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La Turquie réaffirme son intention d'acheter des systèmes russes S-400 malgré les menaces américaines

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-03-29 à 22:32


(Xinhua)

ANTALYA (Turquie), 29 mars (Xinhua) -- Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a déclaré vendredi que l'acquisition de systèmes de défense aérienne russes S-400 était "une affaire conclue" et a démenti la possible livraison de ces systèmes à un pays tiers afin d'éviter les sanctions américaines.

"Nous avons scellé un accord avec la Russie et nous sommes liés par cet accord", a indiqué M. Cavusoglu à la presse dans la province d'Antalya (sud) après sa rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

M. Cavusoglu a souligné que l'implication d'un pays tiers dans un accord bilatéral était contraire au droit international.

"Le monde doit savoir qu'il n'est plus possible qu'un pays impose sa volonté aux autres", a-t-il ajouté, en référence aux avertissements américains dans l'éventualité où la Turquie achèterait des systèmes de défense russes.

Pour Washington, l'achat du système russe compromettrait l'achat par la Turquie d'avions de chasse F-35 et pourrait résulter sur des sanctions américaines.

Le ministre a également déclaré que la Turquie n'avait pas l'intention de vendre les systèmes russes S-400 à un autre pays afin d'éviter la pression américaine.

Lors de la 7e réunion du groupe de planification stratégique conjointe turco-russe, MM. Lavrov et Cavusoglu ont évoqué le programme d'une rencontre présidentielle prévue pour le 8 avril.

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La Turquie réaffirme son intention d'acheter des systèmes russes S-400 malgré les menaces américaines

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-03-29 à 22:32


(Xinhua)

ANTALYA (Turquie), 29 mars (Xinhua) -- Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a déclaré vendredi que l'acquisition de systèmes de défense aérienne russes S-400 était "une affaire conclue" et a démenti la possible livraison de ces systèmes à un pays tiers afin d'éviter les sanctions américaines.

"Nous avons scellé un accord avec la Russie et nous sommes liés par cet accord", a indiqué M. Cavusoglu à la presse dans la province d'Antalya (sud) après sa rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

M. Cavusoglu a souligné que l'implication d'un pays tiers dans un accord bilatéral était contraire au droit international.

"Le monde doit savoir qu'il n'est plus possible qu'un pays impose sa volonté aux autres", a-t-il ajouté, en référence aux avertissements américains dans l'éventualité où la Turquie achèterait des systèmes de défense russes.

Pour Washington, l'achat du système russe compromettrait l'achat par la Turquie d'avions de chasse F-35 et pourrait résulter sur des sanctions américaines.

Le ministre a également déclaré que la Turquie n'avait pas l'intention de vendre les systèmes russes S-400 à un autre pays afin d'éviter la pression américaine.

Lors de la 7e réunion du groupe de planification stratégique conjointe turco-russe, MM. Lavrov et Cavusoglu ont évoqué le programme d'une rencontre présidentielle prévue pour le 8 avril.

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