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Niamey : l'UE discute du renforcement de son aide à la composante nigérienne de la force du G5 Sahel

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-08 à 20:12

NIAMEY, 8 février (Xinhua) -- Une délégation de l'Union européenne a été reçue jeudi à Niamey pour discuter du renforcement et l'amélioration de son soutien à la composante nigérienne de la force G5 Sahel, a-t-on appris vendredi.

A sa tête, Pedro Serrano, secrétaire général adjoint du Service européen pour l'action extérieure (SEAE), a indiqué que son institution attachait une grande attention à sa coopération avec le G5 Sahel, ajoutant que "les défis auxquels fait face la région affectent aussi la sécurité de l'Europe".

Après un état des lieux de la situation sécuritaire dans la région, en particulier au Niger, la délégation européenne et le ministre nigérien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Mohamed Bazoum, assurant l'intérim de son homologue de la Défense, ont adopté des mesures visant à développer davantage la coopération menée à travers le programme EUCAP Sahel Niger.

Celui-ci, rappelle-t-on, est une mission civile lancée en 2012 par l'UE avec comme but principal la lutte contre l'insécurité et la migration clandestine.

Selon son responsable, Frank Van der Mueren, elle a, entre autres, apporté son expertise technique aux institutions concernées pour renfoncer les stratégies de sécurité et favoriser l'interopérabilité de leurs forces, formé plus de 1.500 stagiaires depuis janvier 2018 dans différents domaines et mené des activités dans l'ensemble du Niger pour renforcer les capacités des Forces de sécurité intérieures (FSI) dans leur lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la migration irrégulière.

Parallèlement, en matière d'équipement, les projets financés pour appuyer les FSI dans les domaines prioritaires s'élèvent à près de 2,3 milliards de francs CFA (plus de 4 millions de dollars).

Il s'agit là pour le Premier ministre nigérien Brigi Rafini d'un "partenariat intelligent, fructueux et sincère" entre le Niger et cette mission.

Le Niger, à l'instar d'autres pays de l'espace sahélo-saharien, subit dans ses parties frontalières les exactions sur trois fronts d'organisations terroristes et/ou criminelles qui contrôlent le sud de la Libye depuis la chute en 2011 du régime de Moammar Kadhafi, des groupes islamistes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d'Ansar Dine et d'autres mouvements basés dans le nord du Mali et, enfin, le groupe terroriste Boko Haram basé au Nigeria qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est).

La force conjointe G5 Sahel, rappelle-t-on, est née de la volonté des chefs d'Etat de la Mauritanie, du Mali, du Tchad, du Burkina Faso et du Niger de faire face à la recrudescence de ces attaques terroristes meurtrières perpétrées notamment dans les pays riverains du bassin du Lac Tchad, au Mali et dans les Etats voisins. Fin

 
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Niamey : l'UE discute du renforcement de son aide à la composante nigérienne de la force du G5 Sahel

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-08 à 20:12

NIAMEY, 8 février (Xinhua) -- Une délégation de l'Union européenne a été reçue jeudi à Niamey pour discuter du renforcement et l'amélioration de son soutien à la composante nigérienne de la force G5 Sahel, a-t-on appris vendredi.

A sa tête, Pedro Serrano, secrétaire général adjoint du Service européen pour l'action extérieure (SEAE), a indiqué que son institution attachait une grande attention à sa coopération avec le G5 Sahel, ajoutant que "les défis auxquels fait face la région affectent aussi la sécurité de l'Europe".

Après un état des lieux de la situation sécuritaire dans la région, en particulier au Niger, la délégation européenne et le ministre nigérien de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Mohamed Bazoum, assurant l'intérim de son homologue de la Défense, ont adopté des mesures visant à développer davantage la coopération menée à travers le programme EUCAP Sahel Niger.

Celui-ci, rappelle-t-on, est une mission civile lancée en 2012 par l'UE avec comme but principal la lutte contre l'insécurité et la migration clandestine.

Selon son responsable, Frank Van der Mueren, elle a, entre autres, apporté son expertise technique aux institutions concernées pour renfoncer les stratégies de sécurité et favoriser l'interopérabilité de leurs forces, formé plus de 1.500 stagiaires depuis janvier 2018 dans différents domaines et mené des activités dans l'ensemble du Niger pour renforcer les capacités des Forces de sécurité intérieures (FSI) dans leur lutte contre le terrorisme, le crime organisé et la migration irrégulière.

Parallèlement, en matière d'équipement, les projets financés pour appuyer les FSI dans les domaines prioritaires s'élèvent à près de 2,3 milliards de francs CFA (plus de 4 millions de dollars).

Il s'agit là pour le Premier ministre nigérien Brigi Rafini d'un "partenariat intelligent, fructueux et sincère" entre le Niger et cette mission.

Le Niger, à l'instar d'autres pays de l'espace sahélo-saharien, subit dans ses parties frontalières les exactions sur trois fronts d'organisations terroristes et/ou criminelles qui contrôlent le sud de la Libye depuis la chute en 2011 du régime de Moammar Kadhafi, des groupes islamistes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d'Ansar Dine et d'autres mouvements basés dans le nord du Mali et, enfin, le groupe terroriste Boko Haram basé au Nigeria qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est).

La force conjointe G5 Sahel, rappelle-t-on, est née de la volonté des chefs d'Etat de la Mauritanie, du Mali, du Tchad, du Burkina Faso et du Niger de faire face à la recrudescence de ces attaques terroristes meurtrières perpétrées notamment dans les pays riverains du bassin du Lac Tchad, au Mali et dans les Etats voisins. Fin

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