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L'ONU exhorte les Etats à renforcer le Traité de non-prolifération lors de la conférence d'examen en 2020

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-03 à 09:12

NEW YORK (Nations Unies), 2 avril (Xinhua) -- La Haut-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, a appelé mardi les Etats à renforcer le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) lors de la conférence d'examen de ce traité qui sera organisée l'an prochain, a-t-on appris du site officiel de l'ONU.

Le TNP a été signé en 1968 et est entré en vigueur le 5 mars 1970. Son application est garantie par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

"La possible utilisation d'armes nucléaires, intentionnellement, accidentellement ou par erreur, est l'une des plus grandes menaces à la paix et à la sécurité internationales. Les conséquences potentielles d'une guerre nucléaire seraient mondiales et toucheraient tous les pays", a prévenu Mme Nakamitsu lors d'un exposé devant le Conseil de sécurité.

"Le TNP est largement reconnu comme la pierre angulaire du régime international de non-prolifération nucléaire et le fondement essentiel du désarmement nucléaire. Son rôle comme pilier de notre sécurité collective est également un fait accepté", a-t-elle ajouté.

Selon la Haut-Représentante, le TNP s'est avéré remarquablement durable, mais cette durabilité ne devrait pas être considérée comme acquise. Elle a dénoncé un environnement international caractérisé aujourd'hui par la compétition au lieu de la coopération et marqué par une rhétorique dangereuse sur l'utilité des armes nucléaires.

Dans ce contexte, elle a estimé que la conférence d'examen du Traité prévue en 2020 serait un moment crucial. "Je ne crois pas que l'impossibilité de parvenir à un consensus en 2020 signale nécessairement la fin du traité. Mais cela créerait un mauvais précédent et soulignerait davantage les divisions entre les États parties", a dit la Haut-Représentante.

Le Directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a également souligné devant les membres du Conseil de sécurité l'importance de la conférence d'examen de 2020. "Comme vous le savez, la dernière conférence d'examen du TNP en 2015 n'est pas parvenue à un consensus sur un document final", a-t-il souligné, ajoutant que "J'espère que la conférence d'examen du TNP en 2020 sera un succès et apportera une contribution importante au renforcement paix et sécurité internationales".

Dans une déclaration à la presse publiée à l'issue de la réunion, les quinze membres du Conseil de sécurité ont convenu que la conférence d'examen permettra aux États parties au TNP "de réaffirmer sans ambiguïté leur attachement à ce traité historique, de célébrer ses réalisations historiques et, en poursuivant ses objectifs, de renforcer le régime de désarmement nucléaire et de non-prolifération".

 
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L'ONU exhorte les Etats à renforcer le Traité de non-prolifération lors de la conférence d'examen en 2020

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-04-03 à 09:12

NEW YORK (Nations Unies), 2 avril (Xinhua) -- La Haut-Représentante des Nations Unies pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, a appelé mardi les Etats à renforcer le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) lors de la conférence d'examen de ce traité qui sera organisée l'an prochain, a-t-on appris du site officiel de l'ONU.

Le TNP a été signé en 1968 et est entré en vigueur le 5 mars 1970. Son application est garantie par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

"La possible utilisation d'armes nucléaires, intentionnellement, accidentellement ou par erreur, est l'une des plus grandes menaces à la paix et à la sécurité internationales. Les conséquences potentielles d'une guerre nucléaire seraient mondiales et toucheraient tous les pays", a prévenu Mme Nakamitsu lors d'un exposé devant le Conseil de sécurité.

"Le TNP est largement reconnu comme la pierre angulaire du régime international de non-prolifération nucléaire et le fondement essentiel du désarmement nucléaire. Son rôle comme pilier de notre sécurité collective est également un fait accepté", a-t-elle ajouté.

Selon la Haut-Représentante, le TNP s'est avéré remarquablement durable, mais cette durabilité ne devrait pas être considérée comme acquise. Elle a dénoncé un environnement international caractérisé aujourd'hui par la compétition au lieu de la coopération et marqué par une rhétorique dangereuse sur l'utilité des armes nucléaires.

Dans ce contexte, elle a estimé que la conférence d'examen du Traité prévue en 2020 serait un moment crucial. "Je ne crois pas que l'impossibilité de parvenir à un consensus en 2020 signale nécessairement la fin du traité. Mais cela créerait un mauvais précédent et soulignerait davantage les divisions entre les États parties", a dit la Haut-Représentante.

Le Directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a également souligné devant les membres du Conseil de sécurité l'importance de la conférence d'examen de 2020. "Comme vous le savez, la dernière conférence d'examen du TNP en 2015 n'est pas parvenue à un consensus sur un document final", a-t-il souligné, ajoutant que "J'espère que la conférence d'examen du TNP en 2020 sera un succès et apportera une contribution importante au renforcement paix et sécurité internationales".

Dans une déclaration à la presse publiée à l'issue de la réunion, les quinze membres du Conseil de sécurité ont convenu que la conférence d'examen permettra aux États parties au TNP "de réaffirmer sans ambiguïté leur attachement à ce traité historique, de célébrer ses réalisations historiques et, en poursuivant ses objectifs, de renforcer le régime de désarmement nucléaire et de non-prolifération".

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