BEYROUTH, 20 janvier (Xinhua) -- Le quatrième Sommet arabe sur le développement économique et social a débuté dimanche à Beyrouth, la capitale libanaise.

"Nous nous retrouvons ici pour faire face aux défis économiques auxquels sont confrontés nos pays (...) Nous ne voulons pas discuter des motifs des guerres. Nous voulons faire face à leurs conséquences pour l'économie et la croissance de nos pays", a déclaré le président libanais Michel Aoun dans son discours d'ouverture.

Beaucoup de réfugiés sont hébergés dans des pays, dont le Liban, qui souffrent beaucoup économiquement, a-t-il souligné, ajoutant que ce sommet organisé par la Ligue arabe émettra une déclaration finale sur la crise des réfugiés et son impact sur l'économie.

M. Aoun a également suggéré la création d'un fonds arabe pour la reconstruction des pays qui ont connu des guerres et des destructions.

Bien qu'au moins huit chefs d'Etat étaient attendus à Beyrouth, seul l'émir du Qatar et le président mauritanien se sont joints à l'événement. Les autres pays participants ont envoyé des délégations ministérielles de deuxième et troisième niveaux.

Les divisions entre Etats arabes sur l'absence de la Syrie et de la Libye ont pesé sur ce sommet.

La Syrie n'y est en effet pas invitée, car son appartenance à la Ligue arabe a été suspendue en novembre 2011 en raison de la hausse des victimes lors d'affrontements violents au cours de manifestations anti-gouvernementales.

La chaise de la Libye est également vide, le pays protestant contre le fait que des partisans du mouvement chiite libanais Amal ont déchiré un drapeau libyen à Beyrouth.