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Le secrétaire général de l'ONU souligne l'importance de la volonté politique pour lutter contre les changements climatiques

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-01-25 à 04:27

DAVOS (Suisse), 24 janvier (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a mis en garde jeudi que les changements climatiques constituaient le risque systémique le plus important pour l'avenir proche, tandis que la volonté politique de lutter contre ce péril est en décélération.

Lors d'une adresse spéciale au cours de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF), M. Guterres a estimé que le monde était confronté à une série de risques allant des tensions commerciales à l'endettement en passant par l'instabilité des marchés financiers liée aux événements politiques, tandis que les changements climatiques se révèlent plus graves encore que ne le prévoyaient les scientifiques auparavant.

"Alors que la technologie est de notre côté et que nous observons de plus en plus dans la communauté d'affaires une volonté de réagir de manière positive, et une société civile de plus en plus impliquée, en revanche la volonté politique reste très lente, et nous observons une grande quantité de subventions accordées aux combustibles fossiles, nous observons aussi que la tarification des droits d'émission reste très limitée et nous constatons que beaucoup de personnes remettent encore en question le fait que les changements climatiques sont une menace", a-t-il dit.

"Nous vivons dans un monde dans lequel les défis globaux sont de plus en plus intégrés mais les réponses de plus en plus fragmentées, et si cette tendance n'est pas inversée, nous allons droit à la catastrophe", a-t-il souligné.

Concernant la mondialisation, il a déclaré : "Nous ne vivons plus dans un monde unipolaire ou bipolaire mais dans un monde multipolaire. Nous sommes dans une sorte de situation chaotique de transition."

Pour rassembler plus de soutiens pour le multilatéralisme, l'ONU doit démontrer à tous ceux qui aujourd'hui ne sont pas favorables au multilatéralisme qu'elle se soucie d'eux et qu'elle souhaite résoudre les problèmes de tous ceux qui se sentent laissés pour compte.

L'ONU doit faire savoir aux gens qu'elle a lancé un programme de réforme très substantiel et très solide, avec pour objectif une simplification des procédures et une décentralisation, a-t-il dit.

La quatrième révolution, dans laquelle l'intelligence artificielle jouera probablement le premier rôle, aura un impact énorme sur les économies et les sociétés, avec "une destruction d'emplois massive et une création d'emplois massive", a estimé le responsable.

Pour se préparer au travail de demain, les systèmes éducatifs doivent se concentrer sur la manière dont les gens apprennent plutôt que sur la quantité que les personnes apprennent, car on fera des choses complètement différentes dans sa vie, a-t-il dit.

 
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Le secrétaire général de l'ONU souligne l'importance de la volonté politique pour lutter contre les changements climatiques

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-01-25 à 04:27

DAVOS (Suisse), 24 janvier (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a mis en garde jeudi que les changements climatiques constituaient le risque systémique le plus important pour l'avenir proche, tandis que la volonté politique de lutter contre ce péril est en décélération.

Lors d'une adresse spéciale au cours de la réunion annuelle du Forum économique mondial (WEF), M. Guterres a estimé que le monde était confronté à une série de risques allant des tensions commerciales à l'endettement en passant par l'instabilité des marchés financiers liée aux événements politiques, tandis que les changements climatiques se révèlent plus graves encore que ne le prévoyaient les scientifiques auparavant.

"Alors que la technologie est de notre côté et que nous observons de plus en plus dans la communauté d'affaires une volonté de réagir de manière positive, et une société civile de plus en plus impliquée, en revanche la volonté politique reste très lente, et nous observons une grande quantité de subventions accordées aux combustibles fossiles, nous observons aussi que la tarification des droits d'émission reste très limitée et nous constatons que beaucoup de personnes remettent encore en question le fait que les changements climatiques sont une menace", a-t-il dit.

"Nous vivons dans un monde dans lequel les défis globaux sont de plus en plus intégrés mais les réponses de plus en plus fragmentées, et si cette tendance n'est pas inversée, nous allons droit à la catastrophe", a-t-il souligné.

Concernant la mondialisation, il a déclaré : "Nous ne vivons plus dans un monde unipolaire ou bipolaire mais dans un monde multipolaire. Nous sommes dans une sorte de situation chaotique de transition."

Pour rassembler plus de soutiens pour le multilatéralisme, l'ONU doit démontrer à tous ceux qui aujourd'hui ne sont pas favorables au multilatéralisme qu'elle se soucie d'eux et qu'elle souhaite résoudre les problèmes de tous ceux qui se sentent laissés pour compte.

L'ONU doit faire savoir aux gens qu'elle a lancé un programme de réforme très substantiel et très solide, avec pour objectif une simplification des procédures et une décentralisation, a-t-il dit.

La quatrième révolution, dans laquelle l'intelligence artificielle jouera probablement le premier rôle, aura un impact énorme sur les économies et les sociétés, avec "une destruction d'emplois massive et une création d'emplois massive", a estimé le responsable.

Pour se préparer au travail de demain, les systèmes éducatifs doivent se concentrer sur la manière dont les gens apprennent plutôt que sur la quantité que les personnes apprennent, car on fera des choses complètement différentes dans sa vie, a-t-il dit.

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