires politiques des autres pays, notamment des partenaires de l'Equateur.

M. Assange avait précédemment déclaré qu'il pourrait être arrêté par les Etats-Unis s'il était extradé vers la Suède et ferait face à des accusations en lien avec la publication par WikiLeaks de centaines de milliers de télégrammes diplomatiques américains.

 
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Julian Assange arrêté à Londres pour non-respect des conditions de son cautionnement

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-11 à 21:12

LONDRES, 11 avril (Xinhua) -- Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a été arrêté à l'ambassade d'Equateur à Londres, où on lui avait accordé l'asile en 2012 alors qu'il avait été mis en liberté sous caution au Royaume-Uni pour des crimes sexuels présumés commis en Suède, a déclaré jeudi la police locale.

"La MPS (police métropolitaine de Londres) avait le devoir d'exécuter ce mandat, au nom du tribunal de première instance de Westminster, et a été invitée à entrer dans l'ambassade par l'ambassadeur après que le gouvernement équatorien a révoqué son droit d'asile", a précisé la police dans un communiqué.

"Je peux confirmer que Julian Assange est maintenant placé en garde à vue et est traduit en justice à juste titre au Royaume-Uni", a tweeté le secrétaire d'Etat britannique à l'Intérieur, Sajid Javid.

Sir Alan Duncan, ministre d'Etat pour l'Europe et les Amériques au Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth, a déclaré dans un communiqué qu'"il est totalement justifié que M. Assange soit traduit en justice comme il se doit au Royaume-Uni. C'est aux tribunaux de décider de la suite des événements (...) Je m'attends à une relation bilatérale forte entre le Royaume-Uni et l'Equateur dans les années à venir".

La relation entre M. Assange et son pays hôte, l'Equateur, s'est détériorée au fil des ans. Le président équatorien Lenin Moreno a indiqué plus tôt ce mois-ci que le Suédois avait violé plusieurs fois le protocole et les conditions de son séjour à l'ambassade.

"A plusieurs reprises, M. Assange a violé l'accord que nous avions conclu avec ses avocats et lui", avait affirmé le président selon les médias locaux.

Selon le chef d'Etat, le fondateur de WikiLeaks n'a pas le droit de pirater des téléphones ou des comptes privés ni d'intervenir dans les affaires politiques des autres pays, notamment des partenaires de l'Equateur.

M. Assange avait précédemment déclaré qu'il pourrait être arrêté par les Etats-Unis s'il était extradé vers la Suède et ferait face à des accusations en lien avec la publication par WikiLeaks de centaines de milliers de télégrammes diplomatiques américains.

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