ADDIS-ABEBA, 9 février (Xinhua) -- Si les filles et les femmes ne sont pas solidement impliquées dans les professions technologiques, les rapports de force dans le monde continueront à être dominés par les hommes, a déclaré samedi le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

M. Guterres est actuellement dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, pour participer au 32e Sommet de l'Union africaine, qui se tiendra dimanche et lundi, et qui a pour thème : "Les réfugiés, les personnes qui reviennent dans leur pays et les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays : vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique".

Alors qu'il prononçait un discours lors d'un événement de haut niveau visant à encourager les filles africaines à apprendre le codage, M. Guterres a dit que des efforts concertés devraient être déployés pour s'assurer que davantage de filles suivent des études, à travers le monde, dans les domaines des sciences, des technologies, de l'ingénierie et des mathématiques.

"Si les filles et les femmes ne sont pas solidement impliquées dans les professions technologiques, les rapports de force dans le monde continueront à être dominés par les hommes, et c'est exactement ce que nous voulons éviter", a dit M. Guterres.

"Nous sommes aux avant-postes de cette bataille", a-t-il ajouté.

M. Guterres a dit que l'absence de femmes dans ces professions si influentes est également la raison pour laquelle "nous avons encore des difficultés avec les filles qui essaient d'aller à l'école, avec les mutilations génitales ou les mariages précoces", en Afrique.

"L'un des problèmes centraux auquel les femmes et les filles sont confrontées partout dans le monde est le fait que notre monde est organisé de telle façon que le pouvoir est davantage entre les mains des hommes qu'entre les mains des femmes", a-t-il dit.

M. Guterres a souligné que pour créer un équilibre entre les hommes et les femmes, il faut modifier les rapports de force.