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Huawei déclare avoir reçu une réponse de l'organisme public tchèque chargé de la cybersécurité

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-15 à 06:52

BRUXELLES, 14 février (Xinhua) -- Le géant des télécoms chinois, Huawei, a reçu une réponse de l'organisme public tchèque chargé de la cybersécurité, a déclaré jeudi une porte-parole de Huawei.

"Nous avons reçu la réponse de l'agence nationale chargée de la cybersécurité et de la sécurité de l'information, NUKIB, (de la République tchèque). Nous l'analysons soigneusement et nous préparons les prochaines étapes", a dit à Xinhua jeudi soir la directrice des relations publiques de Huawei en République tchèque, Magda Teresa Partyka, sans donner davantage de détails.

Huawei est une société privée, détenue par ses employés, qui est devenue l'un des premiers fournisseurs d'équipements de télécommunications du monde et un leader du marché en Europe, aidant les opérateurs de téléphonie mobile à construire les infrastructures des technologies de l'information et des communications.

En décembre 2018, la NUKIB a publié un avertissement concernant les produits Huawei. Selon l'organisme, Huawei constitue une menace potentielle à la sécurité nationale, notamment à ses infrastructures les plus importantes. Huawei a catégoriquement rejeté ces allégations.

Le 8 février, des organes de presse, notamment The New York Times, ont rapporté que Huawei avait adressé une lettre à la direction de la NUKIB pour lui demander d'abroger son avertissement.

L'article du New York Times, qui ne comprenait aucun commentaire émis par Huawei, décrivait la lettre comme une "menace", mais Mme Partyka, de son côté, l'a décrite comme un moyen de communication.

"Huawei a envoyé une lettre à la NUKIB, car nous tentions de la contacter pour organiser une réunion et discuter de la question de l'avertissement. Plutôt qu'une réunion, elle préfère que nous communiquions par écrit et c'est la raison pour laquelle nous écrivons des lettres", a écrit Mme Partyka dans un courriel envoyé jeudi matin après avoir été contactée par Xinhua, mais sans donner davantage de détails sur le contenu de la lettre envoyée à la NUKIB par Huawei.

"Comme nous l'avons déjà dit, notre objectif est de bénéficier de conditions équitables pour nos activités en République tchèque. Nous ne voulons pas que notre société subisse une discrimination sans que des preuves soient fournies. Nous sommes un partenaire fiable et nous ne voulons pas que la situation s'aggrave. Nous voulons travailler ici, livrer nos produits et fournir nos services à nos clients", avait écrit Mme Partyka avant d'avoir reçu la réponse.

Huawei, qui produit des smartphones et des tablettes, maintient qu'elle ne constitue pas une menace à la sécurité, malgré les accusations lancées par certains pays et hommes politiques occidentaux sans fournir aucune preuve.

 
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Huawei déclare avoir reçu une réponse de l'organisme public tchèque chargé de la cybersécurité

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-15 à 06:52

BRUXELLES, 14 février (Xinhua) -- Le géant des télécoms chinois, Huawei, a reçu une réponse de l'organisme public tchèque chargé de la cybersécurité, a déclaré jeudi une porte-parole de Huawei.

"Nous avons reçu la réponse de l'agence nationale chargée de la cybersécurité et de la sécurité de l'information, NUKIB, (de la République tchèque). Nous l'analysons soigneusement et nous préparons les prochaines étapes", a dit à Xinhua jeudi soir la directrice des relations publiques de Huawei en République tchèque, Magda Teresa Partyka, sans donner davantage de détails.

Huawei est une société privée, détenue par ses employés, qui est devenue l'un des premiers fournisseurs d'équipements de télécommunications du monde et un leader du marché en Europe, aidant les opérateurs de téléphonie mobile à construire les infrastructures des technologies de l'information et des communications.

En décembre 2018, la NUKIB a publié un avertissement concernant les produits Huawei. Selon l'organisme, Huawei constitue une menace potentielle à la sécurité nationale, notamment à ses infrastructures les plus importantes. Huawei a catégoriquement rejeté ces allégations.

Le 8 février, des organes de presse, notamment The New York Times, ont rapporté que Huawei avait adressé une lettre à la direction de la NUKIB pour lui demander d'abroger son avertissement.

L'article du New York Times, qui ne comprenait aucun commentaire émis par Huawei, décrivait la lettre comme une "menace", mais Mme Partyka, de son côté, l'a décrite comme un moyen de communication.

"Huawei a envoyé une lettre à la NUKIB, car nous tentions de la contacter pour organiser une réunion et discuter de la question de l'avertissement. Plutôt qu'une réunion, elle préfère que nous communiquions par écrit et c'est la raison pour laquelle nous écrivons des lettres", a écrit Mme Partyka dans un courriel envoyé jeudi matin après avoir été contactée par Xinhua, mais sans donner davantage de détails sur le contenu de la lettre envoyée à la NUKIB par Huawei.

"Comme nous l'avons déjà dit, notre objectif est de bénéficier de conditions équitables pour nos activités en République tchèque. Nous ne voulons pas que notre société subisse une discrimination sans que des preuves soient fournies. Nous sommes un partenaire fiable et nous ne voulons pas que la situation s'aggrave. Nous voulons travailler ici, livrer nos produits et fournir nos services à nos clients", avait écrit Mme Partyka avant d'avoir reçu la réponse.

Huawei, qui produit des smartphones et des tablettes, maintient qu'elle ne constitue pas une menace à la sécurité, malgré les accusations lancées par certains pays et hommes politiques occidentaux sans fournir aucune preuve.

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