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France : la menace terroriste "se maintient à un niveau très élevé", selon le patron de la sécurité intérieure

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-19 à 19:32

PARIS, 19 février (Xinhua) -- La menace terroriste "se maintient à un niveau très élevé" en France, a indiqué Nicolas Lerner, patron depuis octobre dernier de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dans un entretien paru mardi dans le quotidien Le Parisien.

"Nous avons effectué plus de 1.300 recrutements depuis 2014 et autant sont prévus d'ici à 2022 pour multiplier les capteurs au plus près du terrain", a-t-il indiqué, rappelant que "vingt attentats avaient été déjoués en 2017 et sept en 2018".

Interrogé sur la gestion d'éventuels retours de 150 Français radicalisés partis en Syrie qui y sont depuis détenus, M. Lerner a tout d'abord souligné que le gouvernement français avait "toujours considéré que ces combattants devaient prioritairement être jugés là où ils avaient commis leurs exactions".

"Le scénario du retour sur le territoire national n'est cependant aujourd'hui qu'une hypothèse de travail. Si cette hypothèse devait survenir, 100% des hommes et des femmes feraient l'objet de poursuites pénales, la quasi-totalité pour des faits criminels", a expliqué le patron de la DGSI.

L'annonce du retrait prochain des forces américaines de Syrie "et les conséquences stratégiques qui en découlent ont conduit à souhaiter que toutes les options soient étudiées. C'est une posture de responsabilité : il s'agit d'anticiper une éventuelle situation où ces combattants et leurs épouses seraient remis en liberté", a souligné M. Lerner.

 
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France : la menace terroriste "se maintient à un niveau très élevé", selon le patron de la sécurité intérieure

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-19 à 19:32

PARIS, 19 février (Xinhua) -- La menace terroriste "se maintient à un niveau très élevé" en France, a indiqué Nicolas Lerner, patron depuis octobre dernier de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dans un entretien paru mardi dans le quotidien Le Parisien.

"Nous avons effectué plus de 1.300 recrutements depuis 2014 et autant sont prévus d'ici à 2022 pour multiplier les capteurs au plus près du terrain", a-t-il indiqué, rappelant que "vingt attentats avaient été déjoués en 2017 et sept en 2018".

Interrogé sur la gestion d'éventuels retours de 150 Français radicalisés partis en Syrie qui y sont depuis détenus, M. Lerner a tout d'abord souligné que le gouvernement français avait "toujours considéré que ces combattants devaient prioritairement être jugés là où ils avaient commis leurs exactions".

"Le scénario du retour sur le territoire national n'est cependant aujourd'hui qu'une hypothèse de travail. Si cette hypothèse devait survenir, 100% des hommes et des femmes feraient l'objet de poursuites pénales, la quasi-totalité pour des faits criminels", a expliqué le patron de la DGSI.

L'annonce du retrait prochain des forces américaines de Syrie "et les conséquences stratégiques qui en découlent ont conduit à souhaiter que toutes les options soient étudiées. C'est une posture de responsabilité : il s'agit d'anticiper une éventuelle situation où ces combattants et leurs épouses seraient remis en liberté", a souligné M. Lerner.

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