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L'ONU appelle à faire plus pour éliminer les mutilations génitales féminines d'ici 2030

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-07 à 09:32

NEW YORK (Nations Unies), 6 février (Xinhua) -- A l'occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines célébrée chaque année le 6 février, les Nations Unies ont appelé à prendre davantage de mesures concrètes pour éliminer cette "forme odieuse de violation des droits fondamentaux des femmes et des filles".

"Il s'agit d'un déni de leur dignité, d'une mise en péril de leur santé et d'une source de douleur et de souffrances inutiles, risquant même de se traduire par leur mort", a rappelé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un message publié à l'occasion de la Journée.

L'élimination des mutilations génitales féminines est d'une importance capitale "car elles ont des conséquences physiques, psychologiques et sociales à long terme", ont pour leur part souligné le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l'entité des Nations Unies consacrée à l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femmes) dans une déclaration commune.

Au moins 200 millions de filles et de femmes en vie aujourd'hui ont subi une mutilation génitale, l'un des actes de violence sexiste les plus inhumains au monde.

Les trois agences onusiennes rappellent que les mutilations génitales féminines violent les droits des femmes à la santé sexuelle et reproductive, à l'intégrité physique, à la non-discrimination et à une vie exempte de tout traitement cruel ou dégradant. "Ces pratiques constituent également une entorse à la déontologie médicale : les mutilations génitales féminines ne sont jamais sans risque, même si elles sont effectuées par un personnel de santé dans un endroit stérile", ont-elles expliqué.

"Les mutilations génitales féminines trouvent leur origine dans les inégalités et les déséquilibres de pouvoir entre hommes et femmes", a rappelé M. Guterres. Une situation renforcée par le peu de possibilités offertes aux filles et aux femmes de réaliser pleinement leur potentiel et leurs droits.

Pour l'UNICEF, l'UNFPA et ONU Femmes, le problème des mutilations génitales féminines ne peut être traité indépendamment des autres formes de violence à l'égard des filles et des femmes ou d'autres pratiques néfastes comme les mariages précoces et forcés. "Afin d'éliminer cette pratique, nous devons nous attaquer aux causes profondes des inégalités entre les sexes et œuvrer en faveur de l'autonomisation socio-économique des femmes", ont souligné les trois agences.

 
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L'ONU appelle à faire plus pour éliminer les mutilations génitales féminines d'ici 2030

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-02-07 à 09:32

NEW YORK (Nations Unies), 6 février (Xinhua) -- A l'occasion de la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines célébrée chaque année le 6 février, les Nations Unies ont appelé à prendre davantage de mesures concrètes pour éliminer cette "forme odieuse de violation des droits fondamentaux des femmes et des filles".

"Il s'agit d'un déni de leur dignité, d'une mise en péril de leur santé et d'une source de douleur et de souffrances inutiles, risquant même de se traduire par leur mort", a rappelé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un message publié à l'occasion de la Journée.

L'élimination des mutilations génitales féminines est d'une importance capitale "car elles ont des conséquences physiques, psychologiques et sociales à long terme", ont pour leur part souligné le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l'entité des Nations Unies consacrée à l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU Femmes) dans une déclaration commune.

Au moins 200 millions de filles et de femmes en vie aujourd'hui ont subi une mutilation génitale, l'un des actes de violence sexiste les plus inhumains au monde.

Les trois agences onusiennes rappellent que les mutilations génitales féminines violent les droits des femmes à la santé sexuelle et reproductive, à l'intégrité physique, à la non-discrimination et à une vie exempte de tout traitement cruel ou dégradant. "Ces pratiques constituent également une entorse à la déontologie médicale : les mutilations génitales féminines ne sont jamais sans risque, même si elles sont effectuées par un personnel de santé dans un endroit stérile", ont-elles expliqué.

"Les mutilations génitales féminines trouvent leur origine dans les inégalités et les déséquilibres de pouvoir entre hommes et femmes", a rappelé M. Guterres. Une situation renforcée par le peu de possibilités offertes aux filles et aux femmes de réaliser pleinement leur potentiel et leurs droits.

Pour l'UNICEF, l'UNFPA et ONU Femmes, le problème des mutilations génitales féminines ne peut être traité indépendamment des autres formes de violence à l'égard des filles et des femmes ou d'autres pratiques néfastes comme les mariages précoces et forcés. "Afin d'éliminer cette pratique, nous devons nous attaquer aux causes profondes des inégalités entre les sexes et œuvrer en faveur de l'autonomisation socio-économique des femmes", ont souligné les trois agences.

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