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France : les "gilets jaunes" toujours mobilisés malgré les interdictions de manifester (SYNTHESE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-03-31 à 16:52

PARIS, 31 mars (Xinhua) -- Les "gilets jaunes" se sont mobilisés pour le 20e samedi consécutif à Paris et en province malgré de multiples interdictions de manifester dans des zones dites sensibles de plusieurs villes françaises comme Paris, Bordeaux ou encore Saint-Etienne.

Selon les chiffres du ministère français de l'Intérieur, 33.700 personnes ont défilé samedi en France, dont 4.000 à Paris. Une légère baisse par rapport à la manifestation précédente qui avait rassemblé 40.500 personnes, dont 5.000 à Paris.

Cette mobilisation des "gilets jaunes" a été précédée par des interdictions de manifester, notamment dans des zones dites sensibles de plusieurs villes, conformément aux mesures de fermeté prises par le gouvernement au lendemain des violences et des pillages survenus sur les Champs-Elysées à Paris, en marge de l'acte XVIII du mouvement.

C'est le cas à Paris où le périmètre interdit à la manifestation (Champs-Elysées, Beauvau, Concorde) a été très tôt quadrillé par un important dispositif de sécurité. Le défilé parisien, parti de la gare de l'Est, s'est terminé place Trocadéro sans incident majeur, malgré quelques heurts entre groupes de jeunes et forces de l'ordre.

Selon la préfecture de police de Paris, 37 personnes ont été interpellées dans la capitale, 14.485 contrôles préventifs ont été effectués, dont 7.265 aux abords des Champs-Elysées, et 21 personnes verbalisées pour "participation à une manifestation non-autorisée sur le périmètre interdit", a indiqué le ministère.

Des interdictions de manifester ont également été prises dans plusieurs villes de province, notamment Avignon, Bordeaux, Saint-Etienne, Toulouse et Rouen, afin d'éviter des actes de violences et des scènes de pillages. Mais les "gilets jaunes" ont bravé l'interdiction de manifester en Avignon où un appel national à manifester avait été lancé sur les réseaux sociaux.

A Bordeaux, des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre, et 59 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de Gironde, pour "détention de matériels offensifs, port d'arme prohibé, jets de projectiles sur les forces de l'ordre et outrages sur personne dépositaire de l'autorité publique".

Même ambiance à Saint-Etienne où 44 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de la Loire, ainsi qu'à Montpellier où 15 interpellations et cinq blessés légers ont été enregistrés, selon les médias locaux.

Le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner a une nouvelle fois défendu le dispositif sécuritaire mis en place pour contenir les casseurs. "Malgré des menaces sérieuses et la volonté de commettre des violences, les dispositifs déployés ce samedi ont permis de maîtriser immédiatement les débordements et d'interpeller les émeutiers", a-t-il tweeté.

Après les violences et pillages commis sur les Champs-Elysées en marge de l'acte XVIII de la mobilisation des "gilets jaunes", les autorités ont procédé à une série de limogeages à la tête de la préfecture de police de Paris et pris des mesures de fermeté pour mettre un terme aux violences lors des manifestions.

Parmi ces mesures figurent l'interdiction de manifester dans plusieurs quartiers en cas de présence d'ultras, le recours à des unités anti-casseurs à la place des détachements d'action rapide et la hausse de l'amende pour participation à une manifestation interdite, passant de 38 à 135 euros.

 
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France : les "gilets jaunes" toujours mobilisés malgré les interdictions de manifester (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-03-31 à 16:52

PARIS, 31 mars (Xinhua) -- Les "gilets jaunes" se sont mobilisés pour le 20e samedi consécutif à Paris et en province malgré de multiples interdictions de manifester dans des zones dites sensibles de plusieurs villes françaises comme Paris, Bordeaux ou encore Saint-Etienne.

Selon les chiffres du ministère français de l'Intérieur, 33.700 personnes ont défilé samedi en France, dont 4.000 à Paris. Une légère baisse par rapport à la manifestation précédente qui avait rassemblé 40.500 personnes, dont 5.000 à Paris.

Cette mobilisation des "gilets jaunes" a été précédée par des interdictions de manifester, notamment dans des zones dites sensibles de plusieurs villes, conformément aux mesures de fermeté prises par le gouvernement au lendemain des violences et des pillages survenus sur les Champs-Elysées à Paris, en marge de l'acte XVIII du mouvement.

C'est le cas à Paris où le périmètre interdit à la manifestation (Champs-Elysées, Beauvau, Concorde) a été très tôt quadrillé par un important dispositif de sécurité. Le défilé parisien, parti de la gare de l'Est, s'est terminé place Trocadéro sans incident majeur, malgré quelques heurts entre groupes de jeunes et forces de l'ordre.

Selon la préfecture de police de Paris, 37 personnes ont été interpellées dans la capitale, 14.485 contrôles préventifs ont été effectués, dont 7.265 aux abords des Champs-Elysées, et 21 personnes verbalisées pour "participation à une manifestation non-autorisée sur le périmètre interdit", a indiqué le ministère.

Des interdictions de manifester ont également été prises dans plusieurs villes de province, notamment Avignon, Bordeaux, Saint-Etienne, Toulouse et Rouen, afin d'éviter des actes de violences et des scènes de pillages. Mais les "gilets jaunes" ont bravé l'interdiction de manifester en Avignon où un appel national à manifester avait été lancé sur les réseaux sociaux.

A Bordeaux, des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l'ordre, et 59 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de Gironde, pour "détention de matériels offensifs, port d'arme prohibé, jets de projectiles sur les forces de l'ordre et outrages sur personne dépositaire de l'autorité publique".

Même ambiance à Saint-Etienne où 44 personnes ont été interpellées, selon la préfecture de la Loire, ainsi qu'à Montpellier où 15 interpellations et cinq blessés légers ont été enregistrés, selon les médias locaux.

Le ministre français de l'Intérieur Christophe Castaner a une nouvelle fois défendu le dispositif sécuritaire mis en place pour contenir les casseurs. "Malgré des menaces sérieuses et la volonté de commettre des violences, les dispositifs déployés ce samedi ont permis de maîtriser immédiatement les débordements et d'interpeller les émeutiers", a-t-il tweeté.

Après les violences et pillages commis sur les Champs-Elysées en marge de l'acte XVIII de la mobilisation des "gilets jaunes", les autorités ont procédé à une série de limogeages à la tête de la préfecture de police de Paris et pris des mesures de fermeté pour mettre un terme aux violences lors des manifestions.

Parmi ces mesures figurent l'interdiction de manifester dans plusieurs quartiers en cas de présence d'ultras, le recours à des unités anti-casseurs à la place des détachements d'action rapide et la hausse de l'amende pour participation à une manifestation interdite, passant de 38 à 135 euros.

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