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La vice-présidente vénézuélienne appelle Guaido à être du "bon côté de l'histoire"

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-10 à 14:12

CARACAS, 9 février (Xinhua) -- La vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez a appelé samedi le chef de l'opposition et président autoproclamé par intérim Juan Guaido à revoir sa façon de procéder et à mettre fin à "la folie d'un appel à une invasion".

"Réfléchissez et placez-vous du bon côté de l'histoire", a-t-elle lancé un jour après que M. Guaido a déclaré qu'il n'excluait pas d'autoriser les Etats-Unis à intervenir militairement pour renverser le président Nicolas Maduro.

Mme Rodriguez s'exprimait dans le cadre du lancement d'une pétition soutenue par le gouvernement devant montrer que la plupart des Vénézuéliens refusent toute intervention étrangère dans leur pays.

Signant cette pétition sur la place Bolivar, au centre de la capitale Caracas, elle a appelé le président américain Donald Trump à respecter la souveraineté du Venezuela et à lever les sanctions économiques frappant son pays.

Elle a également reproché à l'Assemblée nationale contrôlée par l'opposition d'avoir débattu sur l'autorisation ou non d'une intervention militaire étrangère au Venezuela.

"Il n'y a pas de pays au monde où le prétendu Parlement prône une intervention militaire étrangère dans le pays", a fustigé Mme Rodriguez. "C'est scandaleux!".

"Le peuple vénézuélien a clairement indiqué ce qu'il voulait : il veut la paix, il veut la tranquillité et continuer d'être gouverné par la révolution bolivarienne", a-t-elle ajouté, faisant référence à la politique menée par le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV, au pouvoir).

Les tensions entre le gouvernement et l'opposition ont pris de l'ampleur après que M. Maduro a prêté serment pour un nouveau mandat le 10 janvier dernier. L'opposition, qui a boycotté l'élection présidentielle de mai 2018, refuse de reconnaître la réélection de M. Maduro et réclame un nouveau scrutin.

Avec l'appui de Washington, elle a fait acheminer de l'aide humanitaire américaine aux frontières, mais s'en est vue refuser l'accès par les autorités locales, lesquelles soupçonnent qu'il s'agit là d'un "prétexte pour envahir le Venezuela".

 
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La vice-présidente vénézuélienne appelle Guaido à être du "bon côté de l'histoire"

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-10 à 14:12

CARACAS, 9 février (Xinhua) -- La vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez a appelé samedi le chef de l'opposition et président autoproclamé par intérim Juan Guaido à revoir sa façon de procéder et à mettre fin à "la folie d'un appel à une invasion".

"Réfléchissez et placez-vous du bon côté de l'histoire", a-t-elle lancé un jour après que M. Guaido a déclaré qu'il n'excluait pas d'autoriser les Etats-Unis à intervenir militairement pour renverser le président Nicolas Maduro.

Mme Rodriguez s'exprimait dans le cadre du lancement d'une pétition soutenue par le gouvernement devant montrer que la plupart des Vénézuéliens refusent toute intervention étrangère dans leur pays.

Signant cette pétition sur la place Bolivar, au centre de la capitale Caracas, elle a appelé le président américain Donald Trump à respecter la souveraineté du Venezuela et à lever les sanctions économiques frappant son pays.

Elle a également reproché à l'Assemblée nationale contrôlée par l'opposition d'avoir débattu sur l'autorisation ou non d'une intervention militaire étrangère au Venezuela.

"Il n'y a pas de pays au monde où le prétendu Parlement prône une intervention militaire étrangère dans le pays", a fustigé Mme Rodriguez. "C'est scandaleux!".

"Le peuple vénézuélien a clairement indiqué ce qu'il voulait : il veut la paix, il veut la tranquillité et continuer d'être gouverné par la révolution bolivarienne", a-t-elle ajouté, faisant référence à la politique menée par le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV, au pouvoir).

Les tensions entre le gouvernement et l'opposition ont pris de l'ampleur après que M. Maduro a prêté serment pour un nouveau mandat le 10 janvier dernier. L'opposition, qui a boycotté l'élection présidentielle de mai 2018, refuse de reconnaître la réélection de M. Maduro et réclame un nouveau scrutin.

Avec l'appui de Washington, elle a fait acheminer de l'aide humanitaire américaine aux frontières, mais s'en est vue refuser l'accès par les autorités locales, lesquelles soupçonnent qu'il s'agit là d'un "prétexte pour envahir le Venezuela".

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