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Le chef de la diplomatie russe accuse les Etats-Unis de vouloir séparer la rive orientale de l'Euphrate de la Syrie

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-20 à 03:32

MOSCOU, 19 février (Xinhua) -- Les Etats-Unis ont échafaudé un plan cherchant à diviser la Syrie et à créer un "quasi-Etat" fantoche à l'est de l'Euphrate, a affirmé mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"La tâche de restaurer l'intégrité territoriale de la Syrie, sur laquelle toute la communauté internationale, y compris les Etats-Unis, s'est mis d'accord, a été utilisée par ceux-ci à des fins trompeuses", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une rencontre avec le ministre slovaque des Affaires étrangères, Miroslav Lajcak.

A l'heure actuelle, Washington a affirmé que son objectif principal consiste à empêcher le gouvernement syrien de retourner sur la rive orientale de l'Euphrate, a dit M. Lavrov.

Les Etats-Unis ont ouvertement déclaré qu'après leur retrait de Syrie, ils soutiendraient les Kurdes, mais uniquement s'ils ne coopéraient pas avec le gouvernement syrien et la Russie, a souligné M. Lavrov,

Il a ajouté que les Etats-Unis, sous prétexte de combattre les terroristes de l'Etat islamique et de s'allier avec les principales structures kurdes de la région, ont commencé à construire un quasi-Etat à l'est de l'Euphrate.

Les Etats-Unis y investissent déjà activement, notamment en obligeant leurs alliés à financer le développement de la région et en les empêchant d'investir dans le reste de la Syrie, qui est contrôlée par le gouvernement légitime, a souligné le ministre russe.

Le destin de cette partie de la Syrie ne devrait pas être déterminé par les caprices des Etats-Unis, qui y sont illégalement présents, a poursuivi M. Lavrov.

En décembre dernier, le président américain Donald Trump a annoncé sa décision de retirer les troupes américaines de Syrie, citant le fait que les forces locales de l'Etat islamique avaient été en grande partie vaincues. L'ancien ministre américain de la Défense, James Mattis, a démissionné peu de temps après la décision de retrait prise par le président Trump.

 
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Le chef de la diplomatie russe accuse les Etats-Unis de vouloir séparer la rive orientale de l'Euphrate de la Syrie

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-20 à 03:32

MOSCOU, 19 février (Xinhua) -- Les Etats-Unis ont échafaudé un plan cherchant à diviser la Syrie et à créer un "quasi-Etat" fantoche à l'est de l'Euphrate, a affirmé mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"La tâche de restaurer l'intégrité territoriale de la Syrie, sur laquelle toute la communauté internationale, y compris les Etats-Unis, s'est mis d'accord, a été utilisée par ceux-ci à des fins trompeuses", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une rencontre avec le ministre slovaque des Affaires étrangères, Miroslav Lajcak.

A l'heure actuelle, Washington a affirmé que son objectif principal consiste à empêcher le gouvernement syrien de retourner sur la rive orientale de l'Euphrate, a dit M. Lavrov.

Les Etats-Unis ont ouvertement déclaré qu'après leur retrait de Syrie, ils soutiendraient les Kurdes, mais uniquement s'ils ne coopéraient pas avec le gouvernement syrien et la Russie, a souligné M. Lavrov,

Il a ajouté que les Etats-Unis, sous prétexte de combattre les terroristes de l'Etat islamique et de s'allier avec les principales structures kurdes de la région, ont commencé à construire un quasi-Etat à l'est de l'Euphrate.

Les Etats-Unis y investissent déjà activement, notamment en obligeant leurs alliés à financer le développement de la région et en les empêchant d'investir dans le reste de la Syrie, qui est contrôlée par le gouvernement légitime, a souligné le ministre russe.

Le destin de cette partie de la Syrie ne devrait pas être déterminé par les caprices des Etats-Unis, qui y sont illégalement présents, a poursuivi M. Lavrov.

En décembre dernier, le président américain Donald Trump a annoncé sa décision de retirer les troupes américaines de Syrie, citant le fait que les forces locales de l'Etat islamique avaient été en grande partie vaincues. L'ancien ministre américain de la Défense, James Mattis, a démissionné peu de temps après la décision de retrait prise par le président Trump.

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