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Brésil : le patron de Vale quitte "temporairement" ses fonctions après le drame de Brumandinho

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-03-03 à 18:32

RIO DE JANEIRO, 3 mars (Xinhua) -- Le patron du géant minier brésilien Vale, Fabio Schvartsman, a décidé samedi de quitter "temporairement" ses fonctions après la rupture d'un barrage minier à Brumandinho dans l'Etat du Minas Gerais (sud-est) qui a fait au moins 166 morts le 25 janvier.

Sa démission a fait suite à une enquête judiciaire sur cette tragédie. Treize autres dirigeants et cadres l'ont également imité.

M. Schvartsman a expliqué dans une lettre adressée au conseil d'administration de Vale que cette "démission temporaire" avait été prise "dans l'intérêt de la continuité des activités de l'entreprise et en signe de solidarité avec les victimes et leurs familles".

Les autorités brésiliennes ont arrêté le 29 janvier trois employés de Vale et deux ingénieurs sous-traitants pour leur rôle dans l'octroi des licences de sécurité pour le barrage de résidus miniers ou dans la signature de documents liés à la sécurité de l'ouvrage. Huit autres employés ont été arrêtés le 15 février.

La rupture du barrage a fait au moins 166 morts et 155 disparus, provoquant par ailleurs une catastrophe environnementale.

 
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Brésil : le patron de Vale quitte "temporairement" ses fonctions après le drame de Brumandinho

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RIO DE JANEIRO, 3 mars (Xinhua) -- Le patron du géant minier brésilien Vale, Fabio Schvartsman, a décidé samedi de quitter "temporairement" ses fonctions après la rupture d'un barrage minier à Brumandinho dans l'Etat du Minas Gerais (sud-est) qui a fait au moins 166 morts le 25 janvier.

Sa démission a fait suite à une enquête judiciaire sur cette tragédie. Treize autres dirigeants et cadres l'ont également imité.

M. Schvartsman a expliqué dans une lettre adressée au conseil d'administration de Vale que cette "démission temporaire" avait été prise "dans l'intérêt de la continuité des activités de l'entreprise et en signe de solidarité avec les victimes et leurs familles".

Les autorités brésiliennes ont arrêté le 29 janvier trois employés de Vale et deux ingénieurs sous-traitants pour leur rôle dans l'octroi des licences de sécurité pour le barrage de résidus miniers ou dans la signature de documents liés à la sécurité de l'ouvrage. Huit autres employés ont été arrêtés le 15 février.

La rupture du barrage a fait au moins 166 morts et 155 disparus, provoquant par ailleurs une catastrophe environnementale.

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