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Il faut aider un nombre croissant de personnes exclues du développement (Michelle Bachelet)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2019-01-17 à 09:41

GENEVE, 17 janiver (Xinhua) -- De nombreux pays ne parviennent pas à protéger et à promouvoir les intérêts de tous leurs citoyens, bien qu'ils se soient engagés à le faire en 2016, a déclaré mercredi la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet.

Lors d'une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme à Genève pour examiner les progrès accomplis dans la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD) du Programme 2030, Mme Bachelet a insisté sur le fait que "dans l'ensemble, nous ne sommes pas sur la bonne voie" pour atteindre ces objectifs ambitieux.

"Le Programme 2030 est un engagement à renforcer la coopération internationale pour un ordre international plus équitable", a-t-elle déclaré. "Mais avant tout, il s'agit d'une promesse adressée à des personnes jusque-là exclues du développement : les communautés marginalisées, sans pouvoir et exclues; des millions de femmes, de minorités raciales, religieuses et de castes, de peuples chautochtones, de migrants, de personnes handicapées, de Roms et de pauvres".

Reconnaissant "les progrès considérables accomplis dans certains pays" dans la lutte contre l'extrême pauvreté, la diminution du taux de mortalité des moins de cinq ans et dans la promotion de l'éducation, Mme Bachelet a énuméré les nombreux obstacles qui continuent d'empêcher un développement équitable pour tous. L'inégalité des femmes est un obstacle majeur, a-t-elle insisté, aux côtés de la faim, de la guerre et du changement climatique.

"Les conflits détruisent la vie, l'espoir et la capacité des gens à gagner leur vie de manière décente dans les endroits où ils sont nés", a-t-elle déclaré. "44.400 personnes sont obligées de fuir leur domicile chaque jour à cause d'un conflit ou de la persécution. Les changements climatiques génèrent des catastrophes écologiques accablantes, qui dévastent les infrastructures de base et exacerbent les tensions et les conflits", a-t-elle ajouté.

Se demandant si les nations du monde pourraient atteindre le "grand objectif" de ne laisser personne de côté d'ici 2030, la cheffe des droits de l'Homme de l'ONU a cité des données de l'Organisation internationale du travail (OIT), qui indiquent un écart grandissant entre les riches et les pauvres, malgré la productivité accrue des travailleurs.

"Alors qu'il ne reste que 12 ans d'ici 2030, nous avons besoin d'un sentiment d'urgence accru pour tenir la promesse du Programme aux peuples du monde", a-t-elle déclaré, avant d'expliquer que les résultats de la réunion du Conseil des droits de l'homme contribueraient aux travaux du Forum politique de haut niveau (FPHN) aux Nations Unies à New York en juillet prochain, plateforme centrale de l'Organisation pour le suivi et l'examen du Programme de développement durable à l'horizon 2030.

 
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Il faut aider un nombre croissant de personnes exclues du développement (Michelle Bachelet)

French.xinhuanet.com | Publié le 2019-01-17 à 09:41

GENEVE, 17 janiver (Xinhua) -- De nombreux pays ne parviennent pas à protéger et à promouvoir les intérêts de tous leurs citoyens, bien qu'ils se soient engagés à le faire en 2016, a déclaré mercredi la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet.

Lors d'une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme à Genève pour examiner les progrès accomplis dans la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD) du Programme 2030, Mme Bachelet a insisté sur le fait que "dans l'ensemble, nous ne sommes pas sur la bonne voie" pour atteindre ces objectifs ambitieux.

"Le Programme 2030 est un engagement à renforcer la coopération internationale pour un ordre international plus équitable", a-t-elle déclaré. "Mais avant tout, il s'agit d'une promesse adressée à des personnes jusque-là exclues du développement : les communautés marginalisées, sans pouvoir et exclues; des millions de femmes, de minorités raciales, religieuses et de castes, de peuples chautochtones, de migrants, de personnes handicapées, de Roms et de pauvres".

Reconnaissant "les progrès considérables accomplis dans certains pays" dans la lutte contre l'extrême pauvreté, la diminution du taux de mortalité des moins de cinq ans et dans la promotion de l'éducation, Mme Bachelet a énuméré les nombreux obstacles qui continuent d'empêcher un développement équitable pour tous. L'inégalité des femmes est un obstacle majeur, a-t-elle insisté, aux côtés de la faim, de la guerre et du changement climatique.

"Les conflits détruisent la vie, l'espoir et la capacité des gens à gagner leur vie de manière décente dans les endroits où ils sont nés", a-t-elle déclaré. "44.400 personnes sont obligées de fuir leur domicile chaque jour à cause d'un conflit ou de la persécution. Les changements climatiques génèrent des catastrophes écologiques accablantes, qui dévastent les infrastructures de base et exacerbent les tensions et les conflits", a-t-elle ajouté.

Se demandant si les nations du monde pourraient atteindre le "grand objectif" de ne laisser personne de côté d'ici 2030, la cheffe des droits de l'Homme de l'ONU a cité des données de l'Organisation internationale du travail (OIT), qui indiquent un écart grandissant entre les riches et les pauvres, malgré la productivité accrue des travailleurs.

"Alors qu'il ne reste que 12 ans d'ici 2030, nous avons besoin d'un sentiment d'urgence accru pour tenir la promesse du Programme aux peuples du monde", a-t-elle déclaré, avant d'expliquer que les résultats de la réunion du Conseil des droits de l'homme contribueraient aux travaux du Forum politique de haut niveau (FPHN) aux Nations Unies à New York en juillet prochain, plateforme centrale de l'Organisation pour le suivi et l'examen du Programme de développement durable à l'horizon 2030.

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