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Washington confirme la rencontre entre son envoyé et des responsables vénézuéliens

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-20 à 17:12

WASHINGTON, 20 février (Xinhua) -- Le département d'Etat américain a confirmé mardi que son représentant spécial pour le Venezuela, Elliott Abrams, avait récemment rencontré des responsables vénézuéliens afin de garantir la sécurité du personnel diplomatique américain dans ce pays d'Amérique du Sud.

"Il y a eu une rencontre", a indiqué son porte-parole, Robert Palladino, ajoutant qu'elle "avait pour objectif de garantir la sécurité de notre personnel au Venezuela".

Parallèlement, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré à l'agence de presse Associated Press que son ministre des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, avait eu des entretiens secrets à New York avec M. Abrams. Il a précisé que lors de son séjour, M. Arreaza avait invité M. Abrams à venir au Venezuela "en privé, en public ou en secret".

Le chef de la diplomatie vénézuélienne avait révélé dimanche avoir rencontré M. Abrams au cours du week-end pour discuter des relations entre les deux pays.

"Nous avons eu deux réunions sur lesquelles je ne peux pas donner de détails car je dois en respecter la confidentialité, mais il y a eu des réunions où nous nous sommes écoutés", a indiqué M. Arreaza à la télévision d'Etat vénézuélienne.

Dans un discours prononcé lundi à l'Université internationale de Floride (FIU), le président américain Donald Trump a déclaré que son pays recherchait une transition pacifique au Venezuela, sans toutefois exclure un recours à la force, apparemment pour faire pression sur M. Maduro.

Cependant, M. Abrams a précisé la semaine dernière lors d'une audition devant le Congrès que les Etats-Unis n'entendaient pas s'impliquer militairement au Venezuela.

Des avions militaires américains transportant de l'aide humanitaire sont arrivés samedi à Cucuta, une ville colombienne frontalière du Venezuela. Démentant l'existence d'une crise humanitaire dans le pays, le gouvernement Maduro a refusé de la laisser traverser la frontière et a qualifié cette opération de spectacle orchestré par les Etats-Unis pouvant conduire à une éventuelle invasion.

Washington a récemment intensifié ses pressions économiques et diplomatiques contre Nicolas Maduro.

Le 23 janvier, Juan Guaido, chef de l'opposition vénézuélienne, s'est déclaré "président par intérim" et a été reconnu par Washington et plusieurs pays européens et latino-américains.

En réponse, M. Maduro a annoncé qu'il rompait ses liens "diplomatiques et politiques" avec les Etats-Unis, ordonnant à tout le personnel diplomatique et consulaire américain de quitter le Venezuela.

Il a accusé Washington de vouloir orchestrer un coup d'Etat afin d'installer un régime fantoche au Venezuela.

 
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Washington confirme la rencontre entre son envoyé et des responsables vénézuéliens

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-20 à 17:12

WASHINGTON, 20 février (Xinhua) -- Le département d'Etat américain a confirmé mardi que son représentant spécial pour le Venezuela, Elliott Abrams, avait récemment rencontré des responsables vénézuéliens afin de garantir la sécurité du personnel diplomatique américain dans ce pays d'Amérique du Sud.

"Il y a eu une rencontre", a indiqué son porte-parole, Robert Palladino, ajoutant qu'elle "avait pour objectif de garantir la sécurité de notre personnel au Venezuela".

Parallèlement, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré à l'agence de presse Associated Press que son ministre des Affaires étrangères, Jorge Arreaza, avait eu des entretiens secrets à New York avec M. Abrams. Il a précisé que lors de son séjour, M. Arreaza avait invité M. Abrams à venir au Venezuela "en privé, en public ou en secret".

Le chef de la diplomatie vénézuélienne avait révélé dimanche avoir rencontré M. Abrams au cours du week-end pour discuter des relations entre les deux pays.

"Nous avons eu deux réunions sur lesquelles je ne peux pas donner de détails car je dois en respecter la confidentialité, mais il y a eu des réunions où nous nous sommes écoutés", a indiqué M. Arreaza à la télévision d'Etat vénézuélienne.

Dans un discours prononcé lundi à l'Université internationale de Floride (FIU), le président américain Donald Trump a déclaré que son pays recherchait une transition pacifique au Venezuela, sans toutefois exclure un recours à la force, apparemment pour faire pression sur M. Maduro.

Cependant, M. Abrams a précisé la semaine dernière lors d'une audition devant le Congrès que les Etats-Unis n'entendaient pas s'impliquer militairement au Venezuela.

Des avions militaires américains transportant de l'aide humanitaire sont arrivés samedi à Cucuta, une ville colombienne frontalière du Venezuela. Démentant l'existence d'une crise humanitaire dans le pays, le gouvernement Maduro a refusé de la laisser traverser la frontière et a qualifié cette opération de spectacle orchestré par les Etats-Unis pouvant conduire à une éventuelle invasion.

Washington a récemment intensifié ses pressions économiques et diplomatiques contre Nicolas Maduro.

Le 23 janvier, Juan Guaido, chef de l'opposition vénézuélienne, s'est déclaré "président par intérim" et a été reconnu par Washington et plusieurs pays européens et latino-américains.

En réponse, M. Maduro a annoncé qu'il rompait ses liens "diplomatiques et politiques" avec les Etats-Unis, ordonnant à tout le personnel diplomatique et consulaire américain de quitter le Venezuela.

Il a accusé Washington de vouloir orchestrer un coup d'Etat afin d'installer un régime fantoche au Venezuela.

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