TUNIS, 25 janvier (Xinhua) -- Plus de 3.000 acteurs économiques et personnalités politiques de premier plan en Afrique assisteront, les 5 et 6 février prochains, aux assises du 2e Forum mondial FITA (Financing Investment & Trade in Africa) à Tunis, a-t-on appris vendredi auprès des organisateurs de l'événement.

Organisé par le Forum d'affaires Tunisie-Afrique (TABC), ce forum verra la participation d'une centaine d'institutions financières mondiales dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique pour le développement.

"Cet événement est organisé en étroite coopération avec le ministère tunisien des Affaires étrangères et celui de l'Investissement, du Développement et de la Coopération internationale", selon Bassem Loukil, président du conseil d'administration du TABC.

Lors d'un récent point-presse, M. Loukil avait assuré que "FITA 2019 ambitionnait, après la réussite de la première édition de 2018, d'évaluer la conjoncture actuelle en matière de commerce, d'investissements et de finacement en Tunisie tout comme sur le continent africain".

Les différents participants à ce forum, indépendamment de leur poids, veilleront à prospecter les potentiels que l'Afrique offre dans le domaine du financement des investissements, outre la création d'un climat propice aux partenariats entre les organisations africaines opérant dans le développement économique.

D'après les organisateurs du FITA 2019, de nouvelles alternatives seront abordées, telles que le "capital-développement" ou encore le "financement collectif" de l'investissement.

D'un autre côté, a encore précisé M. Loukil, ce forum constituera aussi une opportunité pour les pays africains d'exposer leurs plans de développement économique et projets d'investissement structurels, dans le cadre de PPP (partenariats public-privé).

Commissaire général du FITA 2019, Habib Karouali espère "faire de l'édition 2019 un rendez-vous d'affaires africain par excellence, surtout que l'événement sera marqué par un millier de rencontres BtoB (Business to Business)".

"L'objectif est de créer un terrain fertile pour le commerce en Afrique (...) d'autant plus que l'événement cherchera à pousser vers un dialogue fructueux entre les décideurs africains (publics et privés) d'un côté et les investisseurs étrangers et les donateurs mondiaux, de l'autre", a-t-il ajouté dans un communiqué de presse. Fin